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Art et Culture Publié le lundi 3 janvier 2011 | Nord-Sud

31 décembre 2010/Les Ivoiriens accueillent le nouvel an dans la liesse

Vendredi, le monde entier a dit au-revoir à l’année 2010 pour accueillir 2011. Les populations bien qu’affectées par les récents évènements politiques malheureux qui ont entaché la fin de l’année sont sorties pour êtres les témoins de cette nouvelle aventure et formuler des vœux.

Abobo, Yopougon, Marcory et Cocody, les Ivoiriens sont restés en éveil dans la nuit de vendredi à samedi pour voir arriver 2011. 23h 59 minutes 50 secondes. Nous sommes à Abobo-quatre-étages. Le Dj du maquis-bar ‘’2002 espace Vip’’ entame le compte à rebours. « 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 ! Bonne année 2011 », lance-t-il. Des cris de joie, soutenus par la chanson du chantre chrétien Elysée, ‘’Un jour nouveau’’, s’élèvent. Les fêtards reprennent en chœur les paroles : « Un jour s’est levé, un autre vient de passer. Je veux tout oublier et ranger le passer ». Ces mots forts qui ont pris l’allure de prières ont traduit l’état d’esprit des personnes qui ont préféré célébrer le nouvel an dans la liesse afin d’oublier, un tant soit peu, les affres des jours précédents qui ont endeuillé plusieurs familles de cette commune. « Que chacun embrasse son voisin. Partagez de l’amour », renchérit le disc-jockey galvanisé par le suivi à la lettre de ses instructions. C’est une folle ambiance coupé-décalé mixé par Molo Single, membre du groupe Dolar-Dj (Wolosso), que nous laissons derrière nous pour foncer à Yopougon. Les larges voies de la commune de Gbamnan Djidan ne grouillent pas de monde. La rue princesse que nous abordons par la pharmacie Kenneya, est au rendez-vous. Mais pas comme les années antérieures. « Hum ! Il n’y a même pas beaucoup de personnes », se plaint T. Estelle. Cette remarque qui attire notre attention permet à la jeune fille de développer son idée. « Les autres années, les voitures ne pouvaient même pas passer. L’embouteillage débutait au niveau de la grande voie. Et tout ici était noir de monde », explique-t-elle. Des véhicules bien que connaissant un ralentissement, se fraient un chemin. Toutefois, le monde est présent. Le Métropolis, bar climatisé, affiche complet. Sur la piste de danse des noceurs qui se bousculent, revisitent plusieurs pas à la mode sur les bords de la lagune Ebrié. Le Zôrôpôtô d’Arafat Dj, autrement appelé ‘’Placali dance’’, ne laisse aucun temps de répit. Les grands maquis de ‘’La rue’’ (Jackpot, Abidjan Vip, Ramé-ramé…) dégagent aussi de l’énergie. La foule qui s’y est retrouvée, ne s’ennuie pas. « C’est un seul jour dans l’année. J’en profite pour m’amuser », déclare K. Jean-Jacques. L’affluence est importante au niveau de l’intersection de ces trois établissements. A Adjamé, quelques véhicules de transport qui desservent Abobo et Yopougon attendent des clients. « Y a pas trop d’hommes, mais ça va. On arrive à faire le plein », rassure S. Aly, apprenti Gbaka (véhicule de transport en commun de 18 places). Le maquis le Midruide, rappelle le côté festif du réveillon. Une partie de la route a été occupée par les bambocheurs. De fins viveurs s’égaillent à cœur joie. La commune de Marcory rivalise avec celle de Yopougon. L’embouteille est dense à plusieurs mètres de l’espace les Mille maquis. Tous les lieux de divertissement ont été pris d’assaut. Bien loin du temple du show de Marcory, un restaurant offre la prestation de plusieurs jeunes danseurs très habiles. Ce qui a permis au lieu d’attirer du monde. Au Coffre-fort et à Marcory Gasoil (MG), les grosses cuvettes remplies de bouteilles de bière, de liqueurs et de champagne sont cernés par des jeunes qui montrent leur volonté de noyer les moments malheureux de 2010 et aborder la nouvelle année avec insouciance. Mais toute cette foule a bien eu envie de ne pas trop s’éloigner de leur commune. « C’est la première fois que je fête à Abobo bien que j’habite ici. Avec tout ce que j’ai entendu sur Onuci-Fm aujourd’hui (vendredi), je n’ai pas voulu aller loin de chez moi », a confié A. Mireille.

Sanou A.
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