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Politique Publié le mardi 4 janvier 2011 | Le Temps

Ce qu’il faut retenir

Quand on fini de parcourir cette interview enrichissante de par sa qualité en terme de renseignements sur les méthodes de la France pour renverser les chefs d’Etat africains, comment ne pas être conforté dans l’idée que le combat mené par les Ivoiriens et leur président élu Laurent Gbagbo n’est pas des plus nobles. Au-delà de cette bataille pour l’avenir de l’Afrique, nous retenons que la rhétorique guerrière et communicationnelle qui précède la chute de certains chefs d’Etat africains n’est pas forcement la vérité. Et c’est Marenches lui-même qui dit que l’affaire des Diamants de Bokassa a été montée en épingle pour salir un homme qui gênait. De ce président, la France a même inventé une sordide affaire de cannibalisme. . . On n’était en 1979. En 2010, la France ressort les mêmes recettes en manipulant des chiffres de morts fictifs pour attendrir l’opinion internationale et justifier son nouveau génocide. Ensuite nous retenons avec beaucoup de rage que la France méprise nos chefs d’Etat à la limite du racisme. Avant l’hypothétique et périlleuse attaque de la CEDEAO, ils vont salir à souhait Laurent Gbagbo. Il appartient à la lecture de ce document de ne pas céder à la panique, car c’est l’objectif recherché. Une résistance farouche à tous les niveaux, voila ce qui fera reculer la France et ses suppôts. Parce que Napoléon a été vaincu à Waterloo et que la France n’a jamais gagné de guerre. . . à cause de la résistance.

Valery Foungbé
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