Washington est prêt à «envisager» l`accueil aux Etats-Unis de Laurent Gbagbo, s`il le demande, pour aider à mettre fin à la crise ivoirienne, a déclaré le 3 janvier un haut responsable américain sous couvert de l`anonymat. «Nous voulons qu`il parte. S`il veut venir ici, nous envisagerions bien sûr cette possibilité comme un moyen de résoudre la crise actuelle», a déclaré ce responsable.
La proposition d`accueillir Laurent Gbagbo a été formulée par le président Obama lui-même dans les jours qui avaient suivi l`élection en Côte d`Ivoire. De source diplomatique, on précise qu`il ne s`agit pas d`une discussion « en cours », mais simplement d`une option qui n`est pas écartée par les Etats-Unis.
« Si Laurent Gbagbo en fait la demande, nous sommes prêts à en discuter avec lui », affirme en somme cette source. En discuter, « si cela peut permettre de résoudre la crise en Côte d`Ivoire », précise ce haut responsable américain.
Alors, ce n`est pas par hasard, bien sûr, que cette offre réapparait aujourd`hui. Il s`agit, pour Washington, d`offrir une solution mais également de maintenir la pression sur Laurent Gbagbo, que les Etats-Unis appellent à reconnaître sa défaite depuis un mois maintenant, au moment où les discussions avec les émissaires de l`UA et de la Cédéao se tenaient à Abidjan. « La fenêtre pour prendre une décision va se refermer très vite, désormais», affirme-t-on à Washington.
Se refermer en raison des informations qui remontent du terrain, en Côte d`Ivoire, et qui font état de « violations récurrentes des droits de l`homme », s`inquiète Washington.
Par RFI
La proposition d`accueillir Laurent Gbagbo a été formulée par le président Obama lui-même dans les jours qui avaient suivi l`élection en Côte d`Ivoire. De source diplomatique, on précise qu`il ne s`agit pas d`une discussion « en cours », mais simplement d`une option qui n`est pas écartée par les Etats-Unis.
« Si Laurent Gbagbo en fait la demande, nous sommes prêts à en discuter avec lui », affirme en somme cette source. En discuter, « si cela peut permettre de résoudre la crise en Côte d`Ivoire », précise ce haut responsable américain.
Alors, ce n`est pas par hasard, bien sûr, que cette offre réapparait aujourd`hui. Il s`agit, pour Washington, d`offrir une solution mais également de maintenir la pression sur Laurent Gbagbo, que les Etats-Unis appellent à reconnaître sa défaite depuis un mois maintenant, au moment où les discussions avec les émissaires de l`UA et de la Cédéao se tenaient à Abidjan. « La fenêtre pour prendre une décision va se refermer très vite, désormais», affirme-t-on à Washington.
Se refermer en raison des informations qui remontent du terrain, en Côte d`Ivoire, et qui font état de « violations récurrentes des droits de l`homme », s`inquiète Washington.
Par RFI