Philippe Attey, ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé a entrepris hier mardi, une visite dans les directions sous sa tutelle. Première escale de ce périple, la direction de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm) au Plateau. En prenant connaissance avec cet outil sous sa tutelle, le nouveau ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé veut s’imprégner des grandes avancées faites dans le domaine de la normalisation et de la certification des produits. Boka Ernest Constant, le Directeur général de cette structure a expliqué à la délégation que Codinorm est un établissement de l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle a pour mission d’élaborer, d’homologuer et de diffuser les différentes normes ivoiriennes sur tous les produits et services. Elle gère également des documents techniques et certifie les produits. Tout en faisant selon M. Boka la promotion de la gestion de la qualité. Malgré tous ces travaux, le Directeur général relève des faiblesses dans le fonctionnement de cette structure. Il relève une absence de loi sur la normalisation et ses activités connexes. Il note également l’absence d’un organisme d’accréditation, la non application des normes, l’absence de mécanisme d’appui à la qualité et l’absence de formation à la culture qualité. Pour remédier à toutes ces faiblesses, Boka Constant, qui a salué la toute première visite d’un ministre de l’Industrie dans son service depuis sa création, il y a une dizaine d’années souhaite l’élaboration d’une loi sur la normalisation, ainsi que le décret d’application de celle-ci. Il souhaite également l’élaboration et la diffusion d’une politique nationale de la qualité portée sur la plus haute autorité. Il souhaite aussi l’intégration de l’enseignement de la normalisation et de ses activités connexes dans le système d’éducation scolaire, universitaire, post-universitaire et des masses…A toutes ces préoccupations, le ministre Attey s’est dit heureux d’avoir un instrument de cette dimension. Il entend être auprès du gouvernement de Sem Laurent Gbagbo, l’interprète de cet outil pour qu’il prenne son envol. Car, indique-t-il, un pays qui veut s’inscrire dans le concert des grandes Nations a besoin de ces outils.
J. A.
J. A.
