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Politique Publié le mercredi 5 janvier 2011 | Le Patriote

Motus : Laquais

Le dimanche dernier, par temps de curiosité, j’ai regardé la télévision de Laurent Gbagbo, le mauvais perdant de la présidentielle de novembre dernier. J’ai revu avec grand plaisir Jean Jacques Béchio, cet homme qui donne matière à rire. Il était venu, tout essoufflé, sur les antennes de la RTI, pour jouer sa partition dans la comédie de mauvais goût que ne cesse de servir l’ubuesque refondation. L’indigne fils de Memni, comme la vague des courtisans et janissaires, est monté au créneau pour vitupérer contre le Président de la République, Alassane Ouattara, et tenter de nous convaincre d’accepter la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. Il ne sert d’ailleurs qu’à cela ! Jouer au « fou du roi » et au courtisan. Le fait est coutumier. A chaque fois qu’il intervient, depuis la crise que vit notre pays, c’est pour insulter le Président Ouattara. A l’instar de ses maîtres à penser et à agir. Le philosophe a eu raison de le dire à la face du monde : « l’histoire se nourrit aussi bien du témoignage du roi que de celui de son valet de chambre ». Le valet, nous avons dit ! C’est la fonction principale de Jean Jacques Béchio, un homme qui porte fièrement les tares de l’ingratitude, de la méchanceté et de l’aigreur. Que les hommes sont changeants et vils ! Nourri, logé et blanchi pendant de nombreuses années par Alassane Ouattara, Béchio a eu maille à partir avec Gbagbo qui l’a fait prisonnier en janvier 2001, au lendemain du complot de la « cabine téléphonique » et lui a fait prendre le chemin de l’exil. Rentré au pays, à la faveur des accords de paix sur notre palabre, les Ivoiriens étaient nombreux à penser que notre bonhomme allait se souvenir. Mais comme atteint de sénilité et d’amnésie, Béchio a choisit le camp de son bourreau et de son victimaire. L’homme qui présentait Gbagbo comme le problème de la Côte d’Ivoire, nous dit à présent autre chose. Dans le microcosme politique, le message a été décrypté. L’ancien ministre de la Fonction publique de Félix Houphouët Boigny, qui se vantait de « payer les fonctionnaires », est passé à la caisse de la refondation. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, il s’est résolu à « ravaler ses vomissures » et à aller au banquet du diable. Comme une âme en peine, il erre, tel un pauvre hère, à la recherche de la soupe populaire. Tristesse que tout cela ! l
Bakary Nimaga

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