Le président de l'Union africaine (UA), le Malawite Bingu wa Mutharika, est "déçu de la lenteur du processus de médiation en Côte d'Ivoire", a déclaré mardi son porte-parole au lendemain de l'échec d'une nouvelle intercession africaine à Abidjan.
"Le président de l'UA est déçu de l'absence de percée à l'heure actuelle", a ajouté Hetherwick Ntaba, porte-parole du chef d'Etat du Malawi, sur la radio d'Etat. Bingu wa Mutharika appelle Laurent "Gbagbo à céder le pouvoir à (Alassane) Ouattara pour (...) éviter un bain de sang", a ajouté le porte-parole. Le président en exercice de l'UA avait déjà appelé le 8 décembre M. Gbagbo à se retirer.
La communauté internationale a largement reconnu M. Ouattara comme vainqueur de la présidentielle du 28 novembre et presse Laurent Gbagbo, qui revendique également la victoire, de lui céder le pouvoir.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a menacé de déloger le chef d'Etat sortant par la force s'il ne renonçait pas au pouvoir.
Quatre émissaires africains ont encore rencontré lundi à Abidjan les protagonistes, mais le pays reste "dans l'impasse", a reconnu mardi le président du Nigeria Goodluck Jonathan, qui assure la présidence tournante de la Cédéao.
Le président du Malawi a loué les efforts de l'organisation régionale et souligné que Cédéao et UA "gardaient le droit d'intervenir par tous les moyens à leur disposition".
"Le président de l'UA est déçu de l'absence de percée à l'heure actuelle", a ajouté Hetherwick Ntaba, porte-parole du chef d'Etat du Malawi, sur la radio d'Etat. Bingu wa Mutharika appelle Laurent "Gbagbo à céder le pouvoir à (Alassane) Ouattara pour (...) éviter un bain de sang", a ajouté le porte-parole. Le président en exercice de l'UA avait déjà appelé le 8 décembre M. Gbagbo à se retirer.
La communauté internationale a largement reconnu M. Ouattara comme vainqueur de la présidentielle du 28 novembre et presse Laurent Gbagbo, qui revendique également la victoire, de lui céder le pouvoir.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a menacé de déloger le chef d'Etat sortant par la force s'il ne renonçait pas au pouvoir.
Quatre émissaires africains ont encore rencontré lundi à Abidjan les protagonistes, mais le pays reste "dans l'impasse", a reconnu mardi le président du Nigeria Goodluck Jonathan, qui assure la présidence tournante de la Cédéao.
Le président du Malawi a loué les efforts de l'organisation régionale et souligné que Cédéao et UA "gardaient le droit d'intervenir par tous les moyens à leur disposition".
