La mission de conseil juridique menée à Abidjan auprès de Laurent Gbagbo par les avocats français Jacques Vergès et Roland Dumas est « pitoyable », a accusé, hier, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie.
«Je dis que c`est pitoyable », a soutenu la chef de la diplomatie. «Certes, je sais que MM. Dumas et Vergès sont les avocats de M. Gbagbo. On pourrait considérer que c`est dans un cadre professionnel, en quelque sorte, qu`ils s`y sont rendus, mais j`ai trouvé que les déclarations sont finalement bien tristes de la part d`un ancien ministre des Affaires étrangères, qui devrait être plus soucieux des principes et du respect de la démocratie », a-t-elle déclaré.
A Abidjan, les deux juristes avaient affirmé que Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, avait été victime de fraudes au bénéfice de son adversaire, Alassane Ouattara, lors de l`élection du 28 novembre. Ce dernier est considéré comme le président légitime de la Côte d`Ivoire par l`ensemble de la communauté internationale. «Plus nous avançons, plus nous savons qu`il y a eu des fraudes au deuxième tour des élections », avait souligné Roland Dumas le 30 décembre, avant de réclamer un recomptage des voix « sous le contrôle international ».
M.D.
«Je dis que c`est pitoyable », a soutenu la chef de la diplomatie. «Certes, je sais que MM. Dumas et Vergès sont les avocats de M. Gbagbo. On pourrait considérer que c`est dans un cadre professionnel, en quelque sorte, qu`ils s`y sont rendus, mais j`ai trouvé que les déclarations sont finalement bien tristes de la part d`un ancien ministre des Affaires étrangères, qui devrait être plus soucieux des principes et du respect de la démocratie », a-t-elle déclaré.
A Abidjan, les deux juristes avaient affirmé que Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, avait été victime de fraudes au bénéfice de son adversaire, Alassane Ouattara, lors de l`élection du 28 novembre. Ce dernier est considéré comme le président légitime de la Côte d`Ivoire par l`ensemble de la communauté internationale. «Plus nous avançons, plus nous savons qu`il y a eu des fraudes au deuxième tour des élections », avait souligné Roland Dumas le 30 décembre, avant de réclamer un recomptage des voix « sous le contrôle international ».
M.D.