Vous venez fraîchement de prendre les rênes de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire (Conareci). Est-ce le retour de l’aile dure ?
Il faut dire que c’est en fonction des circonstances que les hommes et les acteurs agissent. Nous avons connu des difficultés. Mais aujourd’hui, je voudrais remercier les camarades de la Conareci pour la confiance placée en moi. Nos actions vont reprendre parce que nous nous sentons attaqués à nouveau. Nous devons jouer notre rôle devant l’histoire. À court terme, nous allons remobiliser toutes nos bases, toute la jeunesse patriotique pour leur dire que nous avons été tendres avec les rebelles. Le Président de la République a tout donné. Les Ivoiriens dans leur grande majorité pensent que le recomptage des voix ne servira à rien. La décision du Conseil constitutionnel ne doit faire l’objet d’aucun recours. En face, les gens sont dans une logique de rébellion permanente. Or, il faut que la Côte d’Ivoire avance. Il ne faut plus perdre du temps et de l’argent à discuter avec des gens qui ne sont pas prêts pour le dialogue. Tous ceux qui soutiennent la rébellion les soutenaient déjà. Ils ont toujours aculé le pouvoir légal et légitime. C’est grâce au Président Laurent Gbagbo qu’on est parvenu à organiser les élections. Sinon, eux, ils n’ont jamais voulu d’élections. La Côte d’Ivoire doit se mettre au travail et se préparer à faire face à toute velléité de déstabilisation. Là, où tous, Cedeao, Ua, etc., s’accordent à dire qu’il faut discuter, le vrai chef de la rébellion, Ouattara, parce que pour nous Soro n’est plus le chef de la rébellion, ne veut rien entendre parler. Leur refus de discuter ne doit pas bloquer la marche du pays. Ce qui nous reste à faire, c’est de les «dégager» de l’Hôtel du Golf.
Vous figurez parmi les personnes sanctionnées par l’Union européenne. Quel commentaire cela vous inspire ?
Il n’y a rien de nouveau. Ces sanctions visent à atténuer nos ardeurs dans la défense des Institutions de notre pays. C’est peine perdue. Au contraire, ça nous requinque. Ce sont des esclavagistes qui cherchent à recoloniser notre pays. Nous, nous cherchons à libérer notre pays. Nous ne plierons jamais. Ce ne sont pas ces sanctions qui vont nous intimider. Nous n’avons pas besoin d’aller en Europe. Nous voulons simplement que notre pays ne tombe pas aux mains des vautours.
La médiation conjointe Ua-Cedeao, vous y croyez ?
Nous n’avons pas d’a priori. Mais nous restons concentrés. Que les discussions se déroulent sur la base de la légalité constitutionnelle. Nous ne voulons même pas de recomptage des voix. Nous n’allons pas continuer à donner à cette rébellion criminelle. Ouattara est un rebelle, hors-la- loi. S’il veut offrir des cadres pour la reconstruction du pays, on est prêt à étudier ces propositions. A cause d’Alassane Ouattara, il y a eu trop de morts. L’essentiel pour nous, c’est de faire travailler la Côte d’Ivoire, et par la suite libérer les zones occupées.
Entretien réalisé par :
Tché Bi Tché.
Il faut dire que c’est en fonction des circonstances que les hommes et les acteurs agissent. Nous avons connu des difficultés. Mais aujourd’hui, je voudrais remercier les camarades de la Conareci pour la confiance placée en moi. Nos actions vont reprendre parce que nous nous sentons attaqués à nouveau. Nous devons jouer notre rôle devant l’histoire. À court terme, nous allons remobiliser toutes nos bases, toute la jeunesse patriotique pour leur dire que nous avons été tendres avec les rebelles. Le Président de la République a tout donné. Les Ivoiriens dans leur grande majorité pensent que le recomptage des voix ne servira à rien. La décision du Conseil constitutionnel ne doit faire l’objet d’aucun recours. En face, les gens sont dans une logique de rébellion permanente. Or, il faut que la Côte d’Ivoire avance. Il ne faut plus perdre du temps et de l’argent à discuter avec des gens qui ne sont pas prêts pour le dialogue. Tous ceux qui soutiennent la rébellion les soutenaient déjà. Ils ont toujours aculé le pouvoir légal et légitime. C’est grâce au Président Laurent Gbagbo qu’on est parvenu à organiser les élections. Sinon, eux, ils n’ont jamais voulu d’élections. La Côte d’Ivoire doit se mettre au travail et se préparer à faire face à toute velléité de déstabilisation. Là, où tous, Cedeao, Ua, etc., s’accordent à dire qu’il faut discuter, le vrai chef de la rébellion, Ouattara, parce que pour nous Soro n’est plus le chef de la rébellion, ne veut rien entendre parler. Leur refus de discuter ne doit pas bloquer la marche du pays. Ce qui nous reste à faire, c’est de les «dégager» de l’Hôtel du Golf.
Vous figurez parmi les personnes sanctionnées par l’Union européenne. Quel commentaire cela vous inspire ?
Il n’y a rien de nouveau. Ces sanctions visent à atténuer nos ardeurs dans la défense des Institutions de notre pays. C’est peine perdue. Au contraire, ça nous requinque. Ce sont des esclavagistes qui cherchent à recoloniser notre pays. Nous, nous cherchons à libérer notre pays. Nous ne plierons jamais. Ce ne sont pas ces sanctions qui vont nous intimider. Nous n’avons pas besoin d’aller en Europe. Nous voulons simplement que notre pays ne tombe pas aux mains des vautours.
La médiation conjointe Ua-Cedeao, vous y croyez ?
Nous n’avons pas d’a priori. Mais nous restons concentrés. Que les discussions se déroulent sur la base de la légalité constitutionnelle. Nous ne voulons même pas de recomptage des voix. Nous n’allons pas continuer à donner à cette rébellion criminelle. Ouattara est un rebelle, hors-la- loi. S’il veut offrir des cadres pour la reconstruction du pays, on est prêt à étudier ces propositions. A cause d’Alassane Ouattara, il y a eu trop de morts. L’essentiel pour nous, c’est de faire travailler la Côte d’Ivoire, et par la suite libérer les zones occupées.
Entretien réalisé par :
Tché Bi Tché.