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Politique Publié le jeudi 6 janvier 2011 | Le Patriote

Faits marquants : Illusions

Les refondateurs continuent de se mentir et de tromper l’opinion nationale et internationale. Ils affirment, sans rire, que leur champion est très populaire dans le pays. Question de dire qu’il est très apprécié de ses compatriotes. Ils en veulent pour preuve, les rues d’Abidjan qui grouillent de monde malgré l’appel à l’opération «pays-mort » du Premier ministre Guillaume Soro. Ils estiment même que l’administration fonctionne à merveille. Evidemment, ils servent des plateaux de mensonges au bon peuple de Côte d’Ivoire. Un petit tour dans les administrations suffit pour affirmer le contraire. Depuis que le chef des socialistes à l’ivoirienne, tente de s’emparer d’un pouvoir qu’il a perdu dans les urnes, tout le pays vit au ralenti. Quant à la popularité du Machiavel des Lagunes, le vote des populations ivoiriennes l’a située à son niveau réel. C’est-à-dire moins de 40% de la population électorale. Laurent Gbagbo n’a pas été élu. Pour les cinq années à venir, le bon peuple de Côte d’Ivoire a choisi de confier son sort au porte-drapeau des houphouétistes : Alassane Ouattara. S’il était si aimé par ses concitoyens, ils l’auraient élu. Les yeux fermés, ils auraient confirmé le bail, qu’il leur impose depuis dix ans. Et si vraiment le plus grand opposant était un démocrate, il y a longtemps qu’il s’était incliné devant la volonté du peuple. Or, le voilà qui résiste et qui ne recule devant rien, pour rester dans notre palais. Avait-il combattu le premier président de notre République pour prendre sa place ou pour voir instaurer dans notre pays, la démocratie ? L’alternative au pouvoir n’est-elle bonne que si elle permet à Laurent Gbagbo d’accéder au pouvoir ? Les intellectuels qui se proclament éclaireurs des consciences ne répondent pas à ces graves interrogations. Peut-être qu’ils reprochent au bon peuple de Côte d’Ivoire d’avoir usé de sa liberté de choix contre celui qui prétend leur avoir offert cette opportunité. Sinon, l’on ne comprend pas leur littérature et autres proclamations. En dehors de la terreur dans laquelle il maintient la population abidjanaise, le vaincu de la présidentielle 2010, ne peut pas dire que le pays l’admet comme chef et lui obéit. D’ailleurs, durant tout son double mandat, sa voix na jamais couvert l’entièreté de notre carré. Ce n’est pas aujourd’hui où visiblement il veut voler la victoire du peuple qu’il va remonter dans l’estime des populations. Alors, pérorer sur la popularité du président perdant et l’affubler de titre de combattant de la démocratie n’est que pure grossièreté
Raoul Mapiéchon

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