Les populations de la ville de Duekoué vivent depuis lundi après midi un véritable cauchemar faisant suite à un affrontement entre autochtones gueré et allogènes malinké.
Le bilan de ces affrontements à ce jour fait une trentaine de morts et plusieurs blessés. Les populations sont obligées de fuir la ville pour trouver refuge ailleurs. Ce sont les départements de Man et de Kouibly qui accueillent quelques autochtones gueré. Ceux qui sont restés dans la ville sont regroupés à la mission catholique de Duekoué. Jusqu’à ce jour, la tension reste toujours vive dans cette ville carrefour. Le couvre-feu instauré de 14 heures à 6 heures du matin est toujours en vigueur. Ce qui oblige la population encore présente dans cette ville devenue un champ de bataille à se terrer dans leurs maisons. Cette fois-ci, les combats sont de plus en plus intenses. L’on enregistre l’entrée en scène des forces nouvelles et des forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont d’ailleurs reçu du renfort à leurs frères d’âmes venus de Daloa. Les boutiques, magasin et commerces sont restés fermés. Pour la plupart, ils ont été saccagés et incendiés. Les habitations n’ont pas été épargnées. Des tirs ont été entendus la journée d’hier. Tous les véhicules en partance pour l’Ouest sont stationnés à Guessabo depuis lundi. Pour rappel, tout est parti de la mort de dame Sally épouse d’un transporteur qui se rendait dans ladite ville pour exercer ses activités de commerçante. Elle a trouvé la mort dans une embuscade dans le village de fengolo occasionnée, selon les témoignages, par les coupeurs de route. Les communautés religieuses sur invitation du préfet de région, Bony Agnimel, ont mis sur pieds un comité pour sillonner les quartiers et sensibiliser les jeunes de ce département. Malgré cette initiative, les choses semblent aller de mal en pis.
Romaine K.
Le bilan de ces affrontements à ce jour fait une trentaine de morts et plusieurs blessés. Les populations sont obligées de fuir la ville pour trouver refuge ailleurs. Ce sont les départements de Man et de Kouibly qui accueillent quelques autochtones gueré. Ceux qui sont restés dans la ville sont regroupés à la mission catholique de Duekoué. Jusqu’à ce jour, la tension reste toujours vive dans cette ville carrefour. Le couvre-feu instauré de 14 heures à 6 heures du matin est toujours en vigueur. Ce qui oblige la population encore présente dans cette ville devenue un champ de bataille à se terrer dans leurs maisons. Cette fois-ci, les combats sont de plus en plus intenses. L’on enregistre l’entrée en scène des forces nouvelles et des forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont d’ailleurs reçu du renfort à leurs frères d’âmes venus de Daloa. Les boutiques, magasin et commerces sont restés fermés. Pour la plupart, ils ont été saccagés et incendiés. Les habitations n’ont pas été épargnées. Des tirs ont été entendus la journée d’hier. Tous les véhicules en partance pour l’Ouest sont stationnés à Guessabo depuis lundi. Pour rappel, tout est parti de la mort de dame Sally épouse d’un transporteur qui se rendait dans ladite ville pour exercer ses activités de commerçante. Elle a trouvé la mort dans une embuscade dans le village de fengolo occasionnée, selon les témoignages, par les coupeurs de route. Les communautés religieuses sur invitation du préfet de région, Bony Agnimel, ont mis sur pieds un comité pour sillonner les quartiers et sensibiliser les jeunes de ce département. Malgré cette initiative, les choses semblent aller de mal en pis.
Romaine K.