Le préfet d’Abidjan, Sam Etiassé donne trois jours aux réfugiés libériens installés au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) pour quitter les lieux.
Ils sont plus d’une centaine, les réfugiés libériens qui ont établi domicile devant le siège du Haut-commissariat des réfugiés (Hcr) aux II Plateaux, carrefour Duncan. Le préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, leur donne jusqu’à dimanche pour quitter les lieux. Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion que M. Etiassé a eu avec les différents représentants de ces réfugiés libériens. Hier, des responsables du Hcr ont organisé une seconde réunion au siège de la structure avec les différents porte-parole des réfugiés pour reprendre le message du préfet d’Abidjan. Ces réfugiés doivent retourner dans leurs différents quartiers. S’ils ne le peuvent pas, ils doivent trouver des personnes chez qui habiter, selon le préfet d’Abidjan. Ainsi, les structures d’aide aux réfugiés telles que la Croix Rouge, seront contactées pour leur venir en aide. Ceux d’entre eux qui ne seront pas dans ces deux cas seront déguerpis des lieux, a précisé Sam Etiassé, jeudi. Il précise que la police est assez déployée à Abidjan pour assurer leur sécurité. Et qu’ils sont sous la responsabilité du gouvernement. Selon Mme Dekassan Sarah, chargée juridique du Hcr, la plainte est venue des riverains qui ne se sentent plus en sécurité à cause de la présence des réfugiés non loin de leurs domiciles. Ils se plaignent aussi du fait que leur gazon est piétiné à longueur de journée. Le commissaire de police, Bidio Eugène a, au nom de Sam Etiassé, demandé aux réfugiés de se conformer à la décision du préfet de police. A la suite des échanges, quelques réfugiés ont exprimé leur embarras devant la situation. Ils se disent sans aide. Ces réfugiés libériens ont été pris à parti par la population depuis que l’information circule que certains mercenaires libériens seraient impliqués dans la crise ivoirienne.
Raphaël Tanoh
Ils sont plus d’une centaine, les réfugiés libériens qui ont établi domicile devant le siège du Haut-commissariat des réfugiés (Hcr) aux II Plateaux, carrefour Duncan. Le préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, leur donne jusqu’à dimanche pour quitter les lieux. Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion que M. Etiassé a eu avec les différents représentants de ces réfugiés libériens. Hier, des responsables du Hcr ont organisé une seconde réunion au siège de la structure avec les différents porte-parole des réfugiés pour reprendre le message du préfet d’Abidjan. Ces réfugiés doivent retourner dans leurs différents quartiers. S’ils ne le peuvent pas, ils doivent trouver des personnes chez qui habiter, selon le préfet d’Abidjan. Ainsi, les structures d’aide aux réfugiés telles que la Croix Rouge, seront contactées pour leur venir en aide. Ceux d’entre eux qui ne seront pas dans ces deux cas seront déguerpis des lieux, a précisé Sam Etiassé, jeudi. Il précise que la police est assez déployée à Abidjan pour assurer leur sécurité. Et qu’ils sont sous la responsabilité du gouvernement. Selon Mme Dekassan Sarah, chargée juridique du Hcr, la plainte est venue des riverains qui ne se sentent plus en sécurité à cause de la présence des réfugiés non loin de leurs domiciles. Ils se plaignent aussi du fait que leur gazon est piétiné à longueur de journée. Le commissaire de police, Bidio Eugène a, au nom de Sam Etiassé, demandé aux réfugiés de se conformer à la décision du préfet de police. A la suite des échanges, quelques réfugiés ont exprimé leur embarras devant la situation. Ils se disent sans aide. Ces réfugiés libériens ont été pris à parti par la population depuis que l’information circule que certains mercenaires libériens seraient impliqués dans la crise ivoirienne.
Raphaël Tanoh