Le Laboratoire national d’essais, de qualité, de métrologie et d’analyses (Lanema) a été invité à mieux se faire connaître davantage afin de prendre sa place de laboratoire de référence dans le développement industriel de la Côte d’Ivoire.
Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), le Laboratoire national d’essais, de qualité, de métrologie et d’analyses (Lanema) ne se porte pas bien. Le Lanema a pour missions essentielles d’une part, à l’appui au développement industriel, l’élimination des obstacles techniques au commerce et la protection des consommateurs par l’évaluation de la conformité des produits industriels fabriqués localement et importés avant leur mise sur le marché, les essais électromécaniques sur les tubes oranges, et d’autre part, à l’étalonnage des appareils de mesure utilisés dans les industries, les centres de santé et les laboratoires de recherches, sans oublier l’assistance conseil dans les industries et la formation le Lanema fonctionne dans un cadre juridique inadapté. Outre ces fonctions, le Lanema est spécialisé après le rachat du Centre de révision des accessoires (Cra) de l’ex-Air Afrique, de l’entretien, la réparation et le contrôle des accessoires d’avions, notamment les roues, les jantes, les systèmes de freinage, les aspirateurs, les coffee marker, les boîtes noires, les altimètres et les niveaux de kérosène. Malgré ces multiples fonctions, ce laboratoire de référence selon l’Union économique et monétaire ouest -africaine (Uemoa) croule sous le poids des difficultés. Jeudi, lors d’une visite au siège de cette structure placée sous sa tutelle, le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Philippe Attey a été instruit des problèmes que vit le Lanema. Selon M. Gabriel Koffi Morouphié, son Directeur général, le Lanema manque d’équipements techniques adéquats. Ce qui ne permet pas aux agents de travailler convenablement. Plus grave, indique le Directeur général de Lanema, les agents travaillent dans des conditions extrêmement difficiles et cela les exposent à toutes sortes de risques liés à leur santé, notamment l’utilisation des réactifs chimiques dangereux, les salissures, les agressions cutanées et acoustiques, les intoxications… A cela, il faut ajouter le débauchage par le privé des ingénieurs, cadres techniques et techniciens qui ont bénéficié parfois de stages et de formation spécialisées au frais de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans les meilleurs laboratoires français, américains et japonais. De 2008 jusqu’à ce jour, ce sont au total 17 agents, tous grades confondus, qui sont partis sous d’autres cieux pour des raisons liées à la faiblesse des salaires, non soutenus par des primes de motivation et autres avantages. Cependant, malgré toute cette situation, le Lanema essaie de fonctionner tant bien que mal. A en croire son Directeur général, tous les laboratoires ont été réhabilités. Deux sont en instance d’accréditation. Il s’agit des laboratoires de la microbiologie et de la métrologie. Une vingtaine de nouveaux appareils d’analyses de laboratoire ont été acquis. Ce sont entre autres, un (1) Hplc, pour le contrôle de la qualité des produits alimentaires et agricoles, un appareil d’absorption atomique dans le cadre de la campagne eau potable…Pour ce qui est du centre de révision des accessoires basé à l’aéroport d’Abidjan, l’atelier électromécanique est réhabilité et mis à niveau conformément aux normes de l’aviation civile. Les procédures de qualités sont rédigées. L’audit de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac) est terminé…Vu ce tableau et le statut de cette structure, le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Philippe Attey, qui est un pur produit du secteur privé a demandé à la Direction de créer des conditions réelles pour permettre à l’entreprise d’avoir ses fonds propres. «N’attendez pas tout de l’Etat. Vous avez entre vos mains, un outil qui devrait vous rapporter de l’argent. Parce que, vous avez un long champ d’intervention», leur a-t-il dit. Pour Philippe Attey, le Lanema avec tout son appareillage ne doit pas se tourner les pouces. Parce que, il a une expertise avérée pour alimenter sa caisse. Il entend donner ses orientations pour permettre à cette structure, comme toutes les structures sous sa tutelle de prendre leur envol. Un séminaire de recadrage est organisé à cet effet, du 12 au 13 janvier prochain dans les locaux de Sotra industrie à Yopougon.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), le Laboratoire national d’essais, de qualité, de métrologie et d’analyses (Lanema) ne se porte pas bien. Le Lanema a pour missions essentielles d’une part, à l’appui au développement industriel, l’élimination des obstacles techniques au commerce et la protection des consommateurs par l’évaluation de la conformité des produits industriels fabriqués localement et importés avant leur mise sur le marché, les essais électromécaniques sur les tubes oranges, et d’autre part, à l’étalonnage des appareils de mesure utilisés dans les industries, les centres de santé et les laboratoires de recherches, sans oublier l’assistance conseil dans les industries et la formation le Lanema fonctionne dans un cadre juridique inadapté. Outre ces fonctions, le Lanema est spécialisé après le rachat du Centre de révision des accessoires (Cra) de l’ex-Air Afrique, de l’entretien, la réparation et le contrôle des accessoires d’avions, notamment les roues, les jantes, les systèmes de freinage, les aspirateurs, les coffee marker, les boîtes noires, les altimètres et les niveaux de kérosène. Malgré ces multiples fonctions, ce laboratoire de référence selon l’Union économique et monétaire ouest -africaine (Uemoa) croule sous le poids des difficultés. Jeudi, lors d’une visite au siège de cette structure placée sous sa tutelle, le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Philippe Attey a été instruit des problèmes que vit le Lanema. Selon M. Gabriel Koffi Morouphié, son Directeur général, le Lanema manque d’équipements techniques adéquats. Ce qui ne permet pas aux agents de travailler convenablement. Plus grave, indique le Directeur général de Lanema, les agents travaillent dans des conditions extrêmement difficiles et cela les exposent à toutes sortes de risques liés à leur santé, notamment l’utilisation des réactifs chimiques dangereux, les salissures, les agressions cutanées et acoustiques, les intoxications… A cela, il faut ajouter le débauchage par le privé des ingénieurs, cadres techniques et techniciens qui ont bénéficié parfois de stages et de formation spécialisées au frais de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans les meilleurs laboratoires français, américains et japonais. De 2008 jusqu’à ce jour, ce sont au total 17 agents, tous grades confondus, qui sont partis sous d’autres cieux pour des raisons liées à la faiblesse des salaires, non soutenus par des primes de motivation et autres avantages. Cependant, malgré toute cette situation, le Lanema essaie de fonctionner tant bien que mal. A en croire son Directeur général, tous les laboratoires ont été réhabilités. Deux sont en instance d’accréditation. Il s’agit des laboratoires de la microbiologie et de la métrologie. Une vingtaine de nouveaux appareils d’analyses de laboratoire ont été acquis. Ce sont entre autres, un (1) Hplc, pour le contrôle de la qualité des produits alimentaires et agricoles, un appareil d’absorption atomique dans le cadre de la campagne eau potable…Pour ce qui est du centre de révision des accessoires basé à l’aéroport d’Abidjan, l’atelier électromécanique est réhabilité et mis à niveau conformément aux normes de l’aviation civile. Les procédures de qualités sont rédigées. L’audit de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac) est terminé…Vu ce tableau et le statut de cette structure, le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Philippe Attey, qui est un pur produit du secteur privé a demandé à la Direction de créer des conditions réelles pour permettre à l’entreprise d’avoir ses fonds propres. «N’attendez pas tout de l’Etat. Vous avez entre vos mains, un outil qui devrait vous rapporter de l’argent. Parce que, vous avez un long champ d’intervention», leur a-t-il dit. Pour Philippe Attey, le Lanema avec tout son appareillage ne doit pas se tourner les pouces. Parce que, il a une expertise avérée pour alimenter sa caisse. Il entend donner ses orientations pour permettre à cette structure, comme toutes les structures sous sa tutelle de prendre leur envol. Un séminaire de recadrage est organisé à cet effet, du 12 au 13 janvier prochain dans les locaux de Sotra industrie à Yopougon.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr