Le spectre de la guerre civile est aujourd’hui brandi par ceux qui s’affichent aujourd’hui comme bourreaux de la démocratie en Afrique et précisément en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo et les siens – c’est bien évidemment d’eux qu’il s’agit – ont décidé à dessein d’en faire un véritable bouclier pour espérer se sortir de l’impasse en freinant une quelconque intervention militaire de la CEDEAO contre l’ex-président et le carré qui l’entoure.
Mais même si ce chiffon rouge, véritable fonds de commerce pour Gbagbo, devrait, par extraordinaire, porter ses fruits, l’une des questions essentielles reste bien celle-ci : où est-ce que la guerre civile, agitée aussi frénétiquement par les refondateurs, aura lieu ? Sur quel espace géographique ? Dans quelle région de notre pays ? Au Nord, à l’Est, à l’Ouest, au Centre, au Sud ?
Ce n’est évidemment pas le Nord avec son brassage interethnique authentique et enraciné de manière très endogène et totalement acquise à la cause du candidat du RHDP qui s’entredéchira pour un homme qui a perdu la légitimité des urnes. Ce pas non plus les liens séculaires d’amitié, de cohabitation pacifique, de vie de couple, et de mariages interethniques très effective au Centre qui voleront en éclats, pour Laurent Gbagbo. Ce n’est ni encore moins, le Sud, notamment à Abidjan avec son équilibre presque parfait de peuplements des différentes ethnies que renferment la Côte d’Ivoire et les populations venues de la sous-région. Cet équilibre de présence des différentes ethnies s’observe aussi bien à l’Est, au Centre-ouest et à l’Ouest. Il n’y a point de déséquilibre en terme de concentration de populations ethniques et de corps électoral au profit du candidat malheureux Laurent Gbagbo. Il faut donc s’interroger et demander à ceux qui brandissent le spectre de la guerre civile comme un bouclier pour se sortir de l’impasse, où en réalité cette guerre aura lieu ? Ce n’est en tout cas pas à Abidjan où les populations venues de divers horizons et vivant en harmonie qui se tireront la dessus pour un homme qui est convaincu par lui-même qu’il a perdu les élections, ni les populations de Bouaké, ni à Daloa encore moins à Korhogo ou à San-Pédro. Toute comme le guerre de Troie, la guerre civile en Côte d’Ivoire n’aura pas lieu. Les Ivoiriens sont fatigués, ils attendent que la CEDEAO prenne ses responsabilités pour éjecter Laurent Gbagbo du Palais présidentielle.
Moussa keita
Mais même si ce chiffon rouge, véritable fonds de commerce pour Gbagbo, devrait, par extraordinaire, porter ses fruits, l’une des questions essentielles reste bien celle-ci : où est-ce que la guerre civile, agitée aussi frénétiquement par les refondateurs, aura lieu ? Sur quel espace géographique ? Dans quelle région de notre pays ? Au Nord, à l’Est, à l’Ouest, au Centre, au Sud ?
Ce n’est évidemment pas le Nord avec son brassage interethnique authentique et enraciné de manière très endogène et totalement acquise à la cause du candidat du RHDP qui s’entredéchira pour un homme qui a perdu la légitimité des urnes. Ce pas non plus les liens séculaires d’amitié, de cohabitation pacifique, de vie de couple, et de mariages interethniques très effective au Centre qui voleront en éclats, pour Laurent Gbagbo. Ce n’est ni encore moins, le Sud, notamment à Abidjan avec son équilibre presque parfait de peuplements des différentes ethnies que renferment la Côte d’Ivoire et les populations venues de la sous-région. Cet équilibre de présence des différentes ethnies s’observe aussi bien à l’Est, au Centre-ouest et à l’Ouest. Il n’y a point de déséquilibre en terme de concentration de populations ethniques et de corps électoral au profit du candidat malheureux Laurent Gbagbo. Il faut donc s’interroger et demander à ceux qui brandissent le spectre de la guerre civile comme un bouclier pour se sortir de l’impasse, où en réalité cette guerre aura lieu ? Ce n’est en tout cas pas à Abidjan où les populations venues de divers horizons et vivant en harmonie qui se tireront la dessus pour un homme qui est convaincu par lui-même qu’il a perdu les élections, ni les populations de Bouaké, ni à Daloa encore moins à Korhogo ou à San-Pédro. Toute comme le guerre de Troie, la guerre civile en Côte d’Ivoire n’aura pas lieu. Les Ivoiriens sont fatigués, ils attendent que la CEDEAO prenne ses responsabilités pour éjecter Laurent Gbagbo du Palais présidentielle.
Moussa keita