Dame Konan Amenan Rosalie et sa fille de 6 ans, Kouamé Amenan-Bâ, sont décédées, le vendredi 7 janvier dernier, à la suite d’une intoxication alimentaire. Rosalie et sa fille ne sont pas les seules victimes de ce drame. Cinq autres personnes, victimes de cette intoxication alimentaire dont une, dans le coma, sont internés au centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro. Le drame a eu lieu dans le village de Kangrassou-Alluibo, une localité du département de Dimbokro située à 10 km de Yamoussoukro.
Si quatre victimes semblent présenter des cas moins inquiétants, ce n’est pas le cas de N’Guessan Rodrigue (21 ans) qui, depuis son transfert d’urgence à l’hôpital de Yamoussoukro, est toujours dans le coma. Et cette situation, a touché la sensibilité du gouvernement ivoirien qui a dépêché aussitôt, samedi 8 janvier, son ministre en charge de la Santé, Dr Christine Adjobi. Pour s’enquérir de l’état d’évolution des victimes. Ainsi accompagnée du directeur régional de la santé, Tra Gaston, et des autorités préfectorales et sanitaires du CHR de Yamoussoukro, Dr Adjobi a pu constater, de visu, la gravité de l’intoxication. En effet, à l’origine de ce drame, une « confusion entre la farine et un produit phytosanitaire ». Selon des parents des victimes, Dame Konan Amenan Rosalie (40 ans) a confondu la farine qu’elle a l’habitude d’utiliser dans la confection d’un produit phytosanitaire alors qu’elle voulait faire de la tartine de banane, communément appelée, « Krakro ». Cette confusion a mis fin à l’existence de dame Konan et sa fille Amenan-Bâ qui ont succombé sur le champ, après avoir mangé de cette tartine. N’Guessan Rodrigue (21 ans), qui est encore plongé dans le coma et les autres victimes vivantes ont reçu la visite du ministre Christine Adjobi. L’état de santé des quatre autres victimes est moins alarmant, (sortis du coma). Cependant, elles nécessitent des traitements corsés. La ministre de la Santé, se voulant prudente, a apporté son soutien et celui du gouvernement qu’elle représente, à la famille et aux victimes. Tout en demandant que des mesures idoines soient prises pour « déceler les vraies causes de l’intoxication ». Pour rappel, le périmètre géographique de la capitale politique, Yamoussoukro, n’est pas à sa première intoxication. L’on se souvient de celle qui a eu lieu à Labokro et ayant cause plusieurs pertes en vies humaines après que les populations aient consommé de la bouillie de mil. Vendredi dernier, avec cette intoxication de Kangrassou-Alluibo, la ministre Adjobi qui veut en savoir davantage a exigé que des examens plus approfondis soient menés à Abidjan dans des laboratoires modernes aux fins de situer les responsabilités. Selon le Dr Galla Benjamin Honoré, c’est une dizaine de personnes qui ont été intoxiquées après avoir consommé des galettes. « Nos services ont reçu neuf patients qui, après avoir consommé des galettes appelées ‘’Krakro’’, ont commencé à se tordre de douleurs au ventre. Sur neuf cas, nous avons enregistré un décès au CHR et un autre décès nous a été rapporté depuis le village, par des malades », a expliqué le directeur régional de la Santé du N’Zi-Comoé. Selon le premier responsable de la santé dans la région du N’Zi-Comoé, cinq malades ont été transférés au Centre hospitalier de Yamoussoukro pour une meilleure prise en charge et trois autres dont les vies ne sont pas en danger sont encore sous traitement au CHR de Dimbokro.
Séfora Etranou
(Correspondant régional à Yamoussoukro)
Si quatre victimes semblent présenter des cas moins inquiétants, ce n’est pas le cas de N’Guessan Rodrigue (21 ans) qui, depuis son transfert d’urgence à l’hôpital de Yamoussoukro, est toujours dans le coma. Et cette situation, a touché la sensibilité du gouvernement ivoirien qui a dépêché aussitôt, samedi 8 janvier, son ministre en charge de la Santé, Dr Christine Adjobi. Pour s’enquérir de l’état d’évolution des victimes. Ainsi accompagnée du directeur régional de la santé, Tra Gaston, et des autorités préfectorales et sanitaires du CHR de Yamoussoukro, Dr Adjobi a pu constater, de visu, la gravité de l’intoxication. En effet, à l’origine de ce drame, une « confusion entre la farine et un produit phytosanitaire ». Selon des parents des victimes, Dame Konan Amenan Rosalie (40 ans) a confondu la farine qu’elle a l’habitude d’utiliser dans la confection d’un produit phytosanitaire alors qu’elle voulait faire de la tartine de banane, communément appelée, « Krakro ». Cette confusion a mis fin à l’existence de dame Konan et sa fille Amenan-Bâ qui ont succombé sur le champ, après avoir mangé de cette tartine. N’Guessan Rodrigue (21 ans), qui est encore plongé dans le coma et les autres victimes vivantes ont reçu la visite du ministre Christine Adjobi. L’état de santé des quatre autres victimes est moins alarmant, (sortis du coma). Cependant, elles nécessitent des traitements corsés. La ministre de la Santé, se voulant prudente, a apporté son soutien et celui du gouvernement qu’elle représente, à la famille et aux victimes. Tout en demandant que des mesures idoines soient prises pour « déceler les vraies causes de l’intoxication ». Pour rappel, le périmètre géographique de la capitale politique, Yamoussoukro, n’est pas à sa première intoxication. L’on se souvient de celle qui a eu lieu à Labokro et ayant cause plusieurs pertes en vies humaines après que les populations aient consommé de la bouillie de mil. Vendredi dernier, avec cette intoxication de Kangrassou-Alluibo, la ministre Adjobi qui veut en savoir davantage a exigé que des examens plus approfondis soient menés à Abidjan dans des laboratoires modernes aux fins de situer les responsabilités. Selon le Dr Galla Benjamin Honoré, c’est une dizaine de personnes qui ont été intoxiquées après avoir consommé des galettes. « Nos services ont reçu neuf patients qui, après avoir consommé des galettes appelées ‘’Krakro’’, ont commencé à se tordre de douleurs au ventre. Sur neuf cas, nous avons enregistré un décès au CHR et un autre décès nous a été rapporté depuis le village, par des malades », a expliqué le directeur régional de la Santé du N’Zi-Comoé. Selon le premier responsable de la santé dans la région du N’Zi-Comoé, cinq malades ont été transférés au Centre hospitalier de Yamoussoukro pour une meilleure prise en charge et trois autres dont les vies ne sont pas en danger sont encore sous traitement au CHR de Dimbokro.
Séfora Etranou
(Correspondant régional à Yamoussoukro)