Le lundi 3 janvier dernier, un affrontement a opposé la communauté Malinké aux Guéré de la ville de Duékoué. Le ministre Emile Guiriéoulou s’est fait une nette idée des violences en se rendant sur le terrain.
Cela, suite à l’attaque d’un véhicule de transport de type gbaka sur l’axe Duékoué – Man à 500 m du corridor et à 2 km du village Fengolo par les coupeurs de route. Cette attaque a occasionné la mort d’une dame Malinké. Pour mieux cerner ce problème, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a dépêché dimanche dernier, à Duékoué, Emile Guiriéoulou, ministre de l’Intérieur et Dosso Charles Rodel, Secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre. Les deux émissaires du Président Gbagbo ont été reçus à la mairie de Duékoué par le préfet Boni Agnimel et le maire Tihikpao de ladite commune. Où une rencontre avec les différents représentants des populations ont permis de comprendre le problème. C’est au préfet Boni Agnimel de Duékoué qu’est revenu la charge d’expliquer ce qui s’est passé dans son département. Pour lui, cet affrontement est la résultante de la tension qui couvait longtemps entre Guéré et Malinké. Cela faisait que les deux communautés se regardaient en chiens de faïence. Pour être clair, il a expliqué plusieurs points marqués par ce fait. A savoir l’affaire Oulato Gaoudi qui, selon lui, a suscité une tension à Duékoué .Afin que la procédure enclenchée n’évolue pas jusqu’à sa fin. Il a cité la découverte des cadavres d’un Malinké et de deux Guéré. Les deux se sont rejeté la responsabilité. Par des rencontres, il a étouffé ces faits en leur expliquant la nécessité de vivre uni. Hélas, survient l’affrontement du lundi 3 janvier faisant 32 personnes tuées, une centaine de blessés et d’énormes dégâts matériels enregistrés. Prenant la parole, le ministre Emile Guiriéoulou a déclaré qu’il est inacceptable que Duékoué soit le summum de la violence même si la Côte d’Ivoire est en crise. Pour cela, il a invité les uns et les autres à user du dialogue pour régler les problèmes. Pour ceux qui rêvent et continuent de penser qu’en Côte d’Ivoire, il y a un autre Président autre que le Président Gbagbo, le patron du département de l’intérieur a été clair : «Le seul Président de la République de Côte d’Ivoire, c’est Laurent Gbagbo. C’est lui qui m’a envoyé ici en tant que ministre de la République. Pour vous écouter et voir ce qui s’est passé afin de lui rendre compte. C’est encore lui, qui a également envoyé ici les Forces de défense et de sécurité afin d’y établir l’ordre. Et instaurer la paix et la fraternité entre vous». Poursuivant, le ministre Emile Guiéroulou a mis en garde les fauteurs de trouble. «Celui qui lance un mot d’ordre de désobéissance civile ici à Duékoué, Monsieur le préfet, je vous donne l’ordre de l’arrêter et de le mettre hors d’état de nuire». Analysant le motif de ces affrontements qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes, Emile Guiriéoulou a expliqué qu’une histoire de coupeur de route ne peut entraîner des affrontements sanglants. Car un coupeur de route peut être de toutes les ethnies. Pour cela, il a demandé aux uns et aux autres d’éviter les a priori pour mieux vivre ensemble. Par ailleurs, le ministre a conseillé la suppression de la zone de confiance pour sécuriser la région. Car cette zone est devenue un nid des bandits de tous ordres. Pour le Secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre, Dosso Charles Rodel, les Ivoiriens doivent s’estimer heureux d’avoir un génie politique comme Laurent Gbagbo qui lutte pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Il a donc conseillé que la Côte d’Ivoire ne soit pas une poudrière. Avant de rassurer la population qu’elle ne sera pas oubliée. Par ailleurs, il a félicité les Forces de défense et de sécurité pour leurs loyauté et efficacité. Le ministre Kaé Eric présent à cette rencontre a expliqué que la violence est beaucoup récurrente à Duékoué. C’est pour cela, il a proposé un comité vérité-réconciliation qui sera présidé par le préfet et permettra aux deux camps de se parler et de restituer le vrai mobile de ces affrontements. Mais avant, le ministre Emile Guiriéoulou a écouté certains acteurs de la crise. C’est dans cette optique que l’imam Kouaté a salué l’envoi des émissaires à Duékoué par le Président de la République, Laurent Gbagbo. Parce que pour lui, ce sont des innocents qui subissent les affres de la politique. L’homme de Dieu a demandé au Président de la République à travers ses émissaires de tout faire pour sauver des vies humaines et l’avenir des enfants. Lui emboitant le pas, M. Dembélé a imploré le pardon pour que tout se calme à Duékoué. «J’ai construit ici. Je vis à Duékoué. Je ne peux donc pas permettre que cette ville brûle. Messieurs les ministres, soyez nos interprètes auprès du Président de la République. Afin que la paix revienne». M. Octavio Yayi, 3e vice-président du Conseil général de Guiglo a rappelé les démarches pour ramener la paix. Une rencontre restreinte des envoyés du Président Gbagbo avec les différents responsables des communautés a sanctionné la fin de la visite. Après, les deux émissaires du Président Gbagbo ont visité les lieux d’affrontement et la mission catholique qui accueille les refugiés.
Renaud Djatchi
Envoyé spécial à Duékoué
Cela, suite à l’attaque d’un véhicule de transport de type gbaka sur l’axe Duékoué – Man à 500 m du corridor et à 2 km du village Fengolo par les coupeurs de route. Cette attaque a occasionné la mort d’une dame Malinké. Pour mieux cerner ce problème, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a dépêché dimanche dernier, à Duékoué, Emile Guiriéoulou, ministre de l’Intérieur et Dosso Charles Rodel, Secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre. Les deux émissaires du Président Gbagbo ont été reçus à la mairie de Duékoué par le préfet Boni Agnimel et le maire Tihikpao de ladite commune. Où une rencontre avec les différents représentants des populations ont permis de comprendre le problème. C’est au préfet Boni Agnimel de Duékoué qu’est revenu la charge d’expliquer ce qui s’est passé dans son département. Pour lui, cet affrontement est la résultante de la tension qui couvait longtemps entre Guéré et Malinké. Cela faisait que les deux communautés se regardaient en chiens de faïence. Pour être clair, il a expliqué plusieurs points marqués par ce fait. A savoir l’affaire Oulato Gaoudi qui, selon lui, a suscité une tension à Duékoué .Afin que la procédure enclenchée n’évolue pas jusqu’à sa fin. Il a cité la découverte des cadavres d’un Malinké et de deux Guéré. Les deux se sont rejeté la responsabilité. Par des rencontres, il a étouffé ces faits en leur expliquant la nécessité de vivre uni. Hélas, survient l’affrontement du lundi 3 janvier faisant 32 personnes tuées, une centaine de blessés et d’énormes dégâts matériels enregistrés. Prenant la parole, le ministre Emile Guiriéoulou a déclaré qu’il est inacceptable que Duékoué soit le summum de la violence même si la Côte d’Ivoire est en crise. Pour cela, il a invité les uns et les autres à user du dialogue pour régler les problèmes. Pour ceux qui rêvent et continuent de penser qu’en Côte d’Ivoire, il y a un autre Président autre que le Président Gbagbo, le patron du département de l’intérieur a été clair : «Le seul Président de la République de Côte d’Ivoire, c’est Laurent Gbagbo. C’est lui qui m’a envoyé ici en tant que ministre de la République. Pour vous écouter et voir ce qui s’est passé afin de lui rendre compte. C’est encore lui, qui a également envoyé ici les Forces de défense et de sécurité afin d’y établir l’ordre. Et instaurer la paix et la fraternité entre vous». Poursuivant, le ministre Emile Guiéroulou a mis en garde les fauteurs de trouble. «Celui qui lance un mot d’ordre de désobéissance civile ici à Duékoué, Monsieur le préfet, je vous donne l’ordre de l’arrêter et de le mettre hors d’état de nuire». Analysant le motif de ces affrontements qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes, Emile Guiriéoulou a expliqué qu’une histoire de coupeur de route ne peut entraîner des affrontements sanglants. Car un coupeur de route peut être de toutes les ethnies. Pour cela, il a demandé aux uns et aux autres d’éviter les a priori pour mieux vivre ensemble. Par ailleurs, le ministre a conseillé la suppression de la zone de confiance pour sécuriser la région. Car cette zone est devenue un nid des bandits de tous ordres. Pour le Secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre, Dosso Charles Rodel, les Ivoiriens doivent s’estimer heureux d’avoir un génie politique comme Laurent Gbagbo qui lutte pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Il a donc conseillé que la Côte d’Ivoire ne soit pas une poudrière. Avant de rassurer la population qu’elle ne sera pas oubliée. Par ailleurs, il a félicité les Forces de défense et de sécurité pour leurs loyauté et efficacité. Le ministre Kaé Eric présent à cette rencontre a expliqué que la violence est beaucoup récurrente à Duékoué. C’est pour cela, il a proposé un comité vérité-réconciliation qui sera présidé par le préfet et permettra aux deux camps de se parler et de restituer le vrai mobile de ces affrontements. Mais avant, le ministre Emile Guiriéoulou a écouté certains acteurs de la crise. C’est dans cette optique que l’imam Kouaté a salué l’envoi des émissaires à Duékoué par le Président de la République, Laurent Gbagbo. Parce que pour lui, ce sont des innocents qui subissent les affres de la politique. L’homme de Dieu a demandé au Président de la République à travers ses émissaires de tout faire pour sauver des vies humaines et l’avenir des enfants. Lui emboitant le pas, M. Dembélé a imploré le pardon pour que tout se calme à Duékoué. «J’ai construit ici. Je vis à Duékoué. Je ne peux donc pas permettre que cette ville brûle. Messieurs les ministres, soyez nos interprètes auprès du Président de la République. Afin que la paix revienne». M. Octavio Yayi, 3e vice-président du Conseil général de Guiglo a rappelé les démarches pour ramener la paix. Une rencontre restreinte des envoyés du Président Gbagbo avec les différents responsables des communautés a sanctionné la fin de la visite. Après, les deux émissaires du Président Gbagbo ont visité les lieux d’affrontement et la mission catholique qui accueille les refugiés.
Renaud Djatchi
Envoyé spécial à Duékoué