Suite aux tueries et assassinats des Ivoiriens perpétrées par les mercenaires étrangers Libériens et Angolais recrutés pour sauvegarder le fauteuil de Laurent Gbagbo, Monseigneur Paul Ahouana a célébré une messe eucharistique à la mémoire des disparus. C'était à la cathédrale de Bouaké et en présence du préfet de région, Konin Aka, de plusieurs responsables politiques et de nombreux fidèles.
"Prions le Seigneur pour qu'il pardonne aux tueurs et leurs complices. Que Dieu leur pardonne. Père, pardonne-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font", a dit l'archevêque de Bouaké à l'entame de la messe. Pour lui, "l'homme n'est pas un être vulgaire. Notre vie ne nous appartient pas. Que Dieu pardonne aux tueurs et à leurs complices. Nous te supplions, Seigneur, pour qu'ils vivent auprès de toi. Nous te demandons de prier pour ceux qui les ont tués, leurs complices et les commanditaires. Qu'ils leur pardonnent. J'ai le cœur triste parce que nous ne savons pas ce que c'est que la politique. Chacun veut se lever et faire ce qu'il veut. Dans notre pays, on en a fait un mouvement de terreur pour tuer. Ça, je ne comprends pas que, à cause du pouvoir, on va jusqu'à tuer des gens. (….) Dans cette prière, nous allons prier pour les bourreaux, ceux qui ont tué et les commanditaires. Pour que Dieu puisse convertir leur intelligence. Parce que ceux qu'ils sont en train de tuer sont leurs semblables. Que Dieu leur pardonne et touche leur cœur". Pour Mgr Paul Ahouana, "ils rendront compte comme Caen l'a dit. Qu'ils pensent à ça. Qu'ils sachent que Dieu est fort et que le dernier mot lui appartient. (…..) Seigneur, nous te prions pour ceux qui sont tombés à cause de la haine. Quelle que soit notre divergence de vue, nous avons un seul père. Si, il y en a qui n'ont pas compris, pardonne-leur", a-t-il ajouté car selon lui, "la paix est un don de soi. Nous te demandons de pardonner le péché de leurs bourreaux". Evoquant l’attaque aux grenades lacrymogènes dans une mosquée de Grand Bassam, l'évêque de Bouaké a dit : "on a perdu le sens du divin. Une mosquée, une église, ce sont des lieux sacrés. Un jour, ils répondront de leurs actes". Aussi, a-t-il ajouté que ''à cause de la politique, nous sommes devenus fous. Nous sommes des fous guéris". Aux hommes religieux qui naviguent entre les politiciens, Mgr Paul Ahouana a fait savoir que, "il ne faut pas que la politique nous récupère sinon on est foutu. Il y a des gens qui insultent, il y a des gens qui suivent des politiciens".
DELMAS ABIB
"Prions le Seigneur pour qu'il pardonne aux tueurs et leurs complices. Que Dieu leur pardonne. Père, pardonne-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font", a dit l'archevêque de Bouaké à l'entame de la messe. Pour lui, "l'homme n'est pas un être vulgaire. Notre vie ne nous appartient pas. Que Dieu pardonne aux tueurs et à leurs complices. Nous te supplions, Seigneur, pour qu'ils vivent auprès de toi. Nous te demandons de prier pour ceux qui les ont tués, leurs complices et les commanditaires. Qu'ils leur pardonnent. J'ai le cœur triste parce que nous ne savons pas ce que c'est que la politique. Chacun veut se lever et faire ce qu'il veut. Dans notre pays, on en a fait un mouvement de terreur pour tuer. Ça, je ne comprends pas que, à cause du pouvoir, on va jusqu'à tuer des gens. (….) Dans cette prière, nous allons prier pour les bourreaux, ceux qui ont tué et les commanditaires. Pour que Dieu puisse convertir leur intelligence. Parce que ceux qu'ils sont en train de tuer sont leurs semblables. Que Dieu leur pardonne et touche leur cœur". Pour Mgr Paul Ahouana, "ils rendront compte comme Caen l'a dit. Qu'ils pensent à ça. Qu'ils sachent que Dieu est fort et que le dernier mot lui appartient. (…..) Seigneur, nous te prions pour ceux qui sont tombés à cause de la haine. Quelle que soit notre divergence de vue, nous avons un seul père. Si, il y en a qui n'ont pas compris, pardonne-leur", a-t-il ajouté car selon lui, "la paix est un don de soi. Nous te demandons de pardonner le péché de leurs bourreaux". Evoquant l’attaque aux grenades lacrymogènes dans une mosquée de Grand Bassam, l'évêque de Bouaké a dit : "on a perdu le sens du divin. Une mosquée, une église, ce sont des lieux sacrés. Un jour, ils répondront de leurs actes". Aussi, a-t-il ajouté que ''à cause de la politique, nous sommes devenus fous. Nous sommes des fous guéris". Aux hommes religieux qui naviguent entre les politiciens, Mgr Paul Ahouana a fait savoir que, "il ne faut pas que la politique nous récupère sinon on est foutu. Il y a des gens qui insultent, il y a des gens qui suivent des politiciens".
DELMAS ABIB