L’anxiété ! C’est l’état d’esprit dans lequel se trouvent aujourd’hui Laurent Gbagbo et ses camarades refondateurs. Si Gbagbo, après avoir perdu les élections à la régulière dans les urnes, s’entête à se maintenir au palais, c’est, en partie, par peur de quitter les délices du pouvoir. En tout cas, les refondateurs craignent d’abandonner les lambris dorés du palais et la vie de concupiscence que "le Machiavel des Lagunes" et ses hommes mènent depuis dix ans. Tout son règne durant, Gbagbo et sa bande de prédateurs ont fait fortune. Lui-même est cité aujourd’hui au nombre des plus grandes fortunes d’Afrique. Ses proches, eux, à quelque niveau de responsabilité qu’ils soient, ont suffisamment pillé les ressources de l’Etat. Beaucoup d’entre eux ont amassé d’immenses fortunes par des détournements et autres actions de blanchiment d’argent, puisque sous Gbagbo, il n’y avait aucun contrôle. C’est justement à cette période que la Côte d’Ivoire a enregistré les crimes économiques les plus inqualifiables. L’exemple patent est celui des dirigeants de la filière Café- Cacao. Les Tapé Do Lucien, Angéline Kili, Placide Zougrana, tous proches de Laurent Gbagbo ont amassé des milliards sur le dos des pauvres paysans qui croupissent sous le poids de la misère.
Outre ces barons du Café cacao, il faut compter les membres de la galaxie patriotique dirigée par Blé Goudé Charles. Ce dernier, reconverti aujourd’hui, en homme d’affaires prospère trône dans le peloton de tête des milliardaires de la nébuleuse refondation. Alors qu’il a fallu que Blé Goudé triche, après dix années d’études, pour obtenir une simple Licence d’Anglais à l’Université d’Abidjan. Avec lui, il faut compter les dirigeants de sociétés étatiques et autres Régies financières. Nantis de ce trésor, les refondateurs baignent dans la concupiscence totale. Dans l’optique de fructifier cette fortune, ils font pousser « des immeubles comme des champignons.» Ils initient de nombreux concours de beauté qui sont, en réalité, des castings pour recruter des jeunes filles, à peine nubiles ou pubères... Que dire des voitures rutilantes qu’ils s’offrent à coups de millions ! L’on se souvient de "la Maybach" achetée à plus de 203 millions de Francs CFA par Victor Ekra qui, de sources concordante, ne servait que de prête nom à Laurent Gbagbo dans cette transaction.
En 10 ans de pouvoir, Gbagbo les siens ont amassé une fortune insolente !
Tous les secteurs d’activités sont sous leurs pieds. Gbagbo et ses hommes font irruption dans l’immobilier. Ils font « pousser des immeubles comme des champignons.» Et de façon ostentatoire, les refondateurs exhibent leur richesse, pendant que des millions de jeunes ivoiriens, nantis de diplômes, sont résignés à gérer des cabines téléphoniques, comme premier emploi, pour les plus chanceux. Dans des familles, prendre un repas par jour devient un luxe. Mais, Gbagbo et les siens s’en moquent éperdument.
Jean- Antoine Doudou
Outre ces barons du Café cacao, il faut compter les membres de la galaxie patriotique dirigée par Blé Goudé Charles. Ce dernier, reconverti aujourd’hui, en homme d’affaires prospère trône dans le peloton de tête des milliardaires de la nébuleuse refondation. Alors qu’il a fallu que Blé Goudé triche, après dix années d’études, pour obtenir une simple Licence d’Anglais à l’Université d’Abidjan. Avec lui, il faut compter les dirigeants de sociétés étatiques et autres Régies financières. Nantis de ce trésor, les refondateurs baignent dans la concupiscence totale. Dans l’optique de fructifier cette fortune, ils font pousser « des immeubles comme des champignons.» Ils initient de nombreux concours de beauté qui sont, en réalité, des castings pour recruter des jeunes filles, à peine nubiles ou pubères... Que dire des voitures rutilantes qu’ils s’offrent à coups de millions ! L’on se souvient de "la Maybach" achetée à plus de 203 millions de Francs CFA par Victor Ekra qui, de sources concordante, ne servait que de prête nom à Laurent Gbagbo dans cette transaction.
En 10 ans de pouvoir, Gbagbo les siens ont amassé une fortune insolente !
Tous les secteurs d’activités sont sous leurs pieds. Gbagbo et ses hommes font irruption dans l’immobilier. Ils font « pousser des immeubles comme des champignons.» Et de façon ostentatoire, les refondateurs exhibent leur richesse, pendant que des millions de jeunes ivoiriens, nantis de diplômes, sont résignés à gérer des cabines téléphoniques, comme premier emploi, pour les plus chanceux. Dans des familles, prendre un repas par jour devient un luxe. Mais, Gbagbo et les siens s’en moquent éperdument.
Jean- Antoine Doudou