La journée du mardi 11 janvier 2011 restera gravée à jamais dans l’esprit des populations d’Abobo PK 18, ‘’derrière pont’’. Un affrontement opposant les populations aux FDS a tourné au drame. Au total, on dénombre sept morts dont deux policiers et cinq civils.
Le quartier PK18 ‘’derrière pont’’ d’Abobo ressemblait, hier mardi, à un champ de bataille entre les Fds et des hommes suspects. Une fusillade a entraîné la fermeture des magasins. Le transport était inexistant, aucune personne n’était visible dans la rue principale dudit quartier. Les populations disent être choquées par cet énième affrontement meurtrier. Des habitants rencontrés sur place, ont révélé que ce sont des éléments de la CRS (compagnie républicaine de sécurité) appuyés par la gendarmerie nationale qui ont attaqué des jeunes opposés au meeting de Blé Goudé prévu hier à Abobo. Ceux-ci avaient érigé des barricades sur la voie principale pour empêcher le trafic routier. Acte tendant à interdire la jeunesse de ce secteur à aller au meeting de Blé Goudé prévu hier. Informées de cette situation, les Fds se seraient déportées sur les lieux. Cette intervention, soulignent des témoins, a dégénéré par la suite. Les commentaires vont bon train. Certaines langues disent tout bas que des policiers, en poste, auraient été enlevés pour une destination inconnue dans la nuit du lundi10 au mardi 11janvier alors qu’ils étaient en service au carrefour ‘’Agripac’’. D’autres sources indiquent par ailleurs que ce sont les FDS, dans une opération commando, qui ont décidé d’investir le quartier, pour y déloger d’éventuels rebelles. Joint au téléphone, le service de communication du ministère de l’Intérieur a annoncé deux morts du côté des Fds dans cet affrontement. 9 éléments des Fds ont été blessés dont 5 policier et 4 marins. Du côté des civils l’on avance le chiffre d’au moins cinq tués et plusieurs personnes portées disparues. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, nous n’avions pas eu le point exact de la situation. «La peur du gendarme est le commencement de la sagesse», dit l’adage. Mais des civils semblent être prêts à en découdre avec les FDS qui estiment qu’en réalité, il s’agit de rebelles infiltrés.
M .Ouattara et N.E
Le quartier PK18 ‘’derrière pont’’ d’Abobo ressemblait, hier mardi, à un champ de bataille entre les Fds et des hommes suspects. Une fusillade a entraîné la fermeture des magasins. Le transport était inexistant, aucune personne n’était visible dans la rue principale dudit quartier. Les populations disent être choquées par cet énième affrontement meurtrier. Des habitants rencontrés sur place, ont révélé que ce sont des éléments de la CRS (compagnie républicaine de sécurité) appuyés par la gendarmerie nationale qui ont attaqué des jeunes opposés au meeting de Blé Goudé prévu hier à Abobo. Ceux-ci avaient érigé des barricades sur la voie principale pour empêcher le trafic routier. Acte tendant à interdire la jeunesse de ce secteur à aller au meeting de Blé Goudé prévu hier. Informées de cette situation, les Fds se seraient déportées sur les lieux. Cette intervention, soulignent des témoins, a dégénéré par la suite. Les commentaires vont bon train. Certaines langues disent tout bas que des policiers, en poste, auraient été enlevés pour une destination inconnue dans la nuit du lundi10 au mardi 11janvier alors qu’ils étaient en service au carrefour ‘’Agripac’’. D’autres sources indiquent par ailleurs que ce sont les FDS, dans une opération commando, qui ont décidé d’investir le quartier, pour y déloger d’éventuels rebelles. Joint au téléphone, le service de communication du ministère de l’Intérieur a annoncé deux morts du côté des Fds dans cet affrontement. 9 éléments des Fds ont été blessés dont 5 policier et 4 marins. Du côté des civils l’on avance le chiffre d’au moins cinq tués et plusieurs personnes portées disparues. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, nous n’avions pas eu le point exact de la situation. «La peur du gendarme est le commencement de la sagesse», dit l’adage. Mais des civils semblent être prêts à en découdre avec les FDS qui estiment qu’en réalité, il s’agit de rebelles infiltrés.
M .Ouattara et N.E