A Monsieur Gouaméné Charles
Cher frère,
J'espère que c'est vraiment dans une volonté de convaincre, de mobiliser le maximum d'Africains à votre cause que vous m'avez envoyé votre document.
J'espère que ce n'est pas un hasard et que vous ne vous êtes pas trompé de destinataire !
J'espère surtout que vous me connaissez !
Si vous souhaitez, nous nous présenterons plus tard.
Mais je voudrais simplement vous dire que je ne joue pas de cette comédie. Dans quel monde êtes-vous ? Vous voulez certainement et simplement me mettre sur la liste des gens à tuer par les escadrons de la mort ? Faites-le sans passer par cette farce. Je ne sais pas sur quel continent vous trouvez ou sur quelle planète ! Comment peut-on ainsi, se creuser les méninges pour transformer le bourreau en victime? Félicitations ! Mais je ne suis pas de votre camp ! Je suis du camp de ceux que l'on tue tous les jours. Ils sont au nombre de 220 pour l'instant. Sans compter ceux qui seront massacrés à l'issue de la descente de ce matin mardi 11 janvier 2011 au Pk 18 Abobo route d'Anyama. Et ça continue ! Je suis du camp de ceux à qui la dictature de la Refondation de Gbagbo Laurent tente de ravir une victoire. Une victoire acquise démocratiquement. Je suis du camp de tous ces intellectuels africains qui luttent pour le triomphe de la démocratie. La vraie ! Je suis du camp de ceux qui ne sont pas du camp des tribus. Je suis du camp de ceux qui ne crient pas à "l'Indépendance de l'Afrique" pour couvrir les affres d'une dictature. Je suis du camp de ceux qui ont le respect de la vie humaine. Je suis du camp de ceux pour qui la souveraineté et l'Indépendance n'ont de sens que si le citoyen mange à sa faim, travaille, vit et est chargé de plein de projets de vie. Je suis Bété, c'est vrai (si c'était pour cela que j'ai été destinataire de votre doc, sans que vous ne me connaissiez : patronyme oblige), mais moi, je ne mange pas de la sauce des Dictateurs.
Pour en venir à l'objet de votre mail, je voudrais dire ceci : vous, Monsieur Gouaméné, vous avez les moyens de traduire Barack Obama et tous ceux que vous avez cités, à la CPI !? Moi, je n'en ai pas les moyens ! Non ! Seulement ceux, qui sont morts et meurent tous les jours, leurs âmes traduiront vous et les vôtres, devant le tribunal de l'Eternel. Continuer de jouer votre comédie. Continuez de faire souffrir les Ivoiriens. Transformez vos crimes en exploit. L'histoire vous jugera. Le pouvoir de Gbagbo Laurent n'est pas éternel. Il finira un jour. Tôt ou tard ! M. Gouaméné, vous m'écrirez un jour, pour dire cher frère Privat, tu avais raison, Gbagbo a mis le peuple Bété, en particulier, et le peuple de l'ouest en général, en danger en tribalisant à fond sa vision du pouvoir. Oui, nous sommes en danger, nous les Bété. Alors, arrêtons de supporter aveuglément ce Monsieur qui nous conduit tout droit à notre destruction. Je ne sais pas qui vous a donné mon mail, mais, vous vous êtes trompé. J'ai hésité longtemps avant de vous répondre. Pour cause des escadrons de la mort. Mais je prends le risque! Arrêtez-moi tout ça là ! Cela fait plus de dix ans que nous pataugeons dans cette gadoue ! Charles, viens du côté de la démocratie. La comédie, la propagande, le mensonge, les tripatouillages, le trafic de l'histoire ne sauveront pas l'Afrique. Si vous voulez que l'Afrique soit sauvée, aidez-moi tout près ici à sauver l'Ivoirien que notre frère a mis dans la misère depuis dix ans et plus.
En conclusion : j'attends, votre réponse de reconverti.
Pour vous faire plaisir, je n'ai même pas lu votre document en pièce jointe. Je ne l'enverrai pas non plus à mes amis à qui je vais faire une ampliation de la présente réponse. C'est simplement une mesure de précaution et de protection. heureusement qu'il existe des Ivoiriens, des Africains qui n'ont pas votre vision de sauvetage de l'Afrique. Cette vision de défense de la dictature faite reine.
J'espère que par esprit de démocratie, vous ferez partager ce point de vue à tous ceux à qui vous avez envoyé votre document. Pour dire qu'il existe aussi des Ivoiriens, des Africains qui ne partagent pas votre point de vue.
Fraternellement ''Abïhï'' (frère!!)
SERI-BI Privat
Cher frère,
J'espère que c'est vraiment dans une volonté de convaincre, de mobiliser le maximum d'Africains à votre cause que vous m'avez envoyé votre document.
J'espère que ce n'est pas un hasard et que vous ne vous êtes pas trompé de destinataire !
J'espère surtout que vous me connaissez !
Si vous souhaitez, nous nous présenterons plus tard.
Mais je voudrais simplement vous dire que je ne joue pas de cette comédie. Dans quel monde êtes-vous ? Vous voulez certainement et simplement me mettre sur la liste des gens à tuer par les escadrons de la mort ? Faites-le sans passer par cette farce. Je ne sais pas sur quel continent vous trouvez ou sur quelle planète ! Comment peut-on ainsi, se creuser les méninges pour transformer le bourreau en victime? Félicitations ! Mais je ne suis pas de votre camp ! Je suis du camp de ceux que l'on tue tous les jours. Ils sont au nombre de 220 pour l'instant. Sans compter ceux qui seront massacrés à l'issue de la descente de ce matin mardi 11 janvier 2011 au Pk 18 Abobo route d'Anyama. Et ça continue ! Je suis du camp de ceux à qui la dictature de la Refondation de Gbagbo Laurent tente de ravir une victoire. Une victoire acquise démocratiquement. Je suis du camp de tous ces intellectuels africains qui luttent pour le triomphe de la démocratie. La vraie ! Je suis du camp de ceux qui ne sont pas du camp des tribus. Je suis du camp de ceux qui ne crient pas à "l'Indépendance de l'Afrique" pour couvrir les affres d'une dictature. Je suis du camp de ceux qui ont le respect de la vie humaine. Je suis du camp de ceux pour qui la souveraineté et l'Indépendance n'ont de sens que si le citoyen mange à sa faim, travaille, vit et est chargé de plein de projets de vie. Je suis Bété, c'est vrai (si c'était pour cela que j'ai été destinataire de votre doc, sans que vous ne me connaissiez : patronyme oblige), mais moi, je ne mange pas de la sauce des Dictateurs.
Pour en venir à l'objet de votre mail, je voudrais dire ceci : vous, Monsieur Gouaméné, vous avez les moyens de traduire Barack Obama et tous ceux que vous avez cités, à la CPI !? Moi, je n'en ai pas les moyens ! Non ! Seulement ceux, qui sont morts et meurent tous les jours, leurs âmes traduiront vous et les vôtres, devant le tribunal de l'Eternel. Continuer de jouer votre comédie. Continuez de faire souffrir les Ivoiriens. Transformez vos crimes en exploit. L'histoire vous jugera. Le pouvoir de Gbagbo Laurent n'est pas éternel. Il finira un jour. Tôt ou tard ! M. Gouaméné, vous m'écrirez un jour, pour dire cher frère Privat, tu avais raison, Gbagbo a mis le peuple Bété, en particulier, et le peuple de l'ouest en général, en danger en tribalisant à fond sa vision du pouvoir. Oui, nous sommes en danger, nous les Bété. Alors, arrêtons de supporter aveuglément ce Monsieur qui nous conduit tout droit à notre destruction. Je ne sais pas qui vous a donné mon mail, mais, vous vous êtes trompé. J'ai hésité longtemps avant de vous répondre. Pour cause des escadrons de la mort. Mais je prends le risque! Arrêtez-moi tout ça là ! Cela fait plus de dix ans que nous pataugeons dans cette gadoue ! Charles, viens du côté de la démocratie. La comédie, la propagande, le mensonge, les tripatouillages, le trafic de l'histoire ne sauveront pas l'Afrique. Si vous voulez que l'Afrique soit sauvée, aidez-moi tout près ici à sauver l'Ivoirien que notre frère a mis dans la misère depuis dix ans et plus.
En conclusion : j'attends, votre réponse de reconverti.
Pour vous faire plaisir, je n'ai même pas lu votre document en pièce jointe. Je ne l'enverrai pas non plus à mes amis à qui je vais faire une ampliation de la présente réponse. C'est simplement une mesure de précaution et de protection. heureusement qu'il existe des Ivoiriens, des Africains qui n'ont pas votre vision de sauvetage de l'Afrique. Cette vision de défense de la dictature faite reine.
J'espère que par esprit de démocratie, vous ferez partager ce point de vue à tous ceux à qui vous avez envoyé votre document. Pour dire qu'il existe aussi des Ivoiriens, des Africains qui ne partagent pas votre point de vue.
Fraternellement ''Abïhï'' (frère!!)
SERI-BI Privat