On savait les motivations de la France et de son ambassadeur Jean-Marc Simon pour que le président élu Laurent Gbagbo n’exerce pas son pouvoir en Côte d’Ivoire. Mais pour les Etats-Unis et leur ambassadeur, on n’en savait rien du tout. Du moins jusque-là. Parce que, c’est désormais connu de tous, Philip Carter III, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a été et est encore très actif dans l’entreprise qui consiste à mettre Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire par tous les moyens. Même si cela friserait le terrorisme.
En fait, pour comprendre cette débauche d’énergie du diplomate américain en faveur d’Alassane Ouattara qui est le patron d’une rébellion armée dans un pays dont il se réclame, il faut remonter à l’année 1997 où l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire était le chef du bureau des Affaires économiques et Commerciales au département d’Etat chargé des Affaires monétaires dans l’administration Clinton. A ce titre et en sa qualité d’économiste de formation, il a
eu en charge le traitement de la dette internationale, du capital et des questions du Fonds monétaire international (FMI) avec les pays africains. C’est dans ce bureau qu’il a fait la connaissance d’Alassane Ouattara, alors Directeur général adjoint du FMI pour l’Afrique. C’est donc depuis cette époque que les deux hommes sont devenus des amis.
Nommé en poste à Abidjan, Philip Carter III retrouve donc un ami de longue date qui est candidat exceptionnel à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Et au nom de cette amitié, le diplomate américain se met entièrement à la disposition d’Alassane Dramane Ouattara. Même au mépris des lois ivoiriennes. Il est donc prêt à tout pour donner le coup de pouce nécessaire pour que son ami devienne le président de la République de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a veillé toute la
nuit du 1er décembre dernier pour suivre la proclamation des résultats provisoires du deuxième tour du scrutin présidentiel du 28 novembre. Et qu’il a tout mis en œuvre avec son collègue Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, pour que M. Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) donne, même hors délai, les résultats provisoires du dernier tour de la présidentielle.
On comprend dès lors que le diplomate américain se soit si impliqué dans les élections ivoiriennes. Toute chose que les Américains, eux-mêmes, trouveraient incongrue, si l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire dans leur pays, allait juste demander un simple petit renseignement aux services chargés des élections américaines. En réalité, Carter III s’est permis de s’impliquer au mépris des
textes régissant les élections en Côte d’Ivoire parce qu’il pense que son amitié avec Ouattara est au-dessus des lois de ce pays. Et si toute la Côte d’Ivoire est étonnée du comportement de Washington à l’égard d’Abidjan, c’est sûrement parce que Carter III a envoyé des rapports tronqués sur les élections ivoiriennes à ses supérieurs pour les induire en erreur. Malheureusement.
Coulibaly Zié Oumar
En fait, pour comprendre cette débauche d’énergie du diplomate américain en faveur d’Alassane Ouattara qui est le patron d’une rébellion armée dans un pays dont il se réclame, il faut remonter à l’année 1997 où l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire était le chef du bureau des Affaires économiques et Commerciales au département d’Etat chargé des Affaires monétaires dans l’administration Clinton. A ce titre et en sa qualité d’économiste de formation, il a
eu en charge le traitement de la dette internationale, du capital et des questions du Fonds monétaire international (FMI) avec les pays africains. C’est dans ce bureau qu’il a fait la connaissance d’Alassane Ouattara, alors Directeur général adjoint du FMI pour l’Afrique. C’est donc depuis cette époque que les deux hommes sont devenus des amis.
Nommé en poste à Abidjan, Philip Carter III retrouve donc un ami de longue date qui est candidat exceptionnel à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Et au nom de cette amitié, le diplomate américain se met entièrement à la disposition d’Alassane Dramane Ouattara. Même au mépris des lois ivoiriennes. Il est donc prêt à tout pour donner le coup de pouce nécessaire pour que son ami devienne le président de la République de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a veillé toute la
nuit du 1er décembre dernier pour suivre la proclamation des résultats provisoires du deuxième tour du scrutin présidentiel du 28 novembre. Et qu’il a tout mis en œuvre avec son collègue Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, pour que M. Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) donne, même hors délai, les résultats provisoires du dernier tour de la présidentielle.
On comprend dès lors que le diplomate américain se soit si impliqué dans les élections ivoiriennes. Toute chose que les Américains, eux-mêmes, trouveraient incongrue, si l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire dans leur pays, allait juste demander un simple petit renseignement aux services chargés des élections américaines. En réalité, Carter III s’est permis de s’impliquer au mépris des
textes régissant les élections en Côte d’Ivoire parce qu’il pense que son amitié avec Ouattara est au-dessus des lois de ce pays. Et si toute la Côte d’Ivoire est étonnée du comportement de Washington à l’égard d’Abidjan, c’est sûrement parce que Carter III a envoyé des rapports tronqués sur les élections ivoiriennes à ses supérieurs pour les induire en erreur. Malheureusement.
Coulibaly Zié Oumar
