La crise politique inutile créée par Laurent Gbagbo a, de graves répercussions sur les activités des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces derniers qui, bien avant le déclenchement de ce bras de fer, éprouvaient d’énormes difficultés pour se faire payer, voient leur situation se compliquer davantage. Ce n’est pas l’ex-directeur du port autonome de San-Pedro, qui dira le contraire.
Les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, si cela ne l’est déjà, risquent fort de mettre la clé sous le paillasson si la situation post-électorale que vit le pays n’a pas connu son épilogue. Les choses, il faut le dire, se compliquent davantage pour eux. Parce que, c’est plus de 300 milliards de F Cfa que leur doit l’Etat ivoirien. Et pourtant, tout comme la communauté internationale et les autorités politiques ivoiriennes, ces vaillants opérateurs économiques, avaient fondé beaucoup d’espoir avec l’organisation de l’élection présidentielle, qui, de l’avis de tous, était la condition sine-qua non de la reprise économique. Pour eux donc, celle-ci pouvait être la fin de leur calvaire. Ce, compte tenu des différentes promesses électoralistes qui leur avaient faites par les deux candidats arrivés au second tour du scrutin du 28 novembre 2010. Puisque, les deux prétendants au fauteuil présidentiel avaient promis prêter une attention particulière à leurs préoccupations. « Dès ma prise de pouvoir, je m’engagerai à payer 1/3 de la dette intérieure. Cela dans les premiers mois qui vont suivre ma prestation de serment », avait dit le Président Alassane Ouattara lors du face à face télévisé avec Gbagbo. Quant au président sortant, bien que durant ses dix années passées à la tête de l’Etat, il n’a daigné accorder aucune attention aux appels des opérateurs économiques. Pis, bien qu’il ait soutenu et encouragé l’entreprenariat, le candidat du FPI, a pris fait et cause pour les bandits à col blanc tapis au Trésor Public. Pour n’avoir rien proposé de concret, préfèrant copier Alassane Ouattara dans ce sens. Les responsables des entreprises SIBAGEC, EGCTP, GESEM-CI, ETS GOF, SOCOFED, pour ne citer que ceux-là, ont pu d’eux-mêmes s’en rendre compte. Aujourd’hui, les faits sont palpables et indéniables. Ils ont été contraints de fermer leurs entreprises. Ce n’est pas M. Bah Mamadou de l’entreprise EGCTP, Mme Eliane N’Da N’Zi, Présidente directrice générale de SOCOFED ou même Mme Simbé Fatoumata qui diront autre chose. Ces opérateurs économiques vivent depuis 2002 une situation calamiteuse et critique. Aucun règlement de leurs factures n’a plus été effectué depuis 2006. Alors que des institutions aient apporté leur appui dans ce sens, sans oublier, ils ont des loyers, les employés, à payer et des engagements vis-à-vis des banques, des assureurs et même d’autres partenaires à respecter.
La signature de Gbagbo, nulle et de nul effet
Les fournisseurs de l’Etat sont conscients qu’ils ne peuvent plus rien attendre du gouvernement pléthorique, illégal et illégitime de Laurent Gbagbo. Désiré Dallo l’en est également conscient. Il sait que, dans cet entêtement de son mentor à ne pas céder le fauteuil au Président élu démocratiquement, Gbagbo Laurent s’est mis à dos toute la communauté internationale, et de toutes les régies financières. En effet, du Fonds Monétaire International aux régies financières nationales en passant par la Banque Mondiale, le gouvernement illégal d’Aké N’Go ne bénéficie d’aucun soutien. D’où l’incapacité de respecter un quelconque engagement vis-à-vis de tout créancier. Aussi, les Denis N’Gbé, Dali Zié, Emmanuel Kalou, Kacou Guibehi et autres Antoine Mimba Kocounseu qui rusaient avec la légalité ont été épinglés. Leurs manœuvres dilatoires pour puiser dans les caisses de l’Etat sont désormais connus de tous. Emmanuel Kalou, Kacou Guibehi, ‘’les tout puissants’’ du Trésor Public étaient ceux qui, dans un passé récent, dirigeaient tout à partir de l’Agence Centrale de la Comptabilité Publique (ACCP) et faisaient le beau et le mauvais temps des fournisseurs. Aujourd’hui, ils n’ont plus de pouvoir. Les caisses sont vides. Le paiement des salaires, qui représente la priorité d’Aké N’G, sera incertain pour fin janvier. Ce qui revient à dire que les fournisseurs constituent le dernier des soucis. Contrairement à ce que tente de faire croire Désiré Dallo à des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire qui sont estimés à des centaines de milliers. Une autre équation difficile à résoudre pour les refondateurs.
GEORGETTE YAPO
Les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, si cela ne l’est déjà, risquent fort de mettre la clé sous le paillasson si la situation post-électorale que vit le pays n’a pas connu son épilogue. Les choses, il faut le dire, se compliquent davantage pour eux. Parce que, c’est plus de 300 milliards de F Cfa que leur doit l’Etat ivoirien. Et pourtant, tout comme la communauté internationale et les autorités politiques ivoiriennes, ces vaillants opérateurs économiques, avaient fondé beaucoup d’espoir avec l’organisation de l’élection présidentielle, qui, de l’avis de tous, était la condition sine-qua non de la reprise économique. Pour eux donc, celle-ci pouvait être la fin de leur calvaire. Ce, compte tenu des différentes promesses électoralistes qui leur avaient faites par les deux candidats arrivés au second tour du scrutin du 28 novembre 2010. Puisque, les deux prétendants au fauteuil présidentiel avaient promis prêter une attention particulière à leurs préoccupations. « Dès ma prise de pouvoir, je m’engagerai à payer 1/3 de la dette intérieure. Cela dans les premiers mois qui vont suivre ma prestation de serment », avait dit le Président Alassane Ouattara lors du face à face télévisé avec Gbagbo. Quant au président sortant, bien que durant ses dix années passées à la tête de l’Etat, il n’a daigné accorder aucune attention aux appels des opérateurs économiques. Pis, bien qu’il ait soutenu et encouragé l’entreprenariat, le candidat du FPI, a pris fait et cause pour les bandits à col blanc tapis au Trésor Public. Pour n’avoir rien proposé de concret, préfèrant copier Alassane Ouattara dans ce sens. Les responsables des entreprises SIBAGEC, EGCTP, GESEM-CI, ETS GOF, SOCOFED, pour ne citer que ceux-là, ont pu d’eux-mêmes s’en rendre compte. Aujourd’hui, les faits sont palpables et indéniables. Ils ont été contraints de fermer leurs entreprises. Ce n’est pas M. Bah Mamadou de l’entreprise EGCTP, Mme Eliane N’Da N’Zi, Présidente directrice générale de SOCOFED ou même Mme Simbé Fatoumata qui diront autre chose. Ces opérateurs économiques vivent depuis 2002 une situation calamiteuse et critique. Aucun règlement de leurs factures n’a plus été effectué depuis 2006. Alors que des institutions aient apporté leur appui dans ce sens, sans oublier, ils ont des loyers, les employés, à payer et des engagements vis-à-vis des banques, des assureurs et même d’autres partenaires à respecter.
La signature de Gbagbo, nulle et de nul effet
Les fournisseurs de l’Etat sont conscients qu’ils ne peuvent plus rien attendre du gouvernement pléthorique, illégal et illégitime de Laurent Gbagbo. Désiré Dallo l’en est également conscient. Il sait que, dans cet entêtement de son mentor à ne pas céder le fauteuil au Président élu démocratiquement, Gbagbo Laurent s’est mis à dos toute la communauté internationale, et de toutes les régies financières. En effet, du Fonds Monétaire International aux régies financières nationales en passant par la Banque Mondiale, le gouvernement illégal d’Aké N’Go ne bénéficie d’aucun soutien. D’où l’incapacité de respecter un quelconque engagement vis-à-vis de tout créancier. Aussi, les Denis N’Gbé, Dali Zié, Emmanuel Kalou, Kacou Guibehi et autres Antoine Mimba Kocounseu qui rusaient avec la légalité ont été épinglés. Leurs manœuvres dilatoires pour puiser dans les caisses de l’Etat sont désormais connus de tous. Emmanuel Kalou, Kacou Guibehi, ‘’les tout puissants’’ du Trésor Public étaient ceux qui, dans un passé récent, dirigeaient tout à partir de l’Agence Centrale de la Comptabilité Publique (ACCP) et faisaient le beau et le mauvais temps des fournisseurs. Aujourd’hui, ils n’ont plus de pouvoir. Les caisses sont vides. Le paiement des salaires, qui représente la priorité d’Aké N’G, sera incertain pour fin janvier. Ce qui revient à dire que les fournisseurs constituent le dernier des soucis. Contrairement à ce que tente de faire croire Désiré Dallo à des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire qui sont estimés à des centaines de milliers. Une autre équation difficile à résoudre pour les refondateurs.
GEORGETTE YAPO