Kouassi Yao, planteur de son état, s’est donné la mort par pendaison. Le drame à eu lieu à son domicile, à « Agbaou », village de la sous-préfecture d’Akoupé. Son corps sans vie a été découvert tôt le matin du jeudi 6 janvier dernier. En effet, à en croire des témoignages, c’est en l’an 2009 que, Kouassi Yao quitte son Bouaké natal, pour venir s’installer à « Agbaou », en pays « Akyé ». Il est là, à la recherche d’un mieux-être. Loin de son milieu naturel qu’il estime ne plus être propice pour lui.
Avec femme et enfants, l’homme est accueilli en toute hospitalité par ses hôtes. Ces derniers, pour sa parfaite intégration, lui recommandent, tout simplement, d’avoir du respect vis-à-vis des coutumes locales. Kouassi Yao n’y voit aucun inconvénient. Le temps passe et les choses se passent très bien pour l’allochtone, qui entretient de très bonnes relations avec tout son entourage. Seulement voilà, dans le courant du mois de décembre dernier, pour des scènes de ménage futiles, le planteur tabasse sa femme et la blesse même à coups de machette. Très vite, la nouvelle de cette sauvage agression parvient à tout le village et à la chefferie. C’est une déviation intolérable qui ne saurait être pardonnée. Pour la chefferie, c’est une trahison. Car, Kouassi Yao était sensé respecter la « constitution » du village. Constitution qui, dans l’un des ses « articles », ne tolère pas justement qu’une femme soit battue de cette façon. Alors, il est mis à l’amende. Non seulement alors, il doit entièrement prendre charge tous les soins médicaux de sa femme, mais en plus, il doit, auprès de la chefferie, s’acquitter de bouteilles d’alcool fort et d’œufs. Le mercredi 5 janvier dernier, tenant le colis renfermant l’amende, il prend la direction du domicile du chef. Mais au passage, il sollicite le soutient physique d’amis du village et de compatriotes vivant également sur place. Il souhaite que ces derniers forment une délégation qui l’accompagnerait chez le chef.
De sorte à ce qu’il ait le moral haut. Que nenni. Personne n’a apprécié son acte et personne alors ne veut l’accompagner. Qu’il se démerde tout seul. Dans la cour du chef, il ressort que Kouassi Yao est sérieusement sermonné pour ne plus qu’il s’avise à nouveau, à mettre en danger la vie de sa femme. Au sortir de la rencontre, le planteur est complètement défait. Lâché par ses proches et sermonné comme un gamin, la pilule est dure à avaler. Et dès cet instant, l’homme venu à l’aventure décide de mettre un terme à sa vie. C’est d’ailleurs ce qu’il exprime dans son entourage.
On pense que c’est du bluff. Erreur. A l’aube du jeudi 6 janvier dernier, il réveille sa femme et exige d’elle qu’elle sorte de la chambre avec les enfants et qu’ils aillent tous, au salon. Quelle explication donne-t-il alors, à une telle injonction ? Aucune réponse. Toujours est-il que, sa concubine, après un petit moment d’hésitation, s’exécute. Kouassi Yao referme aussitôt la porte sur lui. Une heure environ après, sa femme avec courage, va voir ce qui se passe. C’est là, qu’elle le découvre mort pendu, dans la chambre. De ses cris, la veuve ameute le voisinage. Très rapidement, c’est pratiquement tout le village qui converge vers les lieux du drame. Les éléments de la gendarmerie sont alertés. Ils se rendent sur les lieux pour le constat d’usage. Et en attendant les conclusions de leur enquête, Kouassi Yao a été inhumé le même jour, au cimetière du village.
R.D. Ematsé
(Correspondant)
Avec femme et enfants, l’homme est accueilli en toute hospitalité par ses hôtes. Ces derniers, pour sa parfaite intégration, lui recommandent, tout simplement, d’avoir du respect vis-à-vis des coutumes locales. Kouassi Yao n’y voit aucun inconvénient. Le temps passe et les choses se passent très bien pour l’allochtone, qui entretient de très bonnes relations avec tout son entourage. Seulement voilà, dans le courant du mois de décembre dernier, pour des scènes de ménage futiles, le planteur tabasse sa femme et la blesse même à coups de machette. Très vite, la nouvelle de cette sauvage agression parvient à tout le village et à la chefferie. C’est une déviation intolérable qui ne saurait être pardonnée. Pour la chefferie, c’est une trahison. Car, Kouassi Yao était sensé respecter la « constitution » du village. Constitution qui, dans l’un des ses « articles », ne tolère pas justement qu’une femme soit battue de cette façon. Alors, il est mis à l’amende. Non seulement alors, il doit entièrement prendre charge tous les soins médicaux de sa femme, mais en plus, il doit, auprès de la chefferie, s’acquitter de bouteilles d’alcool fort et d’œufs. Le mercredi 5 janvier dernier, tenant le colis renfermant l’amende, il prend la direction du domicile du chef. Mais au passage, il sollicite le soutient physique d’amis du village et de compatriotes vivant également sur place. Il souhaite que ces derniers forment une délégation qui l’accompagnerait chez le chef.
De sorte à ce qu’il ait le moral haut. Que nenni. Personne n’a apprécié son acte et personne alors ne veut l’accompagner. Qu’il se démerde tout seul. Dans la cour du chef, il ressort que Kouassi Yao est sérieusement sermonné pour ne plus qu’il s’avise à nouveau, à mettre en danger la vie de sa femme. Au sortir de la rencontre, le planteur est complètement défait. Lâché par ses proches et sermonné comme un gamin, la pilule est dure à avaler. Et dès cet instant, l’homme venu à l’aventure décide de mettre un terme à sa vie. C’est d’ailleurs ce qu’il exprime dans son entourage.
On pense que c’est du bluff. Erreur. A l’aube du jeudi 6 janvier dernier, il réveille sa femme et exige d’elle qu’elle sorte de la chambre avec les enfants et qu’ils aillent tous, au salon. Quelle explication donne-t-il alors, à une telle injonction ? Aucune réponse. Toujours est-il que, sa concubine, après un petit moment d’hésitation, s’exécute. Kouassi Yao referme aussitôt la porte sur lui. Une heure environ après, sa femme avec courage, va voir ce qui se passe. C’est là, qu’elle le découvre mort pendu, dans la chambre. De ses cris, la veuve ameute le voisinage. Très rapidement, c’est pratiquement tout le village qui converge vers les lieux du drame. Les éléments de la gendarmerie sont alertés. Ils se rendent sur les lieux pour le constat d’usage. Et en attendant les conclusions de leur enquête, Kouassi Yao a été inhumé le même jour, au cimetière du village.
R.D. Ematsé
(Correspondant)