Le ministre de la Communication, Ouattara Gnonzié notamment, a visité, hier, matin à Cocody, l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc). Il en a profité pour rassurer les Ivoiriens sur les dispositions prises pour éviter d’éventuelles troubles sur la première chaine de la télévision ivoirienne comme cela a été le cas il y a quelques jours. «Tout est mis en œuvre par le Président Gbagbo pour que les désagréments que nous avons subits ne se répètent plus », a confié le nouveau ministre de la Communication. Selon lui, la première étape, l’Istc, de la série de visites qu’il a initiée, n’est pas fortuite. A l’entendre, c’est un signal fort qui traduit la volonté du Président Laurent Gbagbo d’assainir le monde et l’environnement de la communication. « Le fonds de développement de la presse que le Président Gbagbo a créé, on le trouve rarement dans les pays qui nous entourent, a-t-il souligné. Il exonère les intrants pour la fabrication des journaux. Il a offert une maison de la presse aux journalistes ivoiriens. Et il entend initier bien d’autres actions pour la presse ivoirienne ». Pour Ouattara Gnonzié, c’est la volonté politique du Président Gbagbo d’indiquer la voie royale pour embrasser les métiers de la communication. Il a fait cas de ce que Gbagbo reste logique avec lui-même parce que la loi sur la presse en Côte d’Ivoire dit clairement que: « pour être journaliste en Côte d’Ivoire, il faut être détenteur d’un diplôme obtenu dans une école de journalisme. A défaut, il faut avoir une licence ou une maîtrise assortie d’une formation de 10 mois ». Bien avant, son hôte, M. Jacques Silué a, dans son adresse, égrené une pléthore de difficultés tant structurelles qu’administratives qui le freinent dans sa vocation. «M. le ministre, il y a que, l’Istc dans son statut assez particulier, dispose de très peu d’enseignants fonctionnaires et se voit contraint de recourir à un nombre important de vacataires, a-t-il dénoncé. Nous éprouvons également d’énormes difficultés à maintenir nos équipements didactiques dans un état satisfaisant ». Prenant la parole, le ministre Ouattara Gnonzié, a traduit sa gratitude au premier responsable de l’Istc et à l’ensemble du personnel pour le travail abattu. De concert avec M. Jacques Silué, il envisage trouver les solutions idoines aux préoccupations évoquées.
E.D
E.D