Le dimanche 28 Novembre 2010 s'est tenu dans notre pays, le second tour de l'élection présidentielle opposant le candidat de LMP, M.GBAGBO Laurent, à celui du RHDP, M. OUATTARA Alassane. Prenant en compte une requête en invalidation du vote dans des zones du Nord introduite par le camp LMP, le Conseil constitutionnel a déclaré le candidat GBAGBO Laurent gagnant de l'élection contrairement au résultat publié par la CEI donnant plutôt M.OUATTARA vainqueur.
Face au péril qui guette le pays et aux pertes en vies humaines enregistrées chaque jour du fait du bicéphalisme que cette double proclamation a créé à la tête de l'Etat, il est impérieux que chaque Ivoirien mette en veilleuse ses intérêts particuliers pour dire devant Dieu en toute objectivité la vérité qui sauve.
Nous sommes un collectif de militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien(FPI) établis dans les localités de Korhogo, Bouaké, Katiola, Odienné, Séguéla et Tengréla. Acceptez que nous puissions agir pour le moment sous le sceau de l'anonymat
La plupart d'entre nous, en raison de notre profession, avions été mandatés par nos directions locales de campagne pour être des représentants dans des bureaux de vote pour certains et des superviseurs électoraux pour d'autres.
De par ces postures, nous étions donc bien placés, en tout cas, chacun dans sa zone, pour véritablement épier tout le processus. Ainsi, après un mois et demi de travail minutieux de collecte d'informations (puisque nous sommes disséminés dans des endroits différents) auprès des uns et des autres, nous nous sommes constitués en un collectif pour produire la déclaration suivante :
1- à propos des allégations avancées par le président AFFI N'GUESSAN que les représentants de LMP ont été empêchés d'accès aux bureaux de vote dans les zones NORD, il ressort des avis des 304 membres que nous sommes à signer la présente, que personne parmi nous n'a été victime d'un tel acte, et n'a ni même entendu parler. D'ailleurs, les PV des localités ci-dessus citées sont les preuves palpables ; ils comportent toutes nos signatures.
2- s'il est indéniable que personne parmi les représentants de lmp n'a été empêché d'accéder à un bureau de vote, il va de soi que nous sommes mieux placés encore pour affirmer et soutenir que les accusations de bourrages d'urnes alléguées par notre parti, le FPI , sont moins fondées. Cet avis est aussi partagé par ceux parmi nous qui avaient un rôle de superviseur.
3- il ressort enfin que personne parmi nous n'a été témoin et n’a même entendu que des actes de violence ont été perpétrés par qui que ce soit sur un camarade militant Fpi. En revanche, nous concédons que certains de nos responsables politiques locaux ont été malheureusement enjoints par les forces de sécurité de dégager parfois les environs de locaux de vote parce qu'ils auraient tenté d'acheter des voies des électeurs. En conséquence, notre collectif exprime son désaccord total d'avec l'invalidation du scrutin dans les régions du Nord. Car pour nous, elle ne repose sincèrement sur aucun fondement. par ailleurs, nous dénonçons les grossiers montages télévisés orchestrés par certains DDC du Nord pour se blanchir devant leur mandant qui, il faut se rappeler, leur avaient mis en garde après leur débâcle au premier tour.
Notre collectif supplie donc le président GBAGBO de penser à sa postérité, à l'avenir de notre PARTI, le Fpi, et du pays tout entier pour reconnaître le verdict des urnes ; si tant qu’il est vrai que son combat pour la Côte d'Ivoire n'est pas une farce. C'est seul à ce prix qu'il sortira grandi et garantira par ailleurs une survie au parti qu'il a créé au prix de mille peines. Car après lui, le PARTI doit continuer d'exister.
Au président OUATTARA, notre collectif lui assure de tout son soutien et lui demande de tout faire pour garantir une sortie honorable à son frère, le président Laurent GBAGBO.
Fait le 13/01/11 à Korhogo,
Le collectif des représentants de bureaux de vote et superviseurs électoraux FPI
des zones CNO
Face au péril qui guette le pays et aux pertes en vies humaines enregistrées chaque jour du fait du bicéphalisme que cette double proclamation a créé à la tête de l'Etat, il est impérieux que chaque Ivoirien mette en veilleuse ses intérêts particuliers pour dire devant Dieu en toute objectivité la vérité qui sauve.
Nous sommes un collectif de militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien(FPI) établis dans les localités de Korhogo, Bouaké, Katiola, Odienné, Séguéla et Tengréla. Acceptez que nous puissions agir pour le moment sous le sceau de l'anonymat
La plupart d'entre nous, en raison de notre profession, avions été mandatés par nos directions locales de campagne pour être des représentants dans des bureaux de vote pour certains et des superviseurs électoraux pour d'autres.
De par ces postures, nous étions donc bien placés, en tout cas, chacun dans sa zone, pour véritablement épier tout le processus. Ainsi, après un mois et demi de travail minutieux de collecte d'informations (puisque nous sommes disséminés dans des endroits différents) auprès des uns et des autres, nous nous sommes constitués en un collectif pour produire la déclaration suivante :
1- à propos des allégations avancées par le président AFFI N'GUESSAN que les représentants de LMP ont été empêchés d'accès aux bureaux de vote dans les zones NORD, il ressort des avis des 304 membres que nous sommes à signer la présente, que personne parmi nous n'a été victime d'un tel acte, et n'a ni même entendu parler. D'ailleurs, les PV des localités ci-dessus citées sont les preuves palpables ; ils comportent toutes nos signatures.
2- s'il est indéniable que personne parmi les représentants de lmp n'a été empêché d'accéder à un bureau de vote, il va de soi que nous sommes mieux placés encore pour affirmer et soutenir que les accusations de bourrages d'urnes alléguées par notre parti, le FPI , sont moins fondées. Cet avis est aussi partagé par ceux parmi nous qui avaient un rôle de superviseur.
3- il ressort enfin que personne parmi nous n'a été témoin et n’a même entendu que des actes de violence ont été perpétrés par qui que ce soit sur un camarade militant Fpi. En revanche, nous concédons que certains de nos responsables politiques locaux ont été malheureusement enjoints par les forces de sécurité de dégager parfois les environs de locaux de vote parce qu'ils auraient tenté d'acheter des voies des électeurs. En conséquence, notre collectif exprime son désaccord total d'avec l'invalidation du scrutin dans les régions du Nord. Car pour nous, elle ne repose sincèrement sur aucun fondement. par ailleurs, nous dénonçons les grossiers montages télévisés orchestrés par certains DDC du Nord pour se blanchir devant leur mandant qui, il faut se rappeler, leur avaient mis en garde après leur débâcle au premier tour.
Notre collectif supplie donc le président GBAGBO de penser à sa postérité, à l'avenir de notre PARTI, le Fpi, et du pays tout entier pour reconnaître le verdict des urnes ; si tant qu’il est vrai que son combat pour la Côte d'Ivoire n'est pas une farce. C'est seul à ce prix qu'il sortira grandi et garantira par ailleurs une survie au parti qu'il a créé au prix de mille peines. Car après lui, le PARTI doit continuer d'exister.
Au président OUATTARA, notre collectif lui assure de tout son soutien et lui demande de tout faire pour garantir une sortie honorable à son frère, le président Laurent GBAGBO.
Fait le 13/01/11 à Korhogo,
Le collectif des représentants de bureaux de vote et superviseurs électoraux FPI
des zones CNO