Le ministre de la Solidarité, de la Construction et de la Cohésion sociale Anne Gnahouret Tatret, a consacré à la tradition en rendant visite le dimanche 16 janvier 2011, aux sinistrés de Duékoué après les événements du 3 au 6 janvier 2011.
Après le passage du ministre de l’Intérieur Emile Guiriéoulou, le secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre, Dosso Charles Rodel et les cadres du département de Duékoué, le Président de la République Sem Laurent Gbagbo, vient à son tour de dépêcher sur les lieux du sinistre, le ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale, Mme Anne Gnahouret Tatret le dimanche 16 janvier 2011 dans ladite ville. La ministre en charge du département ne pouvait rester en marge de cet élan de solidarité. Elle ne saurait aussi rester insensible aux exigences de sa mission. C'est-à-dire, celles de veiller au bien-être des populations, de les secourir et d’œuvrer à sa cohésion sociale. Pour porter de façon immédiate une assistance aux déplacés, le ministre de la Solidarité, de la Construction et de la Cohésion sociale, est arrivé sur les lieux avec 1OO tonnes de riz, 30 tonnes de pâte alimentaire, 50 tonnes d’ignames, 20 tonnes de bananes plantains, 10 tonnes de poisson fumé, du sucre, du savon, des centaines de bouilloires, des couvertures, des assiettes, des ustensiles de cuisines, des vêtements pour ne citer que cela. Même les nouveaux-nés et leurs mères, ont eu leur part de don. Tout a été mis en œuvre pour donner espoir de vivre aux sinistrés qui ont tout perdu. Mme Anne Gnahouret accompagné de Mme Angèle Gnonsoa, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Solidarité gouvernementale obligeant, a pris connaissance avec les parents sinistrés. Elle s’est successivement rendue à l’église protestante où sont logés plus de 1000 âmes, puis dans le quartier Diahi Bernard communément appelé quartier carrefour, et enfin à l’église catholique où plus de 15 mille sinistrés ont élu domicile. Le ministre de la Solidarité leur a apporté la compassion du gouvernement et les a exhorté à rester digne. «La Côte d’Ivoire est toujours en guerre. Depuis le second tour de l’élection présidentielle, les choses ne se sont pas encore bien passées ici. Cependant, je comprends votre douleur à laquelle je compatis. Mais quand on vit dans un Etat comme la Côte d’Ivoire, on ne se fait pas justice. Nous sommes venus, nous avons vu. Et nous allons rendre compte à qui de droit. J’apprécie votre dignité et je transmettrai cela au Président de la République», a dit en substance Mme le ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la cohésion sociale. Quant à Mme Angèle Gnonsoa, elle a remercié tous ceux qui ont défendu et qui continuent de défendre les autres. Puis, a fait comprendre à ses parents la nécessité de faire eux-mêmes leur auto conscience. «Je voudrais dire à mes frères de faire leur d’autocritique. Nous avons des biens et c’est nous- mêmes qui vendons nos forêts aux étrangers. Nos ancêtres nous ont légués des secrets. Et vous savez comment les choses se passent. Je demande aux jeunes de se mettre au travail. Et, il faut que nos cadres arrêtent de s’opposer les uns les autres. Les chefs traditionnels doivent réfléchir comment défendre leur patrie. Aux jeunes de prendre conscience et de se met-tre au travail», a signifié Mme le ministre Angèle Gnonsoa. Le chef de terre de Duékoué M. Batahi François, n’est pas passé par quatre chemins pour demander l’expulsion de tous les étrangers de son fief. Ecœuré par le comportement belliqueux de tous ceux qu’ils ont accueillis avec amitié et surtout les agressions subies de la part de leurs hôtes. Ces propos ont été appuyés par le porte- parole des cadres de Duékoué M. Nahido Norbert Pca d’Agef. Celui-ci a souhaité au nom des cadres de la région, que leur département accueille maintenant des Fds et une compagnie de Crs. Un souhait exprimé par l’ensemble des cadres compte tenu des ressources minières et agricoles qui constituent le socle du développement de la Côte d’Ivoire. Dans ce même élan, le ministre, les cadres et autres chefferie traditionnelle du département de Duékoué, ont donné une mention spéciale au préfet de région M. Boni Agnimel qui malgré la difficile situation a tenu à rester à son poste pour maintenir la continuité de l’Etat. Mme le ministre de la Solidarité a promis revenir sur les sites sinistrés afin de suivre de près l’évolution de la situation.
Jean-Baptiste Essi
Envoyé spécial à Duékoué
Après le passage du ministre de l’Intérieur Emile Guiriéoulou, le secrétaire d’Etat chargé des victimes de guerre, Dosso Charles Rodel et les cadres du département de Duékoué, le Président de la République Sem Laurent Gbagbo, vient à son tour de dépêcher sur les lieux du sinistre, le ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale, Mme Anne Gnahouret Tatret le dimanche 16 janvier 2011 dans ladite ville. La ministre en charge du département ne pouvait rester en marge de cet élan de solidarité. Elle ne saurait aussi rester insensible aux exigences de sa mission. C'est-à-dire, celles de veiller au bien-être des populations, de les secourir et d’œuvrer à sa cohésion sociale. Pour porter de façon immédiate une assistance aux déplacés, le ministre de la Solidarité, de la Construction et de la Cohésion sociale, est arrivé sur les lieux avec 1OO tonnes de riz, 30 tonnes de pâte alimentaire, 50 tonnes d’ignames, 20 tonnes de bananes plantains, 10 tonnes de poisson fumé, du sucre, du savon, des centaines de bouilloires, des couvertures, des assiettes, des ustensiles de cuisines, des vêtements pour ne citer que cela. Même les nouveaux-nés et leurs mères, ont eu leur part de don. Tout a été mis en œuvre pour donner espoir de vivre aux sinistrés qui ont tout perdu. Mme Anne Gnahouret accompagné de Mme Angèle Gnonsoa, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Solidarité gouvernementale obligeant, a pris connaissance avec les parents sinistrés. Elle s’est successivement rendue à l’église protestante où sont logés plus de 1000 âmes, puis dans le quartier Diahi Bernard communément appelé quartier carrefour, et enfin à l’église catholique où plus de 15 mille sinistrés ont élu domicile. Le ministre de la Solidarité leur a apporté la compassion du gouvernement et les a exhorté à rester digne. «La Côte d’Ivoire est toujours en guerre. Depuis le second tour de l’élection présidentielle, les choses ne se sont pas encore bien passées ici. Cependant, je comprends votre douleur à laquelle je compatis. Mais quand on vit dans un Etat comme la Côte d’Ivoire, on ne se fait pas justice. Nous sommes venus, nous avons vu. Et nous allons rendre compte à qui de droit. J’apprécie votre dignité et je transmettrai cela au Président de la République», a dit en substance Mme le ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la cohésion sociale. Quant à Mme Angèle Gnonsoa, elle a remercié tous ceux qui ont défendu et qui continuent de défendre les autres. Puis, a fait comprendre à ses parents la nécessité de faire eux-mêmes leur auto conscience. «Je voudrais dire à mes frères de faire leur d’autocritique. Nous avons des biens et c’est nous- mêmes qui vendons nos forêts aux étrangers. Nos ancêtres nous ont légués des secrets. Et vous savez comment les choses se passent. Je demande aux jeunes de se mettre au travail. Et, il faut que nos cadres arrêtent de s’opposer les uns les autres. Les chefs traditionnels doivent réfléchir comment défendre leur patrie. Aux jeunes de prendre conscience et de se met-tre au travail», a signifié Mme le ministre Angèle Gnonsoa. Le chef de terre de Duékoué M. Batahi François, n’est pas passé par quatre chemins pour demander l’expulsion de tous les étrangers de son fief. Ecœuré par le comportement belliqueux de tous ceux qu’ils ont accueillis avec amitié et surtout les agressions subies de la part de leurs hôtes. Ces propos ont été appuyés par le porte- parole des cadres de Duékoué M. Nahido Norbert Pca d’Agef. Celui-ci a souhaité au nom des cadres de la région, que leur département accueille maintenant des Fds et une compagnie de Crs. Un souhait exprimé par l’ensemble des cadres compte tenu des ressources minières et agricoles qui constituent le socle du développement de la Côte d’Ivoire. Dans ce même élan, le ministre, les cadres et autres chefferie traditionnelle du département de Duékoué, ont donné une mention spéciale au préfet de région M. Boni Agnimel qui malgré la difficile situation a tenu à rester à son poste pour maintenir la continuité de l’Etat. Mme le ministre de la Solidarité a promis revenir sur les sites sinistrés afin de suivre de près l’évolution de la situation.
Jean-Baptiste Essi
Envoyé spécial à Duékoué