«Le jury, après délibération, a apprécié la qualité du travail, l’intensité du travail. Le jury a également apprécié la manière dont vous avez exploité votre corpus. (…) Et juge votre travail recevable avec la mention très honorable». Dixit le Pr Gneba Kokora, le président du jury. C’est un tonnerre d’ovations dans l’amphi Lorougnon Guédé où le désormais Dr Djaha Tano, en présence de parents, amis et connaissances, a soutenu sa thèse unique de doctorat en Anglais, dans la matinée du samedi 15 janvier 2011. «Les personnages féminins de race blanche et le problème de la liberté dans les œuvres romanesques d’André Brink et de John Maxwell Coetzee». C’est le thème sur lequel Dr Djaha a, sous la direction de l’usinable professeur Sery Bailly, axé sa brillante réflexion. Face aux jurés, l’impétrant, superbement mis dans un costume gris assorti d’une splendide cravate, a savamment présenté les principales articulations de son travail. Et comme il fallait s’y attendre, ses «chers maîtres» au nombre de cinq (5) l’ont «cuisiné» avec des interrogations les unes aussi pertinentes que les autres. Avec un calme olympien et une précision d’horloger, Dr Djaha a répondu aux questions des jurés. Il a surtout pris énormément de notes sur les quelques insuffisances qu’ils ont relevées aux fins d’étoffer davantage son œuvre. «Votre travail présente une cohérence globale, avec une bonne présentation matérielle et une exploitation documentaire correcte», a souligné le professeur Coulibaly Adama, visiblement satisfait. C’est donc à juste titre que Dr Djaha N’Dé Tano s’est vu attribuer la «mention très honorable» par le germanique et méticuleux professeur Gneba Kokora.
E. Djabia
djabia05664285@yahoo.fr
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