Le RHDP a lancé un mot d'ordre de « pays mort » à partir d'aujourd'hui. Nous avons joint le président du syndicat national des transporteurs professionnels de Côte d'Ivoire (SYNTPCI), Cissé Amara, qui demande à ses collègues du secteur de transport, d'observer scrupuleusement le mot d'ordre.
Le Patriote : Pourquoi avez-vous décidé d'observer le mot d'ordre du RHDP relatif à l'opération « pays mort » ?
Cissé Amara : Avant d'être transporteurs, nous sommes d'abord des citoyens. A ce titre, nous ne pouvons rester insensibles à ce qui se passe dans notre pays depuis quelques jours. Nous avons suivi tout le processus électoral. Tout s'est passé dans la transparence. Et il y a eu un vainqueur, en la personne du Dr. Alassane Ouattara. Par contre, le vaincu, Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir, provoquant ainsi une crise sans précédent. Cette situation nous crée d'énormes désagréments. Le secteur du transport paie un lourd tribut à cette situation. Nous n'arrivons plus à travailler convenablement. Et pourtant, on nous dit de payer des taxes. Cela est inadmissible. Alors toute action qui peut ramener la normalité, est bien venue. C'est pourquoi, nous demandons à tous les transporteurs d'observer scrupuleusement ce mot d'ordre.
L P : Avec cette situation, quelles sont vos difficultés ?
C.A : Les difficultés sont énormes comme je le disais plus haut. Avec les couvre-feux, nous n'arrivons pas à travailler comme il se doit. Nous avons eu depuis le début de cette crise, 693 véhicules qui ont été mitraillés par les Forces de l'ordre. Nous avons trop payé. Ça suffit ! Nous encouragerons le Gouvernement dans toutes les actions visant à normaliser la situation du pays.
L.P : Quel appel lancez-vous au Gouvernement du président Ouattara ?
C.A : Nous lui demandons de tenir bon. Que le Gouvernement Ouattara nomme vite un ministre de Transport pour que nous ayons un interlocuteur auprès de lui. Le problème de l'AGETU nous tient à cœur. Que le président Ouattara se penche sur ce problème. Nous sommes prêts à ne pas collaborer avec des structures déclarées illégales par le Gouvernement du président Ouattara
Recueillis par I.B. Kamagaté
Le Patriote : Pourquoi avez-vous décidé d'observer le mot d'ordre du RHDP relatif à l'opération « pays mort » ?
Cissé Amara : Avant d'être transporteurs, nous sommes d'abord des citoyens. A ce titre, nous ne pouvons rester insensibles à ce qui se passe dans notre pays depuis quelques jours. Nous avons suivi tout le processus électoral. Tout s'est passé dans la transparence. Et il y a eu un vainqueur, en la personne du Dr. Alassane Ouattara. Par contre, le vaincu, Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir, provoquant ainsi une crise sans précédent. Cette situation nous crée d'énormes désagréments. Le secteur du transport paie un lourd tribut à cette situation. Nous n'arrivons plus à travailler convenablement. Et pourtant, on nous dit de payer des taxes. Cela est inadmissible. Alors toute action qui peut ramener la normalité, est bien venue. C'est pourquoi, nous demandons à tous les transporteurs d'observer scrupuleusement ce mot d'ordre.
L P : Avec cette situation, quelles sont vos difficultés ?
C.A : Les difficultés sont énormes comme je le disais plus haut. Avec les couvre-feux, nous n'arrivons pas à travailler comme il se doit. Nous avons eu depuis le début de cette crise, 693 véhicules qui ont été mitraillés par les Forces de l'ordre. Nous avons trop payé. Ça suffit ! Nous encouragerons le Gouvernement dans toutes les actions visant à normaliser la situation du pays.
L.P : Quel appel lancez-vous au Gouvernement du président Ouattara ?
C.A : Nous lui demandons de tenir bon. Que le Gouvernement Ouattara nomme vite un ministre de Transport pour que nous ayons un interlocuteur auprès de lui. Le problème de l'AGETU nous tient à cœur. Que le président Ouattara se penche sur ce problème. Nous sommes prêts à ne pas collaborer avec des structures déclarées illégales par le Gouvernement du président Ouattara
Recueillis par I.B. Kamagaté
