L’opération «pays mort» lancée hier, par les leaders du Rhdp a accouché d’une souris.
Maurice Kakou Guikahué, ancien ministre de la Santé et chargé de la mobilisation du Rhdp a appelé les militants de ce groupement politique à «une opération pays mort». Ce, jusqu’au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Dans son message, Guikahué demande aux commerçants, transporteurs, fonctionnaires, agents du secteur privé, cordonniers, vendeuses d’oranges, chauffeurs de rester chez eux. Cette opération selon Guikahué ne concerne pas le personnel de la santé publique. Cet appel de Maurice Kakou Guikahué et toute la classe politique basée à l’Hôtel du Golf a été un véritable échec. La preuve, les transporteurs sur qui comptent ceux qui appellent à la désobéissance civile ont correctement travaillé. Un tour fait dans les différentes communes du District d’Abidjan a montré cela. De Cocody à Port-Bouët en passant par les communes d’Adjamé, Attécoubé, Plateau, Treichville, ainsi qu’à Marcory, les taxis et autres taxis woro-woro ont travaillé. Dans les zones industrielles de Koumassi ainsi qu’à Yopougon, les entreprises ont grandement ouvert leurs portes. «Ce n’est pas le Rhdp qui paye mes employés», a indiqué un opérateur économique de la zone industrielle de Koumassi. Au niveau de la plate-forme portuaire, la cadence des grues et autres navires a fait mentir les détracteurs du Directeur général du Port autonome d’Abidjan. «Nous ne sommes pas concernés par ces cris des oiseaux de mauvais augure. Le Port autonome d’Abidjan continuera à travailler», a lancé un responsable de la direction commerciale et marketing de cet instrument de l’économie nationale. Ce constat est le même dans les différents marchés d’Abidjan. Cette même situation est observée au niveau des petits métiers. Une commerçante de banane au marché de Belle ville à Treichville nous a même chargé d’une commission. «Allez-y dire à Alassane Ouattara et tous ceux qui sont à l’Hôtel du Golf que ce ne sont pas eux qui nous donnent à manger», dit-elle. Message perçu cinq sur cinq. Au niveau scolaire, les établissements ont ouvert leurs portes. Les cours se sont normalement déroulés comme si de rien n’était. Au Plateau dans le centre des affaires de la capitale économique, tous les services administratifs ont ouvert également leurs portes. Dans les deux tribunaux d’Abidjan, au Plateau et à Yopougon, tous les fonctionnaires étaient à leurs places pour délivrer les actes des usagers. A l’intérieur du pays, notamment à Daloa ou à Gagnoa, tout comme dans certaines autres villes du pays, telle que San Pedro, cet appel du Rhdp est tombé dans des oreilles de sourds. Car, tout a fonctionné correctement. Le fait marquant de cet appel des responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), c’est qu’au moment où ils demandent à leurs militants de rester chez eux, les sociétés et autres entreprises de ces leaders fonctionnent correctement. C’est le cas, par exemple, de la société Armajaro, structure de commercialisation de Loïc Folleroux, le fils de Dominique Ouattara, épouse de Alassane Dramane Ouattara à San Pedro et au Port autonome d’Abidjan. Pareille pour Fantasia et Aici, deux sociétés appartenant à Mme Alassane Dramane Ouattara, le chef de file de l’opposition qui demande à ses militants de ne rien faire. C’est aussi le cas, des officines de pharmacies ou de cabinets d’Avocats de certains barons couchés au bord de la lagune du côté de Golf. Par exemple, la Pharmacie Andy située à la Riviera Golf et la pharmacie Azi à Yamoussoukro appartenant au couple Allah Kouadio Remi ont ouvert grandement leurs portes. Le plus surprenant est celui des journaux proches de l’opposition. Ces confrères qui sont financés par les différents leaders de l’opposition n’ont pas suivi le mot d’ordre. Et pourtant, ils devraient logiquement suivre ce mot d’ordre lancé par leurs patrons. En tout cas, pour la première journée de «pays mort», personne n’a suivi Alassane Dramane Ouattara et ses suiveurs. Ce fut un échec total.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Maurice Kakou Guikahué, ancien ministre de la Santé et chargé de la mobilisation du Rhdp a appelé les militants de ce groupement politique à «une opération pays mort». Ce, jusqu’au départ de Laurent Gbagbo du pouvoir. Dans son message, Guikahué demande aux commerçants, transporteurs, fonctionnaires, agents du secteur privé, cordonniers, vendeuses d’oranges, chauffeurs de rester chez eux. Cette opération selon Guikahué ne concerne pas le personnel de la santé publique. Cet appel de Maurice Kakou Guikahué et toute la classe politique basée à l’Hôtel du Golf a été un véritable échec. La preuve, les transporteurs sur qui comptent ceux qui appellent à la désobéissance civile ont correctement travaillé. Un tour fait dans les différentes communes du District d’Abidjan a montré cela. De Cocody à Port-Bouët en passant par les communes d’Adjamé, Attécoubé, Plateau, Treichville, ainsi qu’à Marcory, les taxis et autres taxis woro-woro ont travaillé. Dans les zones industrielles de Koumassi ainsi qu’à Yopougon, les entreprises ont grandement ouvert leurs portes. «Ce n’est pas le Rhdp qui paye mes employés», a indiqué un opérateur économique de la zone industrielle de Koumassi. Au niveau de la plate-forme portuaire, la cadence des grues et autres navires a fait mentir les détracteurs du Directeur général du Port autonome d’Abidjan. «Nous ne sommes pas concernés par ces cris des oiseaux de mauvais augure. Le Port autonome d’Abidjan continuera à travailler», a lancé un responsable de la direction commerciale et marketing de cet instrument de l’économie nationale. Ce constat est le même dans les différents marchés d’Abidjan. Cette même situation est observée au niveau des petits métiers. Une commerçante de banane au marché de Belle ville à Treichville nous a même chargé d’une commission. «Allez-y dire à Alassane Ouattara et tous ceux qui sont à l’Hôtel du Golf que ce ne sont pas eux qui nous donnent à manger», dit-elle. Message perçu cinq sur cinq. Au niveau scolaire, les établissements ont ouvert leurs portes. Les cours se sont normalement déroulés comme si de rien n’était. Au Plateau dans le centre des affaires de la capitale économique, tous les services administratifs ont ouvert également leurs portes. Dans les deux tribunaux d’Abidjan, au Plateau et à Yopougon, tous les fonctionnaires étaient à leurs places pour délivrer les actes des usagers. A l’intérieur du pays, notamment à Daloa ou à Gagnoa, tout comme dans certaines autres villes du pays, telle que San Pedro, cet appel du Rhdp est tombé dans des oreilles de sourds. Car, tout a fonctionné correctement. Le fait marquant de cet appel des responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), c’est qu’au moment où ils demandent à leurs militants de rester chez eux, les sociétés et autres entreprises de ces leaders fonctionnent correctement. C’est le cas, par exemple, de la société Armajaro, structure de commercialisation de Loïc Folleroux, le fils de Dominique Ouattara, épouse de Alassane Dramane Ouattara à San Pedro et au Port autonome d’Abidjan. Pareille pour Fantasia et Aici, deux sociétés appartenant à Mme Alassane Dramane Ouattara, le chef de file de l’opposition qui demande à ses militants de ne rien faire. C’est aussi le cas, des officines de pharmacies ou de cabinets d’Avocats de certains barons couchés au bord de la lagune du côté de Golf. Par exemple, la Pharmacie Andy située à la Riviera Golf et la pharmacie Azi à Yamoussoukro appartenant au couple Allah Kouadio Remi ont ouvert grandement leurs portes. Le plus surprenant est celui des journaux proches de l’opposition. Ces confrères qui sont financés par les différents leaders de l’opposition n’ont pas suivi le mot d’ordre. Et pourtant, ils devraient logiquement suivre ce mot d’ordre lancé par leurs patrons. En tout cas, pour la première journée de «pays mort», personne n’a suivi Alassane Dramane Ouattara et ses suiveurs. Ce fut un échec total.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr