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Économie Publié le mercredi 19 janvier 2011 | Le Temps

Transport urbain - Le ministre des Transports pour le projet train urbain

Le ministre des Transports, Aby Blaise a échangé lundi, avec les agents de la Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf) et de la direction générale du Transport terrestre de la circulation routière. Il s’agit pour le ministre des transports de venir écouter ses collaborateurs afin de mieux cerner le fonctionnement de ces différentes structures sous sa tutelle. Première étape de cette rencontre la Sipf. Kodjo N’Guetta Louis, Directeur de l’exploitation a fait l’état des lieux de cette structure. Il a expliqué que la voie ferroviaire était gérée par la Régie Abidjan-Niger (Ran) à l’époque. Mais la gestion de cette voie, longue de 1260 km est désormais scindée en deux entreprises à partir d’un accord entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Effaçant ainsi la Ran au profit deux sociétés. La Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf) du côté de la Côte d’Ivoire et la Société burkinabé de gestion du patrimoine ferroviaire (Sbgpf) du côté du Burkina Faso. Il a précisé que la Sipf a été créée en 1995 par décret présidentiel avec un capital de 3 milliards de Fcfa. Cependant, dira-t-il, la gestion de la voie ferroviaire rencontre des difficultés. Qui selon lui, sont liées à la fermeture de nombreuses gares, à la non exécution des recommandations du comité de suivi, aux difficultés d’application des pénalités en cas de non exécution de la convention de concession et à l’absence d’un statut unique de permis de concessionnaire. M. Kodjo N’Guetta Louis a relevé aussi que l’emprise ferroviaire non immatriculée au nom de la Sipf, le morcellement et l’occupation illicite des entreprises ferroviaires. Le patron de la direction de l’exploitation s’est voulu plus que clair dans son explication en s’appuyant sur des exemples. Notamment, le cas de la gestion du Ranhôtel de Bouaké. Une infrastructure hôtelière qui est un patrimoine de la Sipf mais pris illégalement par les rebelles. «Pendant la crise de 2002, nous avons procédé par négociation pour reprendre le Ranhôtel grâce à l’Accord de Ouagadougou. Mais, dès le déclenchement de la crise post-électorale, les rebelles ont repris cet hôtel qu’ils gèrent désormais». Cependant, la Sipf doit être debout. Cette donne, la direction de cette entreprise en est consciente. Pour ce faire, plusieurs projets sont en vue pour relever la barre afin que la Sipf ne sombre pas malgré la crise. Il s’agit de l’interconnexion ferroviaire Ouangolodougou (Côte d’Ivoire) et Bougouri (Mali) - Bamako (Mali), la construction du chemin de fer San Pedro-Man, Dimbokro (Côte d’Ivoire)-Sanniquelilie (Liberia). Prenant la parole, Aby Blaise a relevé que la question de la voie ferroviaire est traditionnelle. Il a demandé aux agents d’instaurer dans leur projet, celui du train urbain. Pour, dira-t-il, mettre fin au monopole des transports. A la Direction générale des transports terrestres et de circulation routière les locataires de cette maison ont énuméré certaines de leurs difficultés. Celles-ci se résument essentiellement à l’inorganisation du secteur du transport. Ils ont ainsi interpellé le ministre à mettre fin à ce désordre. Car, le transport contribue à 50% du Produit intérieur (Pib) brut de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Renaud Djatchi
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