L’appel du Comité Organisation-Mobilisation-Sécurité du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix) pour la reprise de l’opération « Pays Mort » a été largement entendu et suivi dans la commune d’Abobo où commerces et transports ont débrayé.
« Aussi, le directoire du RHDP, demande-t-il à toutes les militantes et à tous les militants, aux sympathisantes et sympathisants du RHDP et de l’UPCI, à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens qui ont porté leur choix sur le Docteur Alassane Dramane Ouattara ainsi qu’à tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire et qui sont épris de paix et de justice de reprendre « l’opération Pays mort » à compter du mardi 18 janvier 2011, jusqu’à ce que Laurent Gbagbo reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir ». Cet appel du directoire du RHDP la semaine dernière a eu un écho favorable à Abobo. Commune où les travailleurs du secteur public et privé, transporteurs, commerçants, artisans … sont restés à la maison. En suivant à la lettre le mot d’ordre du Professeur Maurice Kakou Guikahué. « Nous avons arrêté nos véhicules pour protester contre l’accaparement du pouvoir d’Etat par Laurent Gbagbo », soutient Issouf Traoré, chauffeur de gbaka. Comme lui, beaucoup de ses pairs ont respecté à la lettre le mot d’ordre du RHDP. Les rues et ruelles étaient désertes. Aucun véhicule de transport en commun n’a roulé à Abobo, hier mardi. Les véhicules de particuliers étaient devenus très rares au-delà de neuf heures du matin. A la mi-journée, certains qui voulaient braver les quelques barrages érigés par les jeunes ont été priés de retourner chez eux. Les déplacements dans la commune se faisaient à pieds ou à vélos. Quant aux commerces, ils sont restés fermés. « Nous suivons le mot d’ordre du RHDP. C’est pourquoi, nous avons fermé nos magasins et boutiques », a tenu à préciser Dame Rosalie K. Cette commerçante souhaite que cette opération « Pays mort » aille jusqu’au bout. « Je sais que nous allons perdre de l’argent à cause de la fermeture de nos commerces. Mais, il faut que nous restions fermes cette foici, jusqu’à ce que Gbagbo et ses tueurs quittent le Palais présidentiel », conclut-elle. Sur la voie express qui traverse la commune, aucun magasin n’a ouvert ses portes. Sauf à l’intérieur des quartiers que de rares boutiques ont été ouvertes pour permettre aux uns et aux autres de faire quelques emplettes. Les points de vente d’attiéké et autres denrées alimentaires détenues par les commerçantes ont permis aux populations de se restaurer. Sans oublier les maquis bars, pour qui, c’est une occasion rêvée d’avoir des clients. Quant aux différents marchés, ils n’ont pas fait le plein. Les quelques commerçantes qui ont effectué le déplacement sont vite rentrées à la maison avant 10 heures du matin. Ce qui a pourtant, permis à certains ménages de faire leurs marchés. A la mi-journée, le constat général qui se dégageait, c’est que l’opération « Pays mort » a été respecté à la lettre dans la commune d’Abobo. Et si les autres communes suivaient ce exemple ?
FULBERT BILE
« Aussi, le directoire du RHDP, demande-t-il à toutes les militantes et à tous les militants, aux sympathisantes et sympathisants du RHDP et de l’UPCI, à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens qui ont porté leur choix sur le Docteur Alassane Dramane Ouattara ainsi qu’à tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire et qui sont épris de paix et de justice de reprendre « l’opération Pays mort » à compter du mardi 18 janvier 2011, jusqu’à ce que Laurent Gbagbo reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir ». Cet appel du directoire du RHDP la semaine dernière a eu un écho favorable à Abobo. Commune où les travailleurs du secteur public et privé, transporteurs, commerçants, artisans … sont restés à la maison. En suivant à la lettre le mot d’ordre du Professeur Maurice Kakou Guikahué. « Nous avons arrêté nos véhicules pour protester contre l’accaparement du pouvoir d’Etat par Laurent Gbagbo », soutient Issouf Traoré, chauffeur de gbaka. Comme lui, beaucoup de ses pairs ont respecté à la lettre le mot d’ordre du RHDP. Les rues et ruelles étaient désertes. Aucun véhicule de transport en commun n’a roulé à Abobo, hier mardi. Les véhicules de particuliers étaient devenus très rares au-delà de neuf heures du matin. A la mi-journée, certains qui voulaient braver les quelques barrages érigés par les jeunes ont été priés de retourner chez eux. Les déplacements dans la commune se faisaient à pieds ou à vélos. Quant aux commerces, ils sont restés fermés. « Nous suivons le mot d’ordre du RHDP. C’est pourquoi, nous avons fermé nos magasins et boutiques », a tenu à préciser Dame Rosalie K. Cette commerçante souhaite que cette opération « Pays mort » aille jusqu’au bout. « Je sais que nous allons perdre de l’argent à cause de la fermeture de nos commerces. Mais, il faut que nous restions fermes cette foici, jusqu’à ce que Gbagbo et ses tueurs quittent le Palais présidentiel », conclut-elle. Sur la voie express qui traverse la commune, aucun magasin n’a ouvert ses portes. Sauf à l’intérieur des quartiers que de rares boutiques ont été ouvertes pour permettre aux uns et aux autres de faire quelques emplettes. Les points de vente d’attiéké et autres denrées alimentaires détenues par les commerçantes ont permis aux populations de se restaurer. Sans oublier les maquis bars, pour qui, c’est une occasion rêvée d’avoir des clients. Quant aux différents marchés, ils n’ont pas fait le plein. Les quelques commerçantes qui ont effectué le déplacement sont vite rentrées à la maison avant 10 heures du matin. Ce qui a pourtant, permis à certains ménages de faire leurs marchés. A la mi-journée, le constat général qui se dégageait, c’est que l’opération « Pays mort » a été respecté à la lettre dans la commune d’Abobo. Et si les autres communes suivaient ce exemple ?
FULBERT BILE