‘‘L’opération pays mort’’ appelant les Ivoiriens à cesser toute activité jusqu’au départ du président Laurent Gbagbo du pouvoir lancée par le Rhdp a été plus ou moins suivie dans le district d’Abidjan. Le point.
L’appel à la désobéissance civile lancé par le Rhdp a été diversement entendu par les ivoiriens à Abidjan. Parti de la rédaction située à Angré (commune de Cocody) en passant par Abobo, il nous a fallu, fluidité routière aidant, 15 petites minutes pour atteindre le Plateau distant d’une vingtaine de Km de notre siège. Et nous voilà au centre des affaires de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Il est 11 heures 45 Mn. Nous sillonnons les rues de ce quartier abritant la quasi-totalité des services administratifs. A la rue du commerce, magasins et services ont ouvert mais très peu d’affluence à observer par rapport aux jours précédents où aucun mot d’ordre n’a été lancé. A la rue des banques toujours au plateau, la voie est dégagée à la circulation. Le constat est presque identique partout dans ce centre des affaires. « Je suis venu au travail grâce à une bonne volonté qui a bien voulu me déposer à mon service. » a expliqué Robert Kouadio kan, agent commercial dans une entreprise de vente de matériels informatiques. Bon nombre de travailleurs n’ont pu regagner leur service par faute de moyen de transport. ‘‘Gbakas et wôrô wôrô’’ qui assurent une importante partie du transport urbain à Abidjan simplement ont garé. Cet arrêt de travail a été une grosse perte pour les entreprises, à en croire certains responsables. Le plus dur était pour ces travailleurs qui ont dû regagner leur service à pied pour échapper à une éventuelle sanction. De leur côté, en décidant de garer, les transporteurs ont dû peser les pourtours de cette action. Dans le cas contraire, ils pourront regretter les effets collatéraux qui en découleraient. Les transporteurs qui ne voulaient s’inscrire dans cette donne et qui ont décidé de rouler, ont été rapidement contraints par des syndicats à couper le moteur de leur voiture faute de quoi, ils verraient leur véhicule saccagé. « Comment vais-je nourrir ma famille si je ne travaille pas », laisse entendre un chauffeur de ‘‘Gbakas’’ desservant la ligne Yopougon-Adjamé. Les wôrô wôrô de Yopougon, Cocody, et Port Bouët ont pu circuler. Ce qui est tout le contraire dans la commune d’Abobo qui présentait le visage d’une cité sans vie. Magasins et autres commerces ont gardé leur porte fermée. Aucun moyen de transport en commun n’a pris les rues. Du côté de Yopougon, les pavillons. Que ce soit le long du boulevard principal que sur les marchés de Selmer, Sicogi ou Banco 2, l’activité était à l’anormale. Les administrations scolaires, le centre des Impôts, les bureaux de la Cie-Sodeci, les stations service ont ouvert. Abobo, Adjamé, Treichville, Koumassi et Marcory ont suivi, ou tenté de suivre largement le mot d’ordre à Abidjan. A l’intérieur, Yamoussoukro, Bouaké et d’autres villes ont démobilisés sur le mot d’ordre. Au total, pour cette première journée, l’opération ‘’ville morte’’ décrétée par le Rhdp a fonctionné à plus de 50% pourrait-on dire. Mais ses initiateurs promettent passer à la vitesse supérieure pour tout paralyser dès demain.
N’da Eugène
L’appel à la désobéissance civile lancé par le Rhdp a été diversement entendu par les ivoiriens à Abidjan. Parti de la rédaction située à Angré (commune de Cocody) en passant par Abobo, il nous a fallu, fluidité routière aidant, 15 petites minutes pour atteindre le Plateau distant d’une vingtaine de Km de notre siège. Et nous voilà au centre des affaires de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Il est 11 heures 45 Mn. Nous sillonnons les rues de ce quartier abritant la quasi-totalité des services administratifs. A la rue du commerce, magasins et services ont ouvert mais très peu d’affluence à observer par rapport aux jours précédents où aucun mot d’ordre n’a été lancé. A la rue des banques toujours au plateau, la voie est dégagée à la circulation. Le constat est presque identique partout dans ce centre des affaires. « Je suis venu au travail grâce à une bonne volonté qui a bien voulu me déposer à mon service. » a expliqué Robert Kouadio kan, agent commercial dans une entreprise de vente de matériels informatiques. Bon nombre de travailleurs n’ont pu regagner leur service par faute de moyen de transport. ‘‘Gbakas et wôrô wôrô’’ qui assurent une importante partie du transport urbain à Abidjan simplement ont garé. Cet arrêt de travail a été une grosse perte pour les entreprises, à en croire certains responsables. Le plus dur était pour ces travailleurs qui ont dû regagner leur service à pied pour échapper à une éventuelle sanction. De leur côté, en décidant de garer, les transporteurs ont dû peser les pourtours de cette action. Dans le cas contraire, ils pourront regretter les effets collatéraux qui en découleraient. Les transporteurs qui ne voulaient s’inscrire dans cette donne et qui ont décidé de rouler, ont été rapidement contraints par des syndicats à couper le moteur de leur voiture faute de quoi, ils verraient leur véhicule saccagé. « Comment vais-je nourrir ma famille si je ne travaille pas », laisse entendre un chauffeur de ‘‘Gbakas’’ desservant la ligne Yopougon-Adjamé. Les wôrô wôrô de Yopougon, Cocody, et Port Bouët ont pu circuler. Ce qui est tout le contraire dans la commune d’Abobo qui présentait le visage d’une cité sans vie. Magasins et autres commerces ont gardé leur porte fermée. Aucun moyen de transport en commun n’a pris les rues. Du côté de Yopougon, les pavillons. Que ce soit le long du boulevard principal que sur les marchés de Selmer, Sicogi ou Banco 2, l’activité était à l’anormale. Les administrations scolaires, le centre des Impôts, les bureaux de la Cie-Sodeci, les stations service ont ouvert. Abobo, Adjamé, Treichville, Koumassi et Marcory ont suivi, ou tenté de suivre largement le mot d’ordre à Abidjan. A l’intérieur, Yamoussoukro, Bouaké et d’autres villes ont démobilisés sur le mot d’ordre. Au total, pour cette première journée, l’opération ‘’ville morte’’ décrétée par le Rhdp a fonctionné à plus de 50% pourrait-on dire. Mais ses initiateurs promettent passer à la vitesse supérieure pour tout paralyser dès demain.
N’da Eugène