Bien que cela ne soit pas dit ouvertement, la situation postélectorale que traverse la Côte d'Ivoire est le reflet de l'image que présente Abidjan avec les immondices à portée de vue, un peu partout. Abidjan, autrefois perle des lagunes, présent son visage le plus hideux avec ces ordures déversées sans inquiétude aucune sur le trottoir. La situation postélectorale en est pour beaucoup dans cette situation. "Nous ne sommes plus habilités à ramasser les ordures, le marché nous a été arraché et puis en cette situation, si tu ramasses, qui te paye? C'est cela la question surtout avec cette crise avec deux présidents", nous a indiqué un opérateur.
Les entreprises chargées de la collecte et de la pré collecte des ordures souhaitent voir plus clair dans la situation actuelle avant de s'engager avec l'Etat. Pour cela, il faut savoir qui tient véritablement les rênes du pays. Le gouvernement du président Alassane Ouattara a mis en garde les opérateurs économiques qui travaillent encore avec le gouvernement dit "illégal" Aké Ngbo. Face à ce bicéphalisme et vu les arriérés de dette qui s'élèvent à une dizaine de milliards dus aux entreprises, il est difficile de s'engager avec les structures telles que l'Agence nationale de la salubrité urbaine, l'Anasur et le programme d'urgence d'infrastructure urbaine, le (Puiur) sous tutelle du ministère de l'environnement actuel. Mas comment comprendre qu'une dette de plus de 16 milliards de francs Cfa ait été contractée quand on sait que la Banque mondiale a financé l'opération ville propre à hauteur de 50 milliards?
Les contrats ont été rompus par l'ancien gouvernement, sans que les dettes ne soient apurées. Aujourd'hui, il est plus que nécessaire de faire appel aux structures déjà existantes pour faire ce qu'elles savent le mieux: ramasser les ordures et débarrasser Abidjan de ces immondices. Selon notre interlocuteur, "c'est parce que l'ancien titulaire du ministère de la Ville et de la salubrité a fait intervenir dans la filière des ordures, des entreprises fictives pour avoir sa part du gâteau. Parce que, les ordures sentent, certes, mais génèrent beaucoup de sous. C'est la raison principale qui explique que nous avons été mis à l'écart. Ne pouvant plus honorer ses engagements, elles se trouvent débordées et les gens veulent nous faire appel mais cette fois-ci, nous allons discuter carte sur table". Le 13 mars 2009, lors du lancement de l'opération ville propre, l'une des questions qui étaient sur les lèvres, était "et après l'opération, qu'est ce qu'on fait?" Celui qui s'était posé cette question avait sûrement vu les choses venir. Que fait-on à présent?
Jean Prisca
Les entreprises chargées de la collecte et de la pré collecte des ordures souhaitent voir plus clair dans la situation actuelle avant de s'engager avec l'Etat. Pour cela, il faut savoir qui tient véritablement les rênes du pays. Le gouvernement du président Alassane Ouattara a mis en garde les opérateurs économiques qui travaillent encore avec le gouvernement dit "illégal" Aké Ngbo. Face à ce bicéphalisme et vu les arriérés de dette qui s'élèvent à une dizaine de milliards dus aux entreprises, il est difficile de s'engager avec les structures telles que l'Agence nationale de la salubrité urbaine, l'Anasur et le programme d'urgence d'infrastructure urbaine, le (Puiur) sous tutelle du ministère de l'environnement actuel. Mas comment comprendre qu'une dette de plus de 16 milliards de francs Cfa ait été contractée quand on sait que la Banque mondiale a financé l'opération ville propre à hauteur de 50 milliards?
Les contrats ont été rompus par l'ancien gouvernement, sans que les dettes ne soient apurées. Aujourd'hui, il est plus que nécessaire de faire appel aux structures déjà existantes pour faire ce qu'elles savent le mieux: ramasser les ordures et débarrasser Abidjan de ces immondices. Selon notre interlocuteur, "c'est parce que l'ancien titulaire du ministère de la Ville et de la salubrité a fait intervenir dans la filière des ordures, des entreprises fictives pour avoir sa part du gâteau. Parce que, les ordures sentent, certes, mais génèrent beaucoup de sous. C'est la raison principale qui explique que nous avons été mis à l'écart. Ne pouvant plus honorer ses engagements, elles se trouvent débordées et les gens veulent nous faire appel mais cette fois-ci, nous allons discuter carte sur table". Le 13 mars 2009, lors du lancement de l'opération ville propre, l'une des questions qui étaient sur les lèvres, était "et après l'opération, qu'est ce qu'on fait?" Celui qui s'était posé cette question avait sûrement vu les choses venir. Que fait-on à présent?
Jean Prisca