« L’opération pays mort », lancée par le camp d’ Alassane Dramane Ouattara, n’a pas eu, hier, le résultat escompté à Bouaké. Car le mouvement a été peu suivi. D’ordinaire, de tels mots d’ordre sont scrupuleusement respectés dans la capitale de la région de la Vallée du Bandama. Ce qui n’était pas tout à fait le cas hier. Si les grandes compagnies de transport n’ont pas desservi les villes du sud, par contre les mini cars appelés communément « dyna » et les taxis brousse ont circulé à merveille. Au niveau du transport communal, les taxis ville et autres taxis-motos essayaient tant bien que mal de faire recette. La ville, comme à l’accoutumée, menait son petit bonhomme de chemin. Certaines institutions financières ont mêmes ouvert leurs portes pour servir les clients qui se trouvaient dans les guichets. Les commerçants, après avoir observé quelques moments d’hésitation, ont ouvert leurs magasins. Les
populations ont aussi observé des moments d’hésitation avant de mettre le nez dehors. Un responsable d’une grande compagnie de transport nous a donné les raisons de l’immobilisation de ses cars. « A notre niveau, il faut faire beaucoup attention. Vous savez combien coûte un car ? Il faut compter dans les 100 millions Fcfa. Alors, quand c’est comme çà, nous préférons prendre nos précautions en faisant beaucoup attention. Que ce soit à Abidjan ou à Bouaké, nous jouons la prudence. Voilà pourquoi nous avons garé. Nous reprendrons le service dès que le mot d’ordre sera levé par le camp du président Alassane Ouattara », a-t-il dit. Pour certains transporteurs qui desservent les villes environnantes comme Katiola, M’Bahiakro, Sakassou, Béoumi, « l’opération pays mort doit être appliqué à la lettre ».
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant à Bouaké)
populations ont aussi observé des moments d’hésitation avant de mettre le nez dehors. Un responsable d’une grande compagnie de transport nous a donné les raisons de l’immobilisation de ses cars. « A notre niveau, il faut faire beaucoup attention. Vous savez combien coûte un car ? Il faut compter dans les 100 millions Fcfa. Alors, quand c’est comme çà, nous préférons prendre nos précautions en faisant beaucoup attention. Que ce soit à Abidjan ou à Bouaké, nous jouons la prudence. Voilà pourquoi nous avons garé. Nous reprendrons le service dès que le mot d’ordre sera levé par le camp du président Alassane Ouattara », a-t-il dit. Pour certains transporteurs qui desservent les villes environnantes comme Katiola, M’Bahiakro, Sakassou, Béoumi, « l’opération pays mort doit être appliqué à la lettre ».
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant à Bouaké)