Des tirs pour disperser des manifestants
Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a lancé, le mardi 18 janvier 2011, le deuxième acte de l’opération « villes mortes afin de paralyser toutes les activités jusqu’à ce que Gbagbo Laurent (proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel) quitte le pouvoir ». La première journée de cet autre acte a été particulièrement agitée dans la commune d’Adjamé où les Forces de l’ordre ont dû user de moyens conséquents pour disperser des jeunes en colère. En effet, les environs de la mairie ont été le théâtre de tirs à l’arme de guerre afin d’obliger des manifestants à abandonner leur position. Evidement ces tirs ont provoqué une débandade jusqu’à l’entrée du Plateau. La commune d’Abobo a gardé son statut de « bastion imprenable » tant les habitants ont appliqué à la lettre le mot d’ordre de villes mortes. En tout cas, ils ont « coupé » la
circulation sur l’autoroute qui relie Adjamé (université Abobo-Adjamé) à leur commune. La seule issue pour accéder à Abobo, par le zoo, n’avait pas enregistré son ambiance habituelle faite de klaxons intempestifs de minicars. A Treichville, les éléments de la Garde républicaine avaient « occupé » la rue 12 pour parer à toute éventualité. Toutefois, cette disposition sécuritaire n’a pu permettre, à l’autre bout de la commune, d’empêcher des vandales de s’en prendre aux autobus de la Sotra. Armés de cailloux, ils ont caillassé des autobus à bord desquels malheureusement se trouvaient des élèves et d’autres usagers. Certains ont été blessés. Les premières victimes ont été admises dans une clinique. Un membre du Rhdp rencontré s’est insurgé contre cet acte de vandalisme « Nous avons organisé des journées villes mortes et non des journées de vandalisme. Ce sont des voyous qui ne font pas partie de
notre mouvement qui ont profité pour agresser des innocents », nous a martelé Koné. Au Centre hospitalier universitaire (Chu) de la même commune, les services fonctionnaient normalement à l’exception de quelques agents « six sur dix agents sont présents actuellement au Chu. Tant qu’il y aura la circulation, nos agents pourront venir au travail », nous a expliqué une source administrative. Au lycée moderne, l’administration, pour une question de sécurité, a maintenu tous les élèves au sein dudit établissement jusqu’à midi afin de leur trouver un couloir de sécurité. Ceci a occasionné une sortie massive à notre arrivée sur les lieux. Toutefois, Ouattara Malick en 4ème 1 tout comme Saga Fidèle, Rakiatou et Diana en 4ème 7 nous ont assuré avoir normalement eu cours. En tout état de cause, selon une source proche de l’administration dudit lycée, un point est fait depuis la rentrée scolaire afin de rattraper les
heures perdues. Quoi qu’il en soit, dans l’ensemble, l’opération villes mortes a débuté avec des fortunes diverses dans les différentes communes d’Abidjan.
M’BRA Konan
Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a lancé, le mardi 18 janvier 2011, le deuxième acte de l’opération « villes mortes afin de paralyser toutes les activités jusqu’à ce que Gbagbo Laurent (proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel) quitte le pouvoir ». La première journée de cet autre acte a été particulièrement agitée dans la commune d’Adjamé où les Forces de l’ordre ont dû user de moyens conséquents pour disperser des jeunes en colère. En effet, les environs de la mairie ont été le théâtre de tirs à l’arme de guerre afin d’obliger des manifestants à abandonner leur position. Evidement ces tirs ont provoqué une débandade jusqu’à l’entrée du Plateau. La commune d’Abobo a gardé son statut de « bastion imprenable » tant les habitants ont appliqué à la lettre le mot d’ordre de villes mortes. En tout cas, ils ont « coupé » la
circulation sur l’autoroute qui relie Adjamé (université Abobo-Adjamé) à leur commune. La seule issue pour accéder à Abobo, par le zoo, n’avait pas enregistré son ambiance habituelle faite de klaxons intempestifs de minicars. A Treichville, les éléments de la Garde républicaine avaient « occupé » la rue 12 pour parer à toute éventualité. Toutefois, cette disposition sécuritaire n’a pu permettre, à l’autre bout de la commune, d’empêcher des vandales de s’en prendre aux autobus de la Sotra. Armés de cailloux, ils ont caillassé des autobus à bord desquels malheureusement se trouvaient des élèves et d’autres usagers. Certains ont été blessés. Les premières victimes ont été admises dans une clinique. Un membre du Rhdp rencontré s’est insurgé contre cet acte de vandalisme « Nous avons organisé des journées villes mortes et non des journées de vandalisme. Ce sont des voyous qui ne font pas partie de
notre mouvement qui ont profité pour agresser des innocents », nous a martelé Koné. Au Centre hospitalier universitaire (Chu) de la même commune, les services fonctionnaient normalement à l’exception de quelques agents « six sur dix agents sont présents actuellement au Chu. Tant qu’il y aura la circulation, nos agents pourront venir au travail », nous a expliqué une source administrative. Au lycée moderne, l’administration, pour une question de sécurité, a maintenu tous les élèves au sein dudit établissement jusqu’à midi afin de leur trouver un couloir de sécurité. Ceci a occasionné une sortie massive à notre arrivée sur les lieux. Toutefois, Ouattara Malick en 4ème 1 tout comme Saga Fidèle, Rakiatou et Diana en 4ème 7 nous ont assuré avoir normalement eu cours. En tout état de cause, selon une source proche de l’administration dudit lycée, un point est fait depuis la rentrée scolaire afin de rattraper les
heures perdues. Quoi qu’il en soit, dans l’ensemble, l’opération villes mortes a débuté avec des fortunes diverses dans les différentes communes d’Abidjan.
M’BRA Konan