Les élèves ont paralysé les établissements préscolaires, primaires et secondaires d'Abengourou. Ce, en réponse au mot d'ordre de “pays mort” décrété par le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Après avoir paralysé les établissements privés à 9 heures, les meneurs de la lutte se sont dirigés vers le lycée moderne d'Abengourou. Informé, le directeur régional de l'éducation nationale, Okéi Okéi a, comme pour anticiper tout dérapage, ordonné la fermeture de tous les établissements préscolaires et scolaires de la ville. Une décision que désapprouvent des élèves membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci). L'élève Koffi A. B. élève en Terminale C2 au lycée moderne d'Abengourou se réclamant des organisations estudiantines et scolaires proches du Rhdp a été pris à partie par des fescistes. Fort heureusement la bagarre généralisée qui aurait pu en découler, a été évitée de justesse grâce à la présence dissuasive des éléments de la police et de la gendarmerie. Le proviseur de lycée moderne d'Abengourou, Lébé Babo Jean Claude qui a soutenu être menacé de mort par un appel anonyme d'un individu se réclamant du Rhdp, a néanmoins convoqué une réunion de crise au cours de laquelle Traoré Ahmed, coordonnateur régional de la Fesci s'est s'expliqué en ces termes : « Nous avons appris que des élèves du Rhdp s'apprêtaient à paralyser l'école. Nous avons dit aux élèves de ne pas céder.
Personne ne peut avoir le monopole de la violence. Nous ne pouvons pas accepter que l'école soit perturbée ». Le proviseur a invité les élèves au calme tout en leur conseillant de transcender les clivages politiques pour donner la primauté à leurs études. Si à Abengourou, ce sont les écoles qui ont donné le ton en répondant à l'appel du Rhdp, de sources concordantes, à Agnibilékrou, c'est le transport qui a mené la fronde puisqu'il était paralysé. L'axe Agnibilékrou-Abidjan et Agnibilékrou-Bondoukou est donc fermé à la circulation. Les cars et minicars ont garé et des barricades ont été dressées sur les artères principales de la ville.
Le président du Conseil général d'Abengourou, Edjampan Amoakon Thiémélé, responsable des houphouétistes dans le Moyen-Comoé annonce une grande réunion de sensibilisation et de mobilisation, aujourd'hui à 10h à la maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Objectif : contribuer à la paralysie totale de tous les secteurs d'activité. En attendant, des dispositions sécuritaires sont en train d'être prises pour que l'école soit épargnée par la désobéissance civile.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Après avoir paralysé les établissements privés à 9 heures, les meneurs de la lutte se sont dirigés vers le lycée moderne d'Abengourou. Informé, le directeur régional de l'éducation nationale, Okéi Okéi a, comme pour anticiper tout dérapage, ordonné la fermeture de tous les établissements préscolaires et scolaires de la ville. Une décision que désapprouvent des élèves membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci). L'élève Koffi A. B. élève en Terminale C2 au lycée moderne d'Abengourou se réclamant des organisations estudiantines et scolaires proches du Rhdp a été pris à partie par des fescistes. Fort heureusement la bagarre généralisée qui aurait pu en découler, a été évitée de justesse grâce à la présence dissuasive des éléments de la police et de la gendarmerie. Le proviseur de lycée moderne d'Abengourou, Lébé Babo Jean Claude qui a soutenu être menacé de mort par un appel anonyme d'un individu se réclamant du Rhdp, a néanmoins convoqué une réunion de crise au cours de laquelle Traoré Ahmed, coordonnateur régional de la Fesci s'est s'expliqué en ces termes : « Nous avons appris que des élèves du Rhdp s'apprêtaient à paralyser l'école. Nous avons dit aux élèves de ne pas céder.
Personne ne peut avoir le monopole de la violence. Nous ne pouvons pas accepter que l'école soit perturbée ». Le proviseur a invité les élèves au calme tout en leur conseillant de transcender les clivages politiques pour donner la primauté à leurs études. Si à Abengourou, ce sont les écoles qui ont donné le ton en répondant à l'appel du Rhdp, de sources concordantes, à Agnibilékrou, c'est le transport qui a mené la fronde puisqu'il était paralysé. L'axe Agnibilékrou-Abidjan et Agnibilékrou-Bondoukou est donc fermé à la circulation. Les cars et minicars ont garé et des barricades ont été dressées sur les artères principales de la ville.
Le président du Conseil général d'Abengourou, Edjampan Amoakon Thiémélé, responsable des houphouétistes dans le Moyen-Comoé annonce une grande réunion de sensibilisation et de mobilisation, aujourd'hui à 10h à la maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci). Objectif : contribuer à la paralysie totale de tous les secteurs d'activité. En attendant, des dispositions sécuritaires sont en train d'être prises pour que l'école soit épargnée par la désobéissance civile.
Koffi Jean Luc à Abengourou