Les écueils n’y ont rien pu. Entre le président Alassane Ouattara et le peuple utile, la communion reste fortement rythmée.
L’opération «pays mort», initiée par son gouvernement, a trouvé l’écho escompté auprès des populations actives. Les Ivoiriens, dépités, ont massivement adhéré à l’appel à la paralysie des activités malgré les intimidations et les barbaries orchestrées par les désœuvrés de la «Sorbonne » et autres milices aux ordres du candidat malheureux, Laurent Gbagbo. Pour la première journée, la quasi-totalité des secteurs d’activités a été touchée. Surtout au niveau des transports, les rues de plusieurs communes habituées aux grands mouvements de foule se sont révélées quasiment désertes dès les premières heures de la matinée. Quelques taxis clandestins et autres gbakas qui voulaient «casser le mouvement » se sont vite ravisés. Pas parce qu’ils ont été obligés par la force mais simplement parce qu’ils se sont sentis ridicules, flottant au milieu des boulevards et dans les gares routières où il n’y avait pratiquement aucun signe de vie humaine. A Abobo et à Adjamé, les chauffeurs de wôrô-wôrô dans cette commune ne se sont pas fait prier pour garer leurs véhicules même si le mouvement a démarré difficilement. A Marcory comme à Port-Bouët, plusieurs commerces étaient fermés, les bus rares et de nombreux habitants se déplaçaient à pied. En effet, les usagers ont éprouvé toutes les peines du monde pour se rendre à leur lieu de travail, faute de moyens de transport. La situation était d’autant plus difficile que les bus qui voulaient prendre la relève, ont réduit leur fréquence afin de prévenir tout débordement. Les taxis-compteurs sont aussi rentrés dans les rangs. A l’entrée des différents embarcadères lagunaires de Treichville et d’Abobodoumé, les bus mettaient beaucoup plus de temps avant de jeter l’ancre.
A Yopougon où il y a eu quelques résistances, la circulation était très limitée et de nombreux magasins ont maintenu les rideaux abaissés. Les cours dans certaines écoles étaient également perturbés ainsi que les transports publics. A Bouaké, les banques et les écoles n’ont pas ouvert.
Lanciné Bakayoko
L’opération «pays mort», initiée par son gouvernement, a trouvé l’écho escompté auprès des populations actives. Les Ivoiriens, dépités, ont massivement adhéré à l’appel à la paralysie des activités malgré les intimidations et les barbaries orchestrées par les désœuvrés de la «Sorbonne » et autres milices aux ordres du candidat malheureux, Laurent Gbagbo. Pour la première journée, la quasi-totalité des secteurs d’activités a été touchée. Surtout au niveau des transports, les rues de plusieurs communes habituées aux grands mouvements de foule se sont révélées quasiment désertes dès les premières heures de la matinée. Quelques taxis clandestins et autres gbakas qui voulaient «casser le mouvement » se sont vite ravisés. Pas parce qu’ils ont été obligés par la force mais simplement parce qu’ils se sont sentis ridicules, flottant au milieu des boulevards et dans les gares routières où il n’y avait pratiquement aucun signe de vie humaine. A Abobo et à Adjamé, les chauffeurs de wôrô-wôrô dans cette commune ne se sont pas fait prier pour garer leurs véhicules même si le mouvement a démarré difficilement. A Marcory comme à Port-Bouët, plusieurs commerces étaient fermés, les bus rares et de nombreux habitants se déplaçaient à pied. En effet, les usagers ont éprouvé toutes les peines du monde pour se rendre à leur lieu de travail, faute de moyens de transport. La situation était d’autant plus difficile que les bus qui voulaient prendre la relève, ont réduit leur fréquence afin de prévenir tout débordement. Les taxis-compteurs sont aussi rentrés dans les rangs. A l’entrée des différents embarcadères lagunaires de Treichville et d’Abobodoumé, les bus mettaient beaucoup plus de temps avant de jeter l’ancre.
A Yopougon où il y a eu quelques résistances, la circulation était très limitée et de nombreux magasins ont maintenu les rideaux abaissés. Les cours dans certaines écoles étaient également perturbés ainsi que les transports publics. A Bouaké, les banques et les écoles n’ont pas ouvert.
Lanciné Bakayoko