Le mot d’ordre de ‘’pays mort’’ lancé par le RHDP et relayé par le président du SYNTPCI a été scrupuleusement appliqué par les différentes sections de ce syndicat de transport représenté à l’intérieur du pays. A Bouaké précisément, les gares routières ont vu tous leurs véhicules immobilisés. Aucun moyen de transport disponible pour relayer la capitale du centre aux autres villes. « Les véhicules de transports qui n’ont pas été visibles à leur lieu de stationnement habituel sont simplement en stationnement au domicile de leurs propriétaires. Nous observons le mot d’ordre de « pays mort » lancé par le RHDP et en application de l’appel lancé par notre président depuis Abidjan », a affirmé M. Toumanay, l’un des membres du SYNTPCI de la section de Bouaké. Pour sa part, M. Konaté Foussny dit Boby, responsable d’une des structures de transport en face de la gare UTB à Bouaké ne dira pas le contraire. « Nous avons appris le mot d’ordre lancé par le RHDP et notre syndicat nous a demandé de l’appliquer jusqu’au départ de Laurent Gbagbo et nous allons le faire au niveau de Bouaké ». Quant à M. Diarrasouba Ibrahima, responsable de l’union des jeunes transporteurs de Bouaké, il a affirmé qu’aucun véhicule n’est sorti de Bouaké ce jour, pour la partie sud. « Pour l’Union des jeunes transporteurs de Bouaké, ce mot d’ordre est le bienvenu. Et en tant que transporteurs, nous sommes obligés de le respecter à la lettre pour l’intérêt de la nation et pour l’intérêt de nos véhicules, parce que nous ne voulons pas payer nos patentes à un gouvernement qui n’est pas reconnu », a précisé M. Diarrassouba Ibrahim.
MAIGA Idrissa (Correspondant)
MAIGA Idrissa (Correspondant)