Quatre jours après son lancement, la grève illimitée pour le départ de Laurent Gbagbo n’a pas encore atteint toutes les communes.
Débutée timidement le lundi, l’opération ville morte décrétée par les houphouëtistes et reprise par plusieurs couches socioprofessionnelles, pour réclamer le départ de Laurent Gbagbo est diversement appréciée dans certaines communes d’Abidjan. Hier, au quatrième jour de la dénonciation du hold up électorale, le transport n’a pas repris à Abobo, où les populations avaient fait les frais des soldats de Laurent Gbagbo. Aucun Gbaka n’était visible sur l’autoroute Abobo-Adjamé. Les transporteurs qui ont garé depuis le lundi, comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications. A savoir la soumission de l’enfant de Mama au verdict des urnes. Sur la route du zoo, les chauffeurs du trajet Abobo-Adjamé en passant par le Plateau Dokoui n’ont pas non plus roulé. Cette voie était déserte. Toutefois, quelques Gbaka ont desservis le trajet Adjamé-Samaké. Et compte tenu de la situation, ils ont fixé les frais de transport à 300 Fcfa. A Adjamé liberté, seuls les Gbaka en provenance de Yopougon, commune réputée pro-Gbagbo, étaient présents sur les lieux. Les taxis communaux de Willaimsville n’étaient pas, eux, au rendez-vous. Ayant arrêté de rouler depuis le premier jour de grève, les chauffeurs dudit quartier suivent scrupuleusement le mot d’ordre. Et ne comptent pas, dit-on, lâcher prise avant le départ du locataire du palais du Plateau. Du côté d‘Attécoubé, les taxis communaux ont également garé. Mais à Treichville, une autre commune opposée à la confiscation du pouvoir, les commerces ont ouvert et les wôro wôro, n’ont pas totalement arrêté de circuler. Les véhicules 504, desservant la ligne Treichville, Port Bouët, Koumassi et Grand Bassam ont circulé toute la journée. Les usagers, en dépit de quelques longues minutes d’attentes, ont pu vaguer à leurs occupations. A Yopougon, les gbaka et taxis communaux ont continué a circulé. Il faut dire que certains transporteurs reprennent progressivement le transport. Toutefois, une atmosphère des jours de grève était perceptible dans plusieurs communes.
K. Anderson
Débutée timidement le lundi, l’opération ville morte décrétée par les houphouëtistes et reprise par plusieurs couches socioprofessionnelles, pour réclamer le départ de Laurent Gbagbo est diversement appréciée dans certaines communes d’Abidjan. Hier, au quatrième jour de la dénonciation du hold up électorale, le transport n’a pas repris à Abobo, où les populations avaient fait les frais des soldats de Laurent Gbagbo. Aucun Gbaka n’était visible sur l’autoroute Abobo-Adjamé. Les transporteurs qui ont garé depuis le lundi, comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications. A savoir la soumission de l’enfant de Mama au verdict des urnes. Sur la route du zoo, les chauffeurs du trajet Abobo-Adjamé en passant par le Plateau Dokoui n’ont pas non plus roulé. Cette voie était déserte. Toutefois, quelques Gbaka ont desservis le trajet Adjamé-Samaké. Et compte tenu de la situation, ils ont fixé les frais de transport à 300 Fcfa. A Adjamé liberté, seuls les Gbaka en provenance de Yopougon, commune réputée pro-Gbagbo, étaient présents sur les lieux. Les taxis communaux de Willaimsville n’étaient pas, eux, au rendez-vous. Ayant arrêté de rouler depuis le premier jour de grève, les chauffeurs dudit quartier suivent scrupuleusement le mot d’ordre. Et ne comptent pas, dit-on, lâcher prise avant le départ du locataire du palais du Plateau. Du côté d‘Attécoubé, les taxis communaux ont également garé. Mais à Treichville, une autre commune opposée à la confiscation du pouvoir, les commerces ont ouvert et les wôro wôro, n’ont pas totalement arrêté de circuler. Les véhicules 504, desservant la ligne Treichville, Port Bouët, Koumassi et Grand Bassam ont circulé toute la journée. Les usagers, en dépit de quelques longues minutes d’attentes, ont pu vaguer à leurs occupations. A Yopougon, les gbaka et taxis communaux ont continué a circulé. Il faut dire que certains transporteurs reprennent progressivement le transport. Toutefois, une atmosphère des jours de grève était perceptible dans plusieurs communes.
K. Anderson
