L'actualité pour l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) c'est, sans conteste, le déploiement bientôt de 2000 Casques bleus. Le sujet a meublé, hier, la conférence de presse hebdomadaire de la représentation onusienne. “Ne vous focalisez pas sur une intervention militaire, mais si on en arrivait-là, le Conseil de sécurité nous dira quel rôle jouer. (…) Soyez sûrs, avant leur arrivée sur le terrain, ils auront un mandat clairement défini, s'ils devaient avoir une mission spécifique”, a réagi Simon Munzu, chef de la Division des droits de l'Homme (DDH). Il répondait ainsi à la question de savoir le rôle que jouerait l'Onuci aux côtés de l'Ecomog. Mais M. Munzu dédramatise : « les 2000 Casques bleus auront la même mission que leurs collègues à savoir continuer à aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise». Aussi, il estime que ce n'est pas la première fois dans l'histoire des missions onusiennes que le Conseil de sécurité autorise un supplément d'effectifs.
Simon Munzu a aussi fait le point hebdomadaire de la situation des droits de l'Homme. Treize nouveaux cas de personnes tuées dont une femme ont été enregistrés. Ce qui porte à deux cent soixante, le nombre de tués depuis la mi-décembre qu'a été déclenchée la crise post-électorale. Sept nouveaux cas de personnes introuvables portent à soixante-huit le nombre des disparus. Vingt trois cas de viols dont dix-neuf perpétrés par des miliciens dans la zone de Duékoué ont été signalés à l'Onuci, poursuit M. Munzu. A Abidjan, il relève qu'un militant du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a subi des violences humiliantes de la part des forces de l'ordre. Mais que, a-t-il ajouté, les soixante-trois membres de ce groupement politique interpellés dans la nuit du 17 au 18 janvier au siège du Pdci (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) ont été libérés. « Ils sont venus demander une protection civile, ce que nous ne sommes en mesure de leur accorder », a-t-il regretté. Sous ce même registre, Simon Munzu a cité les communes de Lakota, Duekoué, Anyama, Bingerville et Abobo comme les plus affectées par l'insécurité.
L'opération ''pays mort'' de désobéissance civile lancée par la Rhdp a appelé quelques commentaires du chef de la DDH. «Si l'appel au mot d'ordre de “pays mort” peut être considéré comme un instrument à caractère politique, il faut qu'on ne perde pas de vue ses lourdes conséquences sur les droits culturels, sociaux et économiques des populations », a-t-il critiqué. Pour lui, la crise post-électorale peut se régler entre les politiques, sans que les populations ne soient impliquées de façon négative. « Les forces de défense et de sécurité ont exercé la force létale sur des jeunes gens sous prétexte qu'ils avaient dressé des barricades », a-t-il épinglé l'armée.
B.I
Simon Munzu a aussi fait le point hebdomadaire de la situation des droits de l'Homme. Treize nouveaux cas de personnes tuées dont une femme ont été enregistrés. Ce qui porte à deux cent soixante, le nombre de tués depuis la mi-décembre qu'a été déclenchée la crise post-électorale. Sept nouveaux cas de personnes introuvables portent à soixante-huit le nombre des disparus. Vingt trois cas de viols dont dix-neuf perpétrés par des miliciens dans la zone de Duékoué ont été signalés à l'Onuci, poursuit M. Munzu. A Abidjan, il relève qu'un militant du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a subi des violences humiliantes de la part des forces de l'ordre. Mais que, a-t-il ajouté, les soixante-trois membres de ce groupement politique interpellés dans la nuit du 17 au 18 janvier au siège du Pdci (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) ont été libérés. « Ils sont venus demander une protection civile, ce que nous ne sommes en mesure de leur accorder », a-t-il regretté. Sous ce même registre, Simon Munzu a cité les communes de Lakota, Duekoué, Anyama, Bingerville et Abobo comme les plus affectées par l'insécurité.
L'opération ''pays mort'' de désobéissance civile lancée par la Rhdp a appelé quelques commentaires du chef de la DDH. «Si l'appel au mot d'ordre de “pays mort” peut être considéré comme un instrument à caractère politique, il faut qu'on ne perde pas de vue ses lourdes conséquences sur les droits culturels, sociaux et économiques des populations », a-t-il critiqué. Pour lui, la crise post-électorale peut se régler entre les politiques, sans que les populations ne soient impliquées de façon négative. « Les forces de défense et de sécurité ont exercé la force létale sur des jeunes gens sous prétexte qu'ils avaient dressé des barricades », a-t-il épinglé l'armée.
B.I