Encore un médiateur grillé par Gbagbo et ses hommes. Le Premier ministre Kenyan Raila Odinga a été récusé par l’ancien président de la République. Mais, en vérité, l’issue de la médiation d’Odinga était prévisible.
Personne ne peut sauver le soldat Gbagbo
« Le gouvernement ivoirien ne veut plus d’une médiation conduite par M. Odinga mais, il reste ouvert à toutes sortes de discussions venant de l’Union africaine » dixit Alcide Djédjé, au nom Gbagbo. Ainsi donc pour faire baisser la fièvre, l’ancien président de la République a choisi de casser le thermomètre. Pour ne plus entendre les vérités crues du Premier ministre Kenyan, le camp du président illégal a décidé que le médiateur de l’UA ne mette plus jamais les pieds en Côte d’Ivoire. Un raccourci qui ne change rien dans la situation de Laurent Gbagbo qui commet chaque jour des fautes. Même Odinga chassé, le fond du problème demeure. La vérité est très laide pour Gbagbo : il n’a pas gagné les élections. Il ne veut pas entendre cela or c’est ce que tous les médiateurs lui diront. Il y a quelques jours, Olesegun Obasanjo est passé à Abidjan voir Gbagbo pour lui demander de respecter la volonté du peuple ivoirien de le voir rejoindre le syndicat des anciens présidents africains. Il n’a pas donné une suite favorable à la demande du l’ancien président Nigerian. Gbagbo récuse Odinga et demande implicitement que l’UA lui envoie une autre personne pour jouer les médiateurs. Quelle personnalité sérieuse de ce contient voudrait entreprendre cette aventure à l’issue connue d’avance ? Avec Gbagbo, les médiations finissent toujours de la même façon. La liste des témoins qui ont vécu l’amère expérience est si longue : Sassou Nguesso, Rodolphe Adada, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Albert Tévoedjré, Pierre Schori, Gérard Studmann, JY Choi… Chacune de ses personnalités peut raconter un extrait d’aventure périlleuse avec le chef de refondateurs d’Abidjan. Même les Premiers ministres neutres et consensuels comme Seydou Diarra et Charles Konan Banny ont en mémoire des souvenirs très douloureux de leur facilitation entre les belligérants pour réunifier le pays. Avec Gbagbo, ils ont bu le calice jusqu’à la lie.
Disons-le net : à ce jour, nul ne peut sauver le soldat Gbagbo. Qu’il vienne du Kenya ou de Papouasie nouvelle Guinée, aucun médiateur ne peut donner Gbagbo vainqueur de l’élection du 28 novembre. Ni Nelson Mandela ni Desmond Tutu ni personne d’autre ne peut objectivement dire à Gbagbo autre chose que ce que lui ont dit Odinga et Obasanjo.
En récusant les médiateurs (facilitateurs et certificateurs), l’ancien président ivoirien qui est demandeur de dialogue, ne fait que s’isoler davantage. Il aggrave son problème en mettant de l’eau dans le moulin de toutes les personnes qui ont dit non à son fameux comité d’évaluation de la crise postélectorale. Quiconque lui dit une vérité crue devient son ennemi !
Traoré M. Ahmed
Après Odinga, aucun autre médiateur ne peut arranger la situation de Laurent Gbagbo.
Personne ne peut sauver le soldat Gbagbo
« Le gouvernement ivoirien ne veut plus d’une médiation conduite par M. Odinga mais, il reste ouvert à toutes sortes de discussions venant de l’Union africaine » dixit Alcide Djédjé, au nom Gbagbo. Ainsi donc pour faire baisser la fièvre, l’ancien président de la République a choisi de casser le thermomètre. Pour ne plus entendre les vérités crues du Premier ministre Kenyan, le camp du président illégal a décidé que le médiateur de l’UA ne mette plus jamais les pieds en Côte d’Ivoire. Un raccourci qui ne change rien dans la situation de Laurent Gbagbo qui commet chaque jour des fautes. Même Odinga chassé, le fond du problème demeure. La vérité est très laide pour Gbagbo : il n’a pas gagné les élections. Il ne veut pas entendre cela or c’est ce que tous les médiateurs lui diront. Il y a quelques jours, Olesegun Obasanjo est passé à Abidjan voir Gbagbo pour lui demander de respecter la volonté du peuple ivoirien de le voir rejoindre le syndicat des anciens présidents africains. Il n’a pas donné une suite favorable à la demande du l’ancien président Nigerian. Gbagbo récuse Odinga et demande implicitement que l’UA lui envoie une autre personne pour jouer les médiateurs. Quelle personnalité sérieuse de ce contient voudrait entreprendre cette aventure à l’issue connue d’avance ? Avec Gbagbo, les médiations finissent toujours de la même façon. La liste des témoins qui ont vécu l’amère expérience est si longue : Sassou Nguesso, Rodolphe Adada, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Albert Tévoedjré, Pierre Schori, Gérard Studmann, JY Choi… Chacune de ses personnalités peut raconter un extrait d’aventure périlleuse avec le chef de refondateurs d’Abidjan. Même les Premiers ministres neutres et consensuels comme Seydou Diarra et Charles Konan Banny ont en mémoire des souvenirs très douloureux de leur facilitation entre les belligérants pour réunifier le pays. Avec Gbagbo, ils ont bu le calice jusqu’à la lie.
Disons-le net : à ce jour, nul ne peut sauver le soldat Gbagbo. Qu’il vienne du Kenya ou de Papouasie nouvelle Guinée, aucun médiateur ne peut donner Gbagbo vainqueur de l’élection du 28 novembre. Ni Nelson Mandela ni Desmond Tutu ni personne d’autre ne peut objectivement dire à Gbagbo autre chose que ce que lui ont dit Odinga et Obasanjo.
En récusant les médiateurs (facilitateurs et certificateurs), l’ancien président ivoirien qui est demandeur de dialogue, ne fait que s’isoler davantage. Il aggrave son problème en mettant de l’eau dans le moulin de toutes les personnes qui ont dit non à son fameux comité d’évaluation de la crise postélectorale. Quiconque lui dit une vérité crue devient son ennemi !
Traoré M. Ahmed
Après Odinga, aucun autre médiateur ne peut arranger la situation de Laurent Gbagbo.
