Marcel Gossio, le Directeur général du port d’Abidjan ne comprend pas les réelles motivations de la France de geler les avoirs du port et les interdictions des navires européens au port d’Abidjan.
Depuis quelques jours, l’Union européenne, avec en toile de fond, la France ont décidé du gel des avoirs du Port autonome d’Abidjan en France. En outre, la même aurait décidé l’interdiction aux navires battant pavillon européen de faire des escales dans ledit port. Il en est de même du Directeur général de cette structure, Marcel Gossio. Il ne peut effectuer des missions sur le territoire européen, conformément aux sanctions prises contre les proches du Président de la République, Laurent Gbagbo. Une façon pour la France d’asphyxier économiquement le pouvoir du chef de l’Etat et de fragiliser ces différentes structures, dont le Port autonome d’Abidjan. Hier, au cours d’une rencontre, au 6e étage de la direction générale du port d’Abidjan, avec les principaux opérateurs économiques, nationaux, sous-régionaux et européens dont des Français, Marcel Gossio s’est dit outré de cette attaque dont le port fait l’objet et il a crié son ras-le-bol « Nous comprenons difficilement les attaques dont notre port fait l’objet ; attaques qui résultent du dangereux amalgame qui est fait entre le Port d’Abidjan, une entité économique et la crise politique que vit notre pays », a-t-il dit. Devant donc les patrons des différentes entreprises dont celles de la France et d’Europe à savoir : Setv, Pfci-Scodi, Maersk, Molci, Gmci, Bivac, Ciam, Usc-sa pour ne citer que celles-ci, Marcel Gossio a attiré l’attention de ces patrons d’entreprises sur les graves conséquences qui pourraient découler de l’application effective de ces mesures. « Ces menaces, si elles étaient effectivement appliquées, seraient plus désastreuses pour vous opérateurs privés », a-t-il dit. Car, révèle-t-il, pour de ce qui est de l’interdiction des navires au port d’Abidjan, les transitaires, consignataires et autres manutentionnaires sont les plus gros bénéficiaires de ces escales à hauteur de 80%. Et le patron du Port autonome d’Abidjan de s’interroger de ce qui adviendra aux sociétés françaises telles que, la Sodeci, Cie, Ciprel, Aeria, Azito, Castel, Bolloré, Bicici, Sgbci, si les navires ne font pas escales au port. Il en est de même pour les comptes ouverts en Europe et principalement en France. Marcel Gossio a tout simplement rappelé que, ceux-ci servent à honorer les engagements du port vis-à-vis de ses fournisseurs et partenaires européens et ceci, dans le cadre de la formation, des contrats d’assistance technique, de la communication, des achats de matériels et d’équipements…Cette somme selon lui est évaluée à plusieurs milliards de Fcfa chaque année. Parlant de son interdiction de séjour sur le sol européen, le Président de la communauté portuaire a été clair. « Je ne vais pas en France pour regarder la Tour Effel encore moins, l’Arc de triomphe. Nos voyages sont en général des misions pour apporter notre caution et notre appui d’autorité portuaire, aux actions commerciales que vous entreprenez dans le cadre de vos activités », dit-il. Avant d’ajouter que, l’instrument qu’il dirige depuis une décennie travaille avec tout le monde dans un partenariat « gagnant-gagnant». C’est pourquoi, il a demandé aux opérateurs économiques de considérer leurs entreprises et à poursuivre sereinement leurs activités. Car, c’est ensemble qu’ils pourront vaincre cette énième guerre de la France contre la Côte d’Ivoire et ses entreprises.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Depuis quelques jours, l’Union européenne, avec en toile de fond, la France ont décidé du gel des avoirs du Port autonome d’Abidjan en France. En outre, la même aurait décidé l’interdiction aux navires battant pavillon européen de faire des escales dans ledit port. Il en est de même du Directeur général de cette structure, Marcel Gossio. Il ne peut effectuer des missions sur le territoire européen, conformément aux sanctions prises contre les proches du Président de la République, Laurent Gbagbo. Une façon pour la France d’asphyxier économiquement le pouvoir du chef de l’Etat et de fragiliser ces différentes structures, dont le Port autonome d’Abidjan. Hier, au cours d’une rencontre, au 6e étage de la direction générale du port d’Abidjan, avec les principaux opérateurs économiques, nationaux, sous-régionaux et européens dont des Français, Marcel Gossio s’est dit outré de cette attaque dont le port fait l’objet et il a crié son ras-le-bol « Nous comprenons difficilement les attaques dont notre port fait l’objet ; attaques qui résultent du dangereux amalgame qui est fait entre le Port d’Abidjan, une entité économique et la crise politique que vit notre pays », a-t-il dit. Devant donc les patrons des différentes entreprises dont celles de la France et d’Europe à savoir : Setv, Pfci-Scodi, Maersk, Molci, Gmci, Bivac, Ciam, Usc-sa pour ne citer que celles-ci, Marcel Gossio a attiré l’attention de ces patrons d’entreprises sur les graves conséquences qui pourraient découler de l’application effective de ces mesures. « Ces menaces, si elles étaient effectivement appliquées, seraient plus désastreuses pour vous opérateurs privés », a-t-il dit. Car, révèle-t-il, pour de ce qui est de l’interdiction des navires au port d’Abidjan, les transitaires, consignataires et autres manutentionnaires sont les plus gros bénéficiaires de ces escales à hauteur de 80%. Et le patron du Port autonome d’Abidjan de s’interroger de ce qui adviendra aux sociétés françaises telles que, la Sodeci, Cie, Ciprel, Aeria, Azito, Castel, Bolloré, Bicici, Sgbci, si les navires ne font pas escales au port. Il en est de même pour les comptes ouverts en Europe et principalement en France. Marcel Gossio a tout simplement rappelé que, ceux-ci servent à honorer les engagements du port vis-à-vis de ses fournisseurs et partenaires européens et ceci, dans le cadre de la formation, des contrats d’assistance technique, de la communication, des achats de matériels et d’équipements…Cette somme selon lui est évaluée à plusieurs milliards de Fcfa chaque année. Parlant de son interdiction de séjour sur le sol européen, le Président de la communauté portuaire a été clair. « Je ne vais pas en France pour regarder la Tour Effel encore moins, l’Arc de triomphe. Nos voyages sont en général des misions pour apporter notre caution et notre appui d’autorité portuaire, aux actions commerciales que vous entreprenez dans le cadre de vos activités », dit-il. Avant d’ajouter que, l’instrument qu’il dirige depuis une décennie travaille avec tout le monde dans un partenariat « gagnant-gagnant». C’est pourquoi, il a demandé aux opérateurs économiques de considérer leurs entreprises et à poursuivre sereinement leurs activités. Car, c’est ensemble qu’ils pourront vaincre cette énième guerre de la France contre la Côte d’Ivoire et ses entreprises.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr