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Politique Publié le samedi 22 janvier 2011 | Le Temps

Comment notre argent enrichit la France !

Sarkozy devrait sûrement regarder les enfants des polygames et des femmes excisés avec un œil beaucoup plus bienveillant. Notre argent depuis la Seconde Guerre mondiale, permet au trésor français de bien se tenir. Nos pays, anciennes colonies de la France, continuent à travers la Bceao de déposer 50% de leurs réserves d’argent au trésor français, pour obtenir une garantie de convertibilité inutile. Ces dépôts sont estimés aujourd’hui, à plus de 8000 milliards de Fcfa.

C’est-à-dire que pour un Franc cfa battu, la France demande en garantie pour assurer sa convertibilité, presque 10 Fcfa. Les Africains sont loin d’être inutiles à la France. Ils n’ont pas seulement les élites pour le rappeler souvent aux néo-lepénistes de L’Elysée.

Le franc des Colonies françaises d’Afrique (Cfa) rebaptisé franc de la communauté française d’Afrique reste toujours accroché à l’ancienne Métropole. Les pays de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) ont choisi de déposer leurs réserves de change au trésor public français.

Certains pays du Maghreb et de la Mauritanie ont choisi de battre leur propre monnaie et de quitter la zone franc pour une organisation libre de leur économie à l’aube des indépendances. L’Afrique noire française est-elle restée dans le schéma qui a guidé la monnaie en 1945. Les économies restent toujours surveillées par la France à travers les accords de coopérations et les conventions d’opération.

Selon le Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) au Burkina, M. Bolo Sanou, la monnaie est le miroir de la société. Elle reflète la santé économique d’un pays. C’est elle la locomotive de l’économie et du développement. On ne peut donc dissocier politique monétaire et politique économique. La Bceao doit sauvegarder la valeur interne et externe de la monnaie pour garantir la stabilité des prix. Elle a le droit exclusif de l’émission monétaire.

La définition de la politique de change et de réserves de changes reste toutefois la prérogative du conseil de ministre de l’Umoa. Cette politique tient compte de l’accord de coopération entre la France et les pays de l’Umoa et les conventions de compte d’opérations conclues avec le trésor français. Les termes de ces accords laissent penser que le Cfa est une sous monnaie du franc français, puis de l’euro. Il existe différents types de régime de change dont le taux de change fixe et le taux de change flexible. Les pays de l’Umoa ont opté pour cette dernière forme. Le directeur national a fait savoir qu’il n’existe pas de régime idéal. Le franc de la Communauté française d’Afrique (fcfa) est lié à l’euro pour une parité fixe de 655,957 Fcfa. En revanche, les taux de change avec les autres devises s’effectuent en fonction du cours des marchés. Mais toutes ces devises doivent être converties au préalable en euro suivant la cotation du jour de cette monnaie sur le marché de change. L’accord de coopération signée entre la France et ses ex-colonies en 1973 à Dakar prévoit que la France apporte un appui à l’Umoa pour assurer la libre convertibilité illimitée du Fcfa quelles que soient les circonstances. Cela se traduit par la protection contre le risque d’épuisement en devises. La France et ses colonies ont convenu également à la centralisation des réserves de changes des pays de l’Umoa.

Ces réserves sont utilisées sur le principe de la solidarité. La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord. L’article 2 de cet accord stipulait que la banque centrale versera au compte d’opérations du trésor français les disponibilités qu’elle pourra avoir en dehors de la zone d’émission, soit 65% de ses avoirs extérieurs. Les 35% doivent servir à des charges bien définies. Il s’agit des sommes nécessaires pour la trésorerie courante de la banque centrale, pour obligations contractées par les Etats à l’égard du Fmi et des sommes libellées en devises auprès de la banque des Règlements internationaux (Bri) etc. Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la Bceao. Selon M. Bolo Sanou, c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.

Le Fcfa est une monnaie imposée par la France à ses colonies en 1939 et officialisée en 1945. Jadis Franc des colonies françaises d’Afrique, l’appellation est passée à Franc des Communautés financières d’Afrique. La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de force. C’est pourquoi, M. Bolo Sanou affirme que la question du mariage Fcfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies. Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays del’Umoa ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.

Le Franc cfa, instrument de domination et de spoliation des colonies

Le franc, monnaie française, a été imposé par la France à toutes ses colonies. En Afrique, le colon exigeait dès 1891 que l’impôt de capitation soit payé en franc français. Les monnaies locales et étrangères étaient ainsi bannies. Les populations africaines étaient contraintes d’introduire dans les échanges le franc français.

Les colonies qui venaient d’adopter la monnaie de la métropole, intégraient du coup la zone franc de l’union française. La zone franc est une zone monétaire unique sans problème de change. On ne pouvait pas encore parler de change puisque c’est une monnaie unique pour la France et ses colonies. Mais la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.

Une réforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont les colonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (Cfa) et des colonies françaises du pacifique (Cfp) furent ainsi créés.

La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies. Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.

Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. Le Fcfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le Fcfa.

Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole.

Les prix sont fixés également par la puissance. Elles ne pouvaient pas avoir d’industries, la France se chargeait de la transformation des matières premières.

La Bceao , une œuvre de la France

Le Fcfa est resté sous le contrôle exclusif de la métropole, et il a fallu attendre la signature de la loi cadre en 1946 pour que quelques aspirations des colonies soient prises en compte. Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.
Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. Il faut donc remonter à la convention de 1955 pour comprendre les liens séculaires entre le trésor public de France et la Bceao. La banque centrale de l’Umoa est le prolongement de l’institut d’émission. Les opérations de change avec la Bceao, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.

Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas.

Pour une fois, les Africains entrent au conseil d’administration avec huit représentants et huit pour la France. Mais ce n’était que formelle, puisque les décisions dépendaient beaucoup plus de la métropole que des Africains. La Bceao a évolué sous ce statut jusqu’en 1972. Les pays de l’Umoa vont en ce moment demandé des reforme de l’institution. Le Général Marc Garango ministre des Finance de la Haute Volta fut le président du comité de réflexion de cette reforme. Il semble que cette prise de conscience a été impulsée par le retrait de la Mauritanie et des pays du Maghreb de la zone franc. Ces pays ont décidé de battre leur propre monnaie.

Le Président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. «Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie. Si on n’a pas la maîtrise totale de la politique de crédit. Cette monnaie sera garantie par nos moyens nationaux malgré la sécheresse qui nous a accablée pendant trois années consécutives». Les pays de l’Afrique noire française ont préféré évoluer dans le giron français. Le renforcement du soutien de l’Etat français pour garantir la convertibilité du f cfa au niveau international a été même sollicité. Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie. Les pays de l’Umoa vont néanmoins forcer la main de la France et obtenir une gestion partagée de la banque centrale sous un accord de coopération signée par les deux parties.

Les pays de l’Umoa vont obtenir l’africanisation de la banque centrale. Cela inclut une autonomie surveillée de gestion, le transfert de siège de la Bceao sur le continent africain et le remplacement des français par des cadres africains au sein de la banque. Dakar fut choisi pour abriter le siège de la banque. C’est d’ailleurs dans cette ville que furent implantées les premières banques coloniales. L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions. La France maintient sa présence avec deux représentants dans le conseil d’administration de la banque centrale et participe à toutes les délibérations
In lefaso.net

Pourquoi les Ivoiriens doivent être sereins

La résolution visant à accroître les effectifs et les moyens des Casques bleus en Côte d’Ivoire - texte parrainé par le tandem France/États-Unis - et visant l’envoi de 2 000 Casques bleus supplémentaires ainsi que trois hélicoptères d’attaque en Côte d’Ivoire, a été finalement adoptée.

Dans le même temps à Abidjan, Raila Odinga, le plus va-t- en guerre de l’Ua, a été prié par Abidjan de faire ses bagages pour rejoindre son pays natal, le Kenya, qui, sûrement a beaucoup plus besoin de lui. Au Golf hôtel à Abidjan, les lanceurs de mot d’ordre de grève et ville morte puis pays mort se frottent les mains. La guerre qu’ils ont toujours appelée de tous les vœux semble être aux portes de notre pays. Là-bas, on rêve d’en tirer les profits ( ?). Autour de notre pays, les leaders des reclus du Golf Hôtel sont sur les fronts diplomatiques africains pour, disent–ils obliger la Côte d’Ivoire civile, militaire et constitutionnelle à aller à la mort pour qu’ils règnent. L’un est devenu aphone et l’autre aurait été aperçu dans plusieurs capitales limitrophes de la Côte d’Ivoire, notamment à Lomé, à Niamey puis à Ouagadougou. Sur place, leur presse fait l’écho permanent et assourdissant d’une imminente extirpation du Président Gbagbo. Mais contraste patent, le Président Laurent Gbagbo demeure très serein. Car, il n’y a rien et il n’y aura rien. Qu’on se souvienne, il l’a déjà dit : « la guerre se gagne avec des alliés».

C’est vrai que la Côte d’Ivoire n’est pas un foudre de guerre ; elle n’est pas non plus à l’abri d’une sale guerre, mais elle a de fortes chances de ne pas accueillir la guerre sur son sol. Les raisons sont bien simples.

Premièrement, il faut bien lire entre les lignes pour interpréter les positions officielle et officieuse de la France. Dans la position officielle de la France, deux personnalités, Michelle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères de la France et Alain Juppé, Ministre de la Défense – personnalité de haut rang si besoin est de le dire - s’expriment et disent qu’il est hors de question que la France fasse une guerre en côte d’ivoire. Ils affirment à l’unisson avoir établi un plan logistique de vigilance pour évacuer au cas opportun les ressortissants qui pourraient être en difficulté. Suivant ce plan logistique, trente six heures suffiront pour amorcer les flux de sauvetage. Quand sur place, les forces spéciales mèneront des patrouilles pour des opérations de garde de corps des dits ressortissants pour les conduire au lieu de regroupement. Il est vrai que la duplicité de Madame Alliot Marie ne rassure pas les Ivoiriens, mais voudra–t–elle faire deux fois la même erreur pour tuer ?

Deuxièmement, la position officieuse qui a été exprimée par le duo d’avocats venus défendre le camp présidentiel est claire. Le tombeau de la France pourrait bien être dans les conséquences d’une guerre qu’elle lancerait contre la Côte d’Ivoire. Economiquement, la France fermera par cet acte, les portes de plus de cinq cent Pme et Pmi françaises. Socialement, elle sera responsable de la dégradation de la vie de plus de 20 000 français et binationaux (couples et enfants compris).

Les calculs sont très serrés pour la France qui joue gros. Ces calculs auraient été plus simples si en 2004, la France était parvenue à rétablir la dignité de ses ressortissants qu’elle avait contrainte à « l’exil forcé » à l’issue du raid que ses forces avaient lancées contre les patriotes.

Troisièmement, les alliés de la Côte d’Ivoire sont pour une fois clairement identifiés. Il s’agit de la Libye, de l’Angola, du Ghana, du Cameroun, de la Gambie, de l’Afrique du Sud et curieusement du Mali et de la Guinée pour l’Afrique pour citer les plus en vue ; de la Russie, du Liban, du Brésil et à un degré moindre de la Chine pour l’étranger. Ici, c’est la qualité des alliés qui rassure. Il s’agit des pays qui ont non seulement de réelles expériences de guerre mais et surtout certains ont une redoutable industrie des moyens de guerre. Pour preuve, les pays comme le Cuba, la Somalie, l’Angola et la Libye, par exemple, adossés à ces alliés n’ont pas tremblé devant l’envahisseur. Ils ont repoussé sans ménagement le danger d’où il est venu.

Quatrièmement, la Cedeao, dans son fondement et son fonctionnement ne fait pas de guerre pour installer un président – fut –il l’élu - dans un pays. Le protocole d’accord de non agression de la Cedeao est bien clair la dessus ; voici ce qui est écrit :« Les Etats membres s'engagent à ne pas recourir dans leurs relations réciproques, à la menace ou à l'emploi de la force, ou à l'agression, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique des autres Etats membres soit de toute autre manière contraire aux Chartes des Nations unies et de l'Organisation de l'Unité africaine». Même à l’Onu, siège du complot qui vise notre pays, les choses ne sont pas si simples qu’on le croit. Les échos qui nous parviennent de New York font état de ce que la Russie n’est pas pour une telle option. Pour elle, il faut faire la différence entre des résolutions politiques qui déclinent dans leurs suites une ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire et une résolution qui aiderait ce pays à être beaucoup plus solide institutionnellement.

Enfin et dernièrement, pour une fois, les forces ivoiriennes dans toute leur composante sont unies à presque 85% pour faire face à l’agresseur. Il faut noter que ces forces ont pour avantage de connaître et maîtriser le théâtre des opérations, d’avoir de grands moyens de combat, de bénéficier de la complicité de la population – même en zone rebelle – et d’être suffisamment entraînées et aguerries par 10 ans de tensions dans le pays. Et comme le réaffirme son état- major la main sur le coeur, le combat peut commencer ! Le Nigeria voisin – centre de commandement de l’attaque contre la Côte d’Ivoire – oublie que les terroristes de là-bas attendent que l’armée baisse un tout petit peu la garde pour chiffonner le Nord musulman. Un peu plus au Nord du pays, le danger qui pouvait venir du Burkina risque d’être beaucoup plus catastrophique pour les populations déjà très pauvres. L’armée burkinabé s’en servira sans doute pour laver un linge sale de la famille qui attend dans la bassine depuis la mort de Sankara. C’est pourquoi, nous pensons qu’il serait plus sage pour certains pays africains arrimés des idées de déstabilisation de la Côte d’Ivoire au plan diplomatique et constitutionnel de faire très attention et de se ressaisir.

L’équation : déstabiliser la Côte d’Ivoire par la violence, à plusieurs inconnus et parait bien plus complexe qu’on le croit. Il ne s’agit pas d’une linéarité de faits comme au Liberia ou en Sierra Leone mais plutôt pour l’Ecomog, de venir faire une guerre à la plus grande économie de l’Afrique francophone occidentale. De venir affronter sur son terrain la deuxième grande armée de l’Afrique occidentale. Sans doute qu’une guerre éclair d’un mois ne sera pas possible. D’après les règles de la logistique militaire, cela n’est même pas possible. Il faut savoir que dans les conflits militaires principaux, les sujets de logistique sont souvent cruciaux et plombent les résultats globaux des guerres. Bouaké voudra utiliser le chemin de fer depuis Ouagadougou pour la réception, la distribution et le soutien de ses forces. Si tel est le cas, ce sera la plus grande erreur pour une opération d’une telle envergure. Car cette guerre, disons-le tout net, pourrait s’étendre sur un long temps et fera sûrement beaucoup de victimes civils, militaires mais et surtout beaucoup de dégâts matériels. L’Afrique n’en a pas besoin, l’Afrique de l’Ouest dans son entièreté n’en a pas besoin.

Cependant, supposons un seul instant que la guerre contre la Côte d’Ivoire a lieu. Et que la Côte d’Ivoire était agressée par ses voisins, il s’agirait soit d’une situation inédite qu’il faudra s’empresser d’inscrire dans les annales des relations internationales en Afrique ; soit d’une action délibérée menée par des voisins jaloux. Ces voisins jaloux que sont le Nigeria (pays de désordre et d’anarchie), le Burkina et surtout le Sénégal (zone de grande misère) pensent à tort que la chute de la Côte d’Ivoire leur profitera. Ils oublient que la nature ne rétribue jamais des forces de façon équitable ; il y a toujours plus faible pour que vive un plus fort. Ici et maintenant, c’est la Côte d’Ivoire qui est forte ; elle vient de bénéficier d’une grande nappe de pétrole de qualité. Est-ce sa faute ? Non, c’est la faute à la nature et il faut l’accepter au lieu de se rebeller éternellement. A trop jalouser ce pays béni de Dieu, les pauvres voisins jaloux se mettront à dos le reste du monde. L’artiste le dit : «trop jaloux, tu deviens sorcier». Nos voisins jaloux sont – ils déjà sorciers ?

Certainement. Ô honte donc à eux ! En empruntant l’expression à la première dame.

Notre armée devra se montrer à la hauteur de l’agression. La guerre fait partie des situations de rupture historique ; elle n’est pas une fatalité. Certains pays comme la Libye, l’Angola et sans doute le Liberia commencent à se relever solidement après des guerres. Elle nous est imposée ; il faut la faire et le Général Dogbo Blé ne dira pas deux fois: « si la bataille a lieu elle doit faire rage ».

Il faut la faire avec le cœur et le sentiment que derrière chacun des Ivoiriens, il n’y a que le précipice. C’est devant, sur les corps des adversaires que se trouvent notre souveraineté et l’avenir de notre pays. Le destin nous contraint à le penser ; la terre promise se trouve au bout de notre capacité et notre endurance de la riposte. Peut- être qu’il nous sera donné une occasion d’une riposte de grande portée. Allons y même jusqu’au- delà de nos moyens. Allons y donc à fond ! Les provocations contre nous perdurent malgré notre bonne foi et notre hospitalité. L’affront qui découle de cette frustration devra être lavé durablement. Si miraculeusement, le combat nous échappait, le dernier des Ivoiriens qui tombera les armes à la main ou qui plantera le drapeau blanc de notre inimaginable défaite, traduira par son état de grande exténuation, les séquelles de réels et âpres combats qui se seront déroulés. Il fera revivre la vraie Côte d’Ivoire débarrassée de ses immigrés venus de partout et devenus très encombrants. Leur participation aux différentes manœuvres conflictuelles sur nos sols commence à nous exaspérer. Il débarrassera notre pays, la Côte d’Ivoire, de cette catégorie de presse qui fait une apologie aveugle de la guerre. Il débarrassera enfin la Côte d’Ivoire de ces leaders monstres qui prospèrent dans le chaos et en appelle constamment à la rupture de l’ordre de la quiétude et la paix.

A la guerre comme à la guerre ; pas de zone de guerre mais plutôt optons pour une guerre totale prête à l’export le plus loin possible. Haut les cœurs, car nous y serons. Soyons au rendez- vous de la défense de nos Institutions. Au déclenchement, soyons sans pitié ; les larmes de sang qui couleront sur nos joues monnaieront notre victoire totale sur les prédateurs et les impopulaires.

Dieu de bonté ne nous lâchera pas devant une telle injustice.

Haut les cœurs Forces de défense et de sécurité, haut les cœurs patriotes, haut les cœurs Côte d’Ivoire, nous somme prêts et que commence la bataille pour la souveraineté de l’Afrique !

Daniel Ouréga Gnadja
Certifié et Logistique
Orega_daniel@live.fr
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