Sékongo Félicien, porte-parole des Forces nouvelles, répond au général Philippe Mangou après les propos tenus, jeudi, par ce dernier à l’endroit de Guillaume Soro, Premier ministre et secrétaire général des Fn.
Après la sortie du général de corps d’armée, Philippe Mangou, contre le Premier ministre, Guillaume Soro qu’il accuse d’avoir tenu, lors d’une interview, des propos injurieux à son égard, Félicien Sékongo, porte-parole des Forces nouvelles, a animé, hier à Bouaké un point-presse, pour une mise au point. « « Les Forces nouvelles invitent donc le gal Philippe Mangou à cesser d’être ridicule. Affirmer que c’est dans les zones Cno qu’il y a des charniers est aberrant et l’avilit. La communauté nationale et internationale sait où se trouvent les charniers et qui sont les auteurs de ces ignominies », a-t-il conclu son intervention après avoir décortiqué la sortie du gal aux quatre étoiles. « Le secrétaire général des Forces nouvelles a invité le général Philippe Mangou au nom de sa foi en Christ et de sa modeste connaissance des prescriptions bibliques à faire le choix de la vérité contre le mensonge, de la dignité contre l’indignité, du respect de la vie humaine contre le sadisme et l’assassinat du peuple, de la morale et de l’éthique contre la perdition des vertus, en d’autres termes, de la démocratie, gage de souveraineté du peuple contre la dictature », a situé le collaborateur de Guillaume Soro. Après quoi le conférencier a marqué son étonnement d’entendre Mangou parler de respect et de défense des institutions alors qu’il est aux côtés de Laurent Gbagbo tout en sachant pertinemment que ce dernier a perdu les élections présidentielles. C’est pourquoi, indique Félicien Sékongo, que son mouvement s’interroge sur la conception qu’a le gal Mangou des institutions quand il choisit de soutenir quelqu’un qui a perdu les élections et qui s’accroche de façon déraisonnée au pouvoir. Quant à l’appel du Premier ministre, Guillaume Soro, à la communauté internationale pour une intervention militaire pour déloger Laurent Gbagbo, le conférencier s’est dit surpris d’entendre Philippe Mangou dire que cela est un appel lancé pour tuer les Ivoiriens. A la vérité, indique l’envoyé de Guillaume Soro, il s’agit d’un appel pour aider à faire libérer le peuple de Côte d’Ivoire des affres d’une dictature et d’un régime usurpateur. Afin de rétablir la démocratie et faire en sorte que le président élu puisse prendre fonction. « Que le général se garde de dire qu’il est prêt pour le combat de la souveraineté car en choisissant de soutenir Gbagbo, il bafoue la souveraineté du peuple ivoirien. Le combat de défense de la souveraineté qu’il doit mener est celui qui consacre la volonté du peuple et le respect de sa décision sinon la justice divine qu’il évoque si bien le frappera. Mon général nous vous invitons à la rédemption pour éviter la colère de Dieu », a-t-il lancé, comme un dernier appel, au fils de pasteur.
Denis Koné à Bouaké
Après la sortie du général de corps d’armée, Philippe Mangou, contre le Premier ministre, Guillaume Soro qu’il accuse d’avoir tenu, lors d’une interview, des propos injurieux à son égard, Félicien Sékongo, porte-parole des Forces nouvelles, a animé, hier à Bouaké un point-presse, pour une mise au point. « « Les Forces nouvelles invitent donc le gal Philippe Mangou à cesser d’être ridicule. Affirmer que c’est dans les zones Cno qu’il y a des charniers est aberrant et l’avilit. La communauté nationale et internationale sait où se trouvent les charniers et qui sont les auteurs de ces ignominies », a-t-il conclu son intervention après avoir décortiqué la sortie du gal aux quatre étoiles. « Le secrétaire général des Forces nouvelles a invité le général Philippe Mangou au nom de sa foi en Christ et de sa modeste connaissance des prescriptions bibliques à faire le choix de la vérité contre le mensonge, de la dignité contre l’indignité, du respect de la vie humaine contre le sadisme et l’assassinat du peuple, de la morale et de l’éthique contre la perdition des vertus, en d’autres termes, de la démocratie, gage de souveraineté du peuple contre la dictature », a situé le collaborateur de Guillaume Soro. Après quoi le conférencier a marqué son étonnement d’entendre Mangou parler de respect et de défense des institutions alors qu’il est aux côtés de Laurent Gbagbo tout en sachant pertinemment que ce dernier a perdu les élections présidentielles. C’est pourquoi, indique Félicien Sékongo, que son mouvement s’interroge sur la conception qu’a le gal Mangou des institutions quand il choisit de soutenir quelqu’un qui a perdu les élections et qui s’accroche de façon déraisonnée au pouvoir. Quant à l’appel du Premier ministre, Guillaume Soro, à la communauté internationale pour une intervention militaire pour déloger Laurent Gbagbo, le conférencier s’est dit surpris d’entendre Philippe Mangou dire que cela est un appel lancé pour tuer les Ivoiriens. A la vérité, indique l’envoyé de Guillaume Soro, il s’agit d’un appel pour aider à faire libérer le peuple de Côte d’Ivoire des affres d’une dictature et d’un régime usurpateur. Afin de rétablir la démocratie et faire en sorte que le président élu puisse prendre fonction. « Que le général se garde de dire qu’il est prêt pour le combat de la souveraineté car en choisissant de soutenir Gbagbo, il bafoue la souveraineté du peuple ivoirien. Le combat de défense de la souveraineté qu’il doit mener est celui qui consacre la volonté du peuple et le respect de sa décision sinon la justice divine qu’il évoque si bien le frappera. Mon général nous vous invitons à la rédemption pour éviter la colère de Dieu », a-t-il lancé, comme un dernier appel, au fils de pasteur.
Denis Koné à Bouaké