«Nous avons maintes fois répété que des camarades étaient en mission pour la rébellion au sein de la famille éducative. En les dénonçant, on nous a traités de tous les maux ; voilà qu’ils montrent bien aujourd’hui qu’ils sont les porte-paroles des rebelles…». Ces propos sont de Diomandé Mamadou, secrétaire général du Syndicat national des Enseignants du Second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI) qui répondait récemment à la question sur l’arrêt de travail de certains agents du corps enseignant. Selon Diomandé Mamadou, ceux qui ont répondu à l’appel d’Alassane Ouattara de cesser toute activité pédagogique ne sont pas respectueux du droit. «C’est dommage, dans la mesure où un syndicaliste est d’abord un légaliste. Par conséquent, il ne peut pas appeler les militants à observer un arrêt de travail parce que son candidat a perdu des élections», a-t-il soutenu. Faisant le bilan de l’appel au boycott du travail au niveau éducatif, le SG du SYNESCI a indiqué que la désobéissance du RHDP est restée lettre morte. Car soutient-il, les enseignants qui ont été toujours soucieux du devenir de l’école ne peuvent mettre à mal cet outil de formation nationale. Concernant la situation des enseignants ayant subi des exactions en zones CNO et autres localités sous contrôle des rebelles, le SYNESCI, par la voix de son porte-parole, a indiqué qu’ils peuvent toujours se rendre au 18è étage de la Tour D pour se faire recenser. Après avoir remercié le ministre Jacqueline Oble pour ses actions en faveur du développement de l’éducation nationale, le SG a demandé à ses camarades de se départir des chapelles politiques et mettre en avant le bien- être de l’éducation. «Je voudrais inviter tous les acteurs de l’éducation nationale à préserver leur travail et à sauver l’école ivoirienne…», a conclu Diomandé Mamadou <
Jean Marc Futhey
Jean Marc Futhey