Education nationale : Vers une année blanche

Le secteur de l’éducation n’échappe pas aux effets collatéraux causés par la crise post électorale en Côte d’Ivoire. Selon les responsables du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), ce sont plus de 800 mille enfants qui sont privés d’école. A en croire Louis Vigno, porte-parole de ladite structure en Côte d’Ivoire, plusieurs raisons justifient cette privation à laquelle sont confrontés ces adolescents. Il s’agit entre autres de l’insécurité et des grèves à répétition qui perturbent le bon fonctionnement de l’école Ivoirienne. Ce cumul de retard devient de plus en plus inquiétant. A telle enseigne que les experts de l’Unicef redoutent amèrement une année blanche.

«Si le retard n’est pas rattrapé dans deux semaines, il y a des risques sérieux d’année blanche », préviennent t-ils. Sans oublier d’ajouter que sur les 29.000 Ivoiriens refugiés au Liberia, il y a au moins 10.000 enfants. Le porte-parole de l’Unicef n’a pas manqué de dénoncer les exactions que subissent les enfants dans certaines localités, notamment, les villes de Duékoué, de Man et de Danané dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi Louis Vigno demande instamment aux acteurs politiques, de faire en sorte que les enfants, innocents dans cette crise, ne soient pas exposés aux effets pervers de la situation politique de la Côte d’Ivoire.

Dacoury Vincent(Stagiaire)