Le déclin de l’allaitement maternel exclusif chez les jeunes femmes se pose avec acuité de nos jours. Un atelier est à cet effet organisé par le ministère et des partenaires de la Santé pour remédier à cette situation.
Un atelier de micro planification pour la redynamisation des « hôpitaux amis des bébés », a été conjointement organisé hier jeudi 20 janvier 2011 à l’Institut national de la santé publique sis à Adjamé par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Vih/ Sida, l’Ibfan-ci et l’Unicef. En l’absence du ministre Christine Adjobi empêché, c’est le Directeur général adjoint de la santé Dr. Kouakou Ndoly, qui a procédé à l’ouverture officielle dudit atelier. Dans son discours liminaire, celui-ci s’est réjoui d’être parmi les siens et surtout à cet atelier de micro planification pour la relance des «Hôpitaux amis des bébés ». En effet, a-t-il poursuivi, dans le cadre de la survie de l’enfant, la stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, ainsi que la politique nationale de nutrition recommandent une alimentation optimale commençant par l’allaitement maternel exclusif dans les six (6), premiers mois, puis l’allaitement complété par des aliments appropriés jusqu’à deux ans au moins. Quant à Mme Juliette Coulibaly sage-femme, enseignante et présidente de l’Ibfan-ci, elle a fait une communication sur la conduite pratique de l’allaitement maternel. Pour elle, tout doit se passer pendant la période de la grossesse. Elle a fait savoir que, c’est au cours de cette grossesse que la future maman prépare l’alimentation de son bébé à venir. Elle doit être à cet effet informée sur toutes les pratiques possibles de l’allaitement maternel. Les parturientes (nouvelle accouchée) doivent à cet effet entretenir individuellement ou collectivement les femmes enceintes lors des consultations prénatales. Les sages-femmes doivent se garder de stresser les femmes pendant la période où elles sont en travail. C’est pourquoi, a-t-elle insisté, les périodes de consultations prénatales doivent être mises à profit pour parler aux femmes, des bienfaits de l’allaitement maternel exclusif. Dès la naissance a-t-elle ajouté, le bébé doit être essuyé, faire la cotation d’apgar (un geste pour tester les réactions du bébé) et mettre le nouveau-né sur le ventre peau à peau de sa maman. Le bébé qui vient de naître est très actif et peut être alimenté en ce moment même par le lait maternel. D’autres experts tels que Dr. Assaholé et Dr. Edi Ade ont fait des communications sur le processus triple A pour le premier cité et la présentation du projet par le second. Faut-il noter que la Promotion et le soutien de l’allaitement maternel a débuté en Côte d’Ivoire depuis 1991 avec « l’initiative Hôpitaux amis des bébés » et a vu décerner dès 1995 le label « Hôpital ami des bébés » à 114 formations sanitaires ainsi que la création de 116 groupes de soutien aux mères allaitantes et les résultats appréciables ont étés ressentis sur le taux de l’allaitement exclusif. Malheureusement, le processus d’allaitement maternel exclusif connaît aujourd’hui, un déclin notable. C’est d’ailleurs cette baisse qui est à l’origine de cet atelier dont les résultats permettront de relancer le processus d’allaitement maternel exclusif.
Jean-Baptiste Essis
Un atelier de micro planification pour la redynamisation des « hôpitaux amis des bébés », a été conjointement organisé hier jeudi 20 janvier 2011 à l’Institut national de la santé publique sis à Adjamé par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Vih/ Sida, l’Ibfan-ci et l’Unicef. En l’absence du ministre Christine Adjobi empêché, c’est le Directeur général adjoint de la santé Dr. Kouakou Ndoly, qui a procédé à l’ouverture officielle dudit atelier. Dans son discours liminaire, celui-ci s’est réjoui d’être parmi les siens et surtout à cet atelier de micro planification pour la relance des «Hôpitaux amis des bébés ». En effet, a-t-il poursuivi, dans le cadre de la survie de l’enfant, la stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, ainsi que la politique nationale de nutrition recommandent une alimentation optimale commençant par l’allaitement maternel exclusif dans les six (6), premiers mois, puis l’allaitement complété par des aliments appropriés jusqu’à deux ans au moins. Quant à Mme Juliette Coulibaly sage-femme, enseignante et présidente de l’Ibfan-ci, elle a fait une communication sur la conduite pratique de l’allaitement maternel. Pour elle, tout doit se passer pendant la période de la grossesse. Elle a fait savoir que, c’est au cours de cette grossesse que la future maman prépare l’alimentation de son bébé à venir. Elle doit être à cet effet informée sur toutes les pratiques possibles de l’allaitement maternel. Les parturientes (nouvelle accouchée) doivent à cet effet entretenir individuellement ou collectivement les femmes enceintes lors des consultations prénatales. Les sages-femmes doivent se garder de stresser les femmes pendant la période où elles sont en travail. C’est pourquoi, a-t-elle insisté, les périodes de consultations prénatales doivent être mises à profit pour parler aux femmes, des bienfaits de l’allaitement maternel exclusif. Dès la naissance a-t-elle ajouté, le bébé doit être essuyé, faire la cotation d’apgar (un geste pour tester les réactions du bébé) et mettre le nouveau-né sur le ventre peau à peau de sa maman. Le bébé qui vient de naître est très actif et peut être alimenté en ce moment même par le lait maternel. D’autres experts tels que Dr. Assaholé et Dr. Edi Ade ont fait des communications sur le processus triple A pour le premier cité et la présentation du projet par le second. Faut-il noter que la Promotion et le soutien de l’allaitement maternel a débuté en Côte d’Ivoire depuis 1991 avec « l’initiative Hôpitaux amis des bébés » et a vu décerner dès 1995 le label « Hôpital ami des bébés » à 114 formations sanitaires ainsi que la création de 116 groupes de soutien aux mères allaitantes et les résultats appréciables ont étés ressentis sur le taux de l’allaitement exclusif. Malheureusement, le processus d’allaitement maternel exclusif connaît aujourd’hui, un déclin notable. C’est d’ailleurs cette baisse qui est à l’origine de cet atelier dont les résultats permettront de relancer le processus d’allaitement maternel exclusif.
Jean-Baptiste Essis