La Côte d’Ivoire a mal, et cela n’est plus un secret. Ce beau pays souffre d’un mal pernicieux à multiples facettes avec pour dénominateur commun, un individu: M. Ouattara Alassane. La crise actuelle, née d’une banale constation de résultats électoraux, n’est qu’une fine partie de l’iceberg de problèmes dus à la volonté méphistophélique d’un pithécanthrope obnubilé par le pouvoir. Voilà pourquoi dans la recherche de dénouement de la crise, il préconise d’affamer le peuple et une intervention militaire aux conséquences désastreuses. Somme toute, ces élucubrations ne sauraient porter fruits et affaiblir la résistance du bon peuple de Côte d’Ivoire. Loin de là. La solution finale Alassane, ce candidat mandchou, pour faire main basse sur la Côte d’Ivoire sera vouée à l’échec. Même si ce candidat de l’extérieur, venait à être président, il ne saurait diriger pendant longtemps. Car les Ivoiriens ne sont pas prêts pour lui et ses tortionnaires à la cervelle ratatinée. Une analyse des crises politiques que le pays a traversées, démontre que Ouattara a minutieusement préparé son coup depuis bien d’années. Parcourons des détails troublants qui ne sauraient tromper.
La Charte du Nord
La division du pays en deux en 2002 par la rébellion favorable à Alassane marquait la résonance extérieure d’une crise intérieure en sourdine: la dissension entre le Nord et le Sud, œuvre du tristement célèbre économiste reconverti à la chose politique, Ouattara. La fameuse «Charte du Nord» (1990) qui fut une rumeur sous un certain Alassane, Premier ministre d’alors, a vu machinalement le jour au détour d’un coup d’Etat manqué en septembre 2002. Cette intention de diviser le pays, à défaut de le diriger, était déjà inscrit dans les plans diaboliques d’Alassane et de ses laquais. On dira que c’est la politique ivoiritaire, et peu recommandable d’ailleurs, de M. Bédié qui a suscité cette réaction chez les nordistes car victimes de discrimination et d’injustice.
Probable. Sauf que «l’Ivoirité» de M. Bédié n’est apparue qu’en 1994, c'est-à-dire quatre ans après la charte du Nord. C’est à croire qu’Alassane, en venant en Côte d’Ivoire, est arrivé avec bien d’intentions autres que redresser l’économie du pays tel qu’il lui en était assigné. Il s’était investi d’une autre mission : être le président d’un pays d’où il n’est pas citoyen et cela à tout prix. Déjà dans les années 1990, on se souvient de ses démarches à changer la Constitution en sa faveur en voulant faire passer une loi qui devrait permettre au Premier ministre, non pas au président de l’Assemblée nationale, de succéder au Président de la République en cas d’empêchement ou de décès de ce dernier. La vigilance de M. Bédié, qui avait trop attendu son tour avait fait déjouer le plan d’Alassane. Mais cela n’a pas fait déchanter le candidat mandchou qui n’avait guère jamais renoncé à ses ambitions d’être à la tête du pays.
Naissance du Rdr
La création du Rdr fut une aubaine pour l’infortuné politicien malhabile, Ouattara. Avec ce parti, il avait enfin l’occasion rêvée de remettre en selle son ambition. Là encore le candidat venu de loin et ignorant de la chose politique est mis à l’écart. Seulement cette fois-ci, opportuniste qu’il l’a toujours été, Alassane transforme son échec en une frustration pour toute une région du pays : son «appartenance à la religion musulmane et au Nord du pays» seraient à l’origine de sa disqualification et de ses déconvenues. Et vlan, la Charte du Nord refait surface une fois de plus, avec Ouattara encore au premier plan. Voilà comment l’«étranger» Alassane a gagné le cœur de biens de sympathisants qui n’ont vu que du feu dans ses discours pathétiques. L’homme ne voulait le pouvoir que pour lui-même et ne se foutait pas mal des gens du Nord auxquels il s’identifie encore moins de la religion dont il prétend être fidèle. Ouattara s’est joué de tout le monde. Avant le coup d’État de 1999, l’un de ses exploits et synonyme de son obsession et sa doctrine, «le pouvoir à tout prix», Alassane était adulé de tout le monde. Or l’opportuniste, savait qu’avec le départ de son employeur, M. Camdessus, du Fmi, il serait sans travail. Pour se mettre à l’abri du besoin, il lui fallait la présidence de ce pays si convoité, la Côte d’Ivoire… la suite, on la connaît. Une fois de plus, Ouattara fut désillusionné, la présidence ne lui échoira pas en 2000 et ce, malgré son «coup d’Etat».
La solution finale
Les diverses tentatives de coups d’Etats jusqu'à la rébellion du 19 septembre 2002, dénotent de la volonté de ce monomane politique à diriger à tout prix. Aujourd’hui, il a su jouer sa carte, s’appuyant sur un réseau d’amis tout aussi malsains que lui, il est à deux pas de réaliser son rêve.
Entre- temps, des milliers d’Ivoiriens sont morts, de milliers mourront encore sûrement, mais qu’à cela ne tienne, cet homme n’en a cure, il est prêt à tout pour le trône. Le candidat mandchou ne sait pas que ce pays qu’il s’approprie n’est pas prêt pour lui, il ignore cette réalité. Qu’il vienne prendre les commandes et qu’on le voit en action. Une seule question lui sera posée lorsqu’il sera investi de ce pouvoir qui lui a fait perdre tant la tête : en valait-il le coup, tout ce parcours macabre pour qu’il en soit là ?
Ziebono Nagbe
josenagbe@yahoo.com
La Charte du Nord
La division du pays en deux en 2002 par la rébellion favorable à Alassane marquait la résonance extérieure d’une crise intérieure en sourdine: la dissension entre le Nord et le Sud, œuvre du tristement célèbre économiste reconverti à la chose politique, Ouattara. La fameuse «Charte du Nord» (1990) qui fut une rumeur sous un certain Alassane, Premier ministre d’alors, a vu machinalement le jour au détour d’un coup d’Etat manqué en septembre 2002. Cette intention de diviser le pays, à défaut de le diriger, était déjà inscrit dans les plans diaboliques d’Alassane et de ses laquais. On dira que c’est la politique ivoiritaire, et peu recommandable d’ailleurs, de M. Bédié qui a suscité cette réaction chez les nordistes car victimes de discrimination et d’injustice.
Probable. Sauf que «l’Ivoirité» de M. Bédié n’est apparue qu’en 1994, c'est-à-dire quatre ans après la charte du Nord. C’est à croire qu’Alassane, en venant en Côte d’Ivoire, est arrivé avec bien d’intentions autres que redresser l’économie du pays tel qu’il lui en était assigné. Il s’était investi d’une autre mission : être le président d’un pays d’où il n’est pas citoyen et cela à tout prix. Déjà dans les années 1990, on se souvient de ses démarches à changer la Constitution en sa faveur en voulant faire passer une loi qui devrait permettre au Premier ministre, non pas au président de l’Assemblée nationale, de succéder au Président de la République en cas d’empêchement ou de décès de ce dernier. La vigilance de M. Bédié, qui avait trop attendu son tour avait fait déjouer le plan d’Alassane. Mais cela n’a pas fait déchanter le candidat mandchou qui n’avait guère jamais renoncé à ses ambitions d’être à la tête du pays.
Naissance du Rdr
La création du Rdr fut une aubaine pour l’infortuné politicien malhabile, Ouattara. Avec ce parti, il avait enfin l’occasion rêvée de remettre en selle son ambition. Là encore le candidat venu de loin et ignorant de la chose politique est mis à l’écart. Seulement cette fois-ci, opportuniste qu’il l’a toujours été, Alassane transforme son échec en une frustration pour toute une région du pays : son «appartenance à la religion musulmane et au Nord du pays» seraient à l’origine de sa disqualification et de ses déconvenues. Et vlan, la Charte du Nord refait surface une fois de plus, avec Ouattara encore au premier plan. Voilà comment l’«étranger» Alassane a gagné le cœur de biens de sympathisants qui n’ont vu que du feu dans ses discours pathétiques. L’homme ne voulait le pouvoir que pour lui-même et ne se foutait pas mal des gens du Nord auxquels il s’identifie encore moins de la religion dont il prétend être fidèle. Ouattara s’est joué de tout le monde. Avant le coup d’État de 1999, l’un de ses exploits et synonyme de son obsession et sa doctrine, «le pouvoir à tout prix», Alassane était adulé de tout le monde. Or l’opportuniste, savait qu’avec le départ de son employeur, M. Camdessus, du Fmi, il serait sans travail. Pour se mettre à l’abri du besoin, il lui fallait la présidence de ce pays si convoité, la Côte d’Ivoire… la suite, on la connaît. Une fois de plus, Ouattara fut désillusionné, la présidence ne lui échoira pas en 2000 et ce, malgré son «coup d’Etat».
La solution finale
Les diverses tentatives de coups d’Etats jusqu'à la rébellion du 19 septembre 2002, dénotent de la volonté de ce monomane politique à diriger à tout prix. Aujourd’hui, il a su jouer sa carte, s’appuyant sur un réseau d’amis tout aussi malsains que lui, il est à deux pas de réaliser son rêve.
Entre- temps, des milliers d’Ivoiriens sont morts, de milliers mourront encore sûrement, mais qu’à cela ne tienne, cet homme n’en a cure, il est prêt à tout pour le trône. Le candidat mandchou ne sait pas que ce pays qu’il s’approprie n’est pas prêt pour lui, il ignore cette réalité. Qu’il vienne prendre les commandes et qu’on le voit en action. Une seule question lui sera posée lorsqu’il sera investi de ce pouvoir qui lui a fait perdre tant la tête : en valait-il le coup, tout ce parcours macabre pour qu’il en soit là ?
Ziebono Nagbe
josenagbe@yahoo.com