« Tiapani dehors ! Tiapani dehors ! Le maire Tiapani a vendu le marché aux étrangers malinké. Lorsque nous les femmes Adioukrou allons vendre, les femmes Dioula nous frappent et nous délogent. C’est inacceptable ! D’ailleurs nous sommes convaincus que le maire Albert Kakou Tiapani est un représentant de la rébellion à Dabou», ont scandé plusieurs femmes pro-Lmp à l’endroit du maire de la cité du Leboutou qu’elles accusent de tous les maux. Ces femmes, venues de plusieurs villages notamment Pass, Youhoulil, Yassap, Lopou, Boubouri, Mopoyem, Bodou, Toupah…, la tête couronnée de feuilles en signe de colère et le visage badigeonné de kaolin, ont réclamé le départ immédiat du maire au motif qu’il est de mèche avec des allogènes à qui il ferait plus de faveur. Toute la journée de lundi 24 janvier 2011, les locaux de la mairie ont connu une ambiance particulièrement surchauffée.
Ainsi que l’esplanade de la Mairie dénommée ’’place Bédié’’ transformée le temps de cette grogne en ’’une agora des femmes patriotes’’. L’oratrice du jour, la secrétaire régionale de l’Offpi, Mme Nikpi Adèle, a demandé à ses militantes d’occuper les rues jusqu’à ce que la ville et principalement le marché soient débarrassés des « occupants indésirables » suppôts du maire Tiapani. Révélant l’objectif principal de leur marche de protestation, Nikpi Adèle a soutenu : « Tiapani a vendu la ville aux assaillants qui sont prêts à nous tuer. Il faut que la cité du Léboutou revienne aux Adioukrou». Déjà, les mercredi 19 et jeudi 20 janvier, ces mêmes femmes avaient donné le ton en chargeant le maire Tiapani qu’elles ont accusé d’être à l’actif de la réussite de l’opération « pays mort » lancé par le Rhdp et qui a abouti à la fermeture du marché central. Au cours d’une audience qu’il leur avait accordée à la salle des mariages, le maire les avait rassurées qu’il n’était pas l’instigateur de cette mesure nationale avant de les appeler au calme. Les deux parties s’étaient quittées sur un air de satisfecit, on comprend difficilement cette autre marche des femmes pour réclamer à nouveau le départ du ministre Tiapani de la mairie de Dadou qui était cette fois-ci absent des locaux de la mairie.
Sam-Wakouboué
Ainsi que l’esplanade de la Mairie dénommée ’’place Bédié’’ transformée le temps de cette grogne en ’’une agora des femmes patriotes’’. L’oratrice du jour, la secrétaire régionale de l’Offpi, Mme Nikpi Adèle, a demandé à ses militantes d’occuper les rues jusqu’à ce que la ville et principalement le marché soient débarrassés des « occupants indésirables » suppôts du maire Tiapani. Révélant l’objectif principal de leur marche de protestation, Nikpi Adèle a soutenu : « Tiapani a vendu la ville aux assaillants qui sont prêts à nous tuer. Il faut que la cité du Léboutou revienne aux Adioukrou». Déjà, les mercredi 19 et jeudi 20 janvier, ces mêmes femmes avaient donné le ton en chargeant le maire Tiapani qu’elles ont accusé d’être à l’actif de la réussite de l’opération « pays mort » lancé par le Rhdp et qui a abouti à la fermeture du marché central. Au cours d’une audience qu’il leur avait accordée à la salle des mariages, le maire les avait rassurées qu’il n’était pas l’instigateur de cette mesure nationale avant de les appeler au calme. Les deux parties s’étaient quittées sur un air de satisfecit, on comprend difficilement cette autre marche des femmes pour réclamer à nouveau le départ du ministre Tiapani de la mairie de Dadou qui était cette fois-ci absent des locaux de la mairie.
Sam-Wakouboué