«Gbagbo dehors», «Non au despotisme», «Non au coup d’état», «Nous ne voulons plus de charnier de Yopougon», «Non à Paul Ambohalé Ayoman en Espagne». Le langage des pancartes et banderoles traduisait à lui seul la volonté des Ivoiriens, Africains et Européens épris de paix et de liberté. A l’invitation de l’Union des Peuples de Côte d’Ivoire (UPCI) du président Yacouba Koné, ils sont sortis massivement pour apporter leur soutien au président élu de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara devant l’ambassade de Côte d’Ivoire à Madrid (Espagne). Mais surtout exiger le départ de l’ambassadeur Paul Ambohalé Ayoman et voir installer la démocratie en Côte d’Ivoire. «Pour nous, il n’y a pas de doute. L’ambassadeur Paul Abohalé Ayoman continue de travailler pour Gbagbo Laurent. Le monde entier sait qu’il a perdu les élections, mais il continue à s’accrocher au pouvoir.
Une attitude dictatoriale que nous dénonçons», a vigoureusement réagi le président de l’UPCI. Dans une procession pacifique encadrée par la police espagnole et la gendarmerie et appuyée par les institutions du pays et les médias, les manifestants ont mis à nu les atrocités et les assassinats commis par les mercenaires et miliciens à la solde de Gbagbo Laurent. «En s’accrochant à un pouvoir qu’il a perdu, cela génère une insécurité dans le pays et donne lieu à des disparitions, meurtres violents et l’exode massif des populations vers les pays voisins. Chaque jour, Gbagbo tue plusieurs civils, les résidents Africains en Côte d’Ivoire et des personnes innocentes. Les menaces et les atrocités de Gbagbo contre les Africains et autres nationalités résidant en Côte d’Ivoire ternissent considérablement l’image de l’Afrique», ont clamé les manifestants. Ainsi, ont-ils exhorté le gouvernement espagnol et sa Majesté le Roi d’Espagne, «conscients de la souffrance et de la douleur des refugiés africains» à ne plus jamais reconnaître Paul Ambohalé Ayoman comme ambassadeur de Côte d’Ivoire en Espagne. Soulignant au passage que les hommes de Gbagbo «carbonisent leurs victimes». Les actes suicidaires de Simone Gbagbo n’ont pas été occultés. La situation que vit le président élu (reclus dans un hôtel) est insoutenable, insupportable, lamentable voire déplorable pour toute démocratie. «C’est pourquoi, nous exigeons que l’UE et l’ONU agissent maintenant au nom de la légalité et la démocratie pour chasser le dictateur Gbagbo du pouvoir».
La Côte d’Ivoire connaît une crise née de la présidentielle du 28 novembre dernier. Alassane Ouattara déclaré président élu par la CEI et reconnu par la communauté internationale avec 54,1% des suffrages est contesté par son rival, le président sortant Gbagbo Laurent qui refuse de lui céder le pouvoir.
OUATTARA Gaoussou
Une attitude dictatoriale que nous dénonçons», a vigoureusement réagi le président de l’UPCI. Dans une procession pacifique encadrée par la police espagnole et la gendarmerie et appuyée par les institutions du pays et les médias, les manifestants ont mis à nu les atrocités et les assassinats commis par les mercenaires et miliciens à la solde de Gbagbo Laurent. «En s’accrochant à un pouvoir qu’il a perdu, cela génère une insécurité dans le pays et donne lieu à des disparitions, meurtres violents et l’exode massif des populations vers les pays voisins. Chaque jour, Gbagbo tue plusieurs civils, les résidents Africains en Côte d’Ivoire et des personnes innocentes. Les menaces et les atrocités de Gbagbo contre les Africains et autres nationalités résidant en Côte d’Ivoire ternissent considérablement l’image de l’Afrique», ont clamé les manifestants. Ainsi, ont-ils exhorté le gouvernement espagnol et sa Majesté le Roi d’Espagne, «conscients de la souffrance et de la douleur des refugiés africains» à ne plus jamais reconnaître Paul Ambohalé Ayoman comme ambassadeur de Côte d’Ivoire en Espagne. Soulignant au passage que les hommes de Gbagbo «carbonisent leurs victimes». Les actes suicidaires de Simone Gbagbo n’ont pas été occultés. La situation que vit le président élu (reclus dans un hôtel) est insoutenable, insupportable, lamentable voire déplorable pour toute démocratie. «C’est pourquoi, nous exigeons que l’UE et l’ONU agissent maintenant au nom de la légalité et la démocratie pour chasser le dictateur Gbagbo du pouvoir».
La Côte d’Ivoire connaît une crise née de la présidentielle du 28 novembre dernier. Alassane Ouattara déclaré président élu par la CEI et reconnu par la communauté internationale avec 54,1% des suffrages est contesté par son rival, le président sortant Gbagbo Laurent qui refuse de lui céder le pouvoir.
OUATTARA Gaoussou
