L’objectif visé étant le départ du putschiste électoral, Gbagbo Laurent, l’opération «Pays mort» initiée par le RHDP reprend de plus belle cette semaine encore. «C’est une course de fond. L’opération est maintenue. C’est une action citoyenne jusqu’au départ de Gbagbo Laurent», a confié Maurice Kacou Guikahué. Responsable de l’organisation de l’opération au sein du RHDP, il a tenu à remercier tous ceux qui ont respecté le mot d’ordre lancé et ont contribué ainsi au succès de l’opération. L’opération «Pays mort» n’ayant pas pour visée d’asphyxier la population, le comité d’organisation a décidé d’apporter quelques modifications dans son exécution. «Des aménagements ont été faits avec certains acteurs. Il s’agit du commerce et des transports. Pour permettre à la population de faire ses emplettes et de parer au plus urgent, les commerces et les transports restent ouverts le lundi et mardi. A part ces deux entités, tout le reste observe le mot d’ordre. Mais dès mercredi, ces deux acteurs rejoignent l’opération. Mais il faut préciser que le transport entre les différentes villes reste toujours paralysé», a précisé le premier responsable de l’opération. Cette mesure, a indiqué Guikahué, est copiée sur celle appliquée en interne à Toumodi où un jour est offert dans la semaine à la population pour faire ses emplettes. Pour le Pr Guikahué, les Ivoiriens ne doivent pas perdre de vue l’essentiel, l’objectif premier de cette action, qui est de faire partir l’actuel squatter du palais présidentiel. «Nous demandons à tous d’observer ce mot d’ordre. Quand on parle de pays mort, cela voudrait dire que les gens ne doivent pas faire les choses habituelles. Ce qu’il faut savoir, c’est que les écoles doivent rester fermées, l’administration doit rester fermée. L’opération est engagée et ne s’arrêtera qu’après le départ du dictateur Gbagbo du pouvoir», a lancé Maurice Kacou Guikahué.
OUATTARA Gaoussou
OUATTARA Gaoussou
